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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un excellent film sur les rapports entre stars et fans... mais aussi sur les dessous du show-business. Emmanuelle Seigner et Isild Le Besco sont brillantes, tout comme Noémie Lvovsky. La réalisatrice Emmanuelle Bercot montre avec brio que la notoriété peut rendre fou, que ce soit l'artiste ou ses fans. Et les admirateurs de Mylène Farmer retrouveront beaucoup de clin d'oeil à la carrière de la chanteuse rousse. Pour finir, la BO est tout simplement magnifique. A ne pas manquer!
comment sonder les méandres de la fan-attitude, de la fan-maniaque , et tous les mots qui peuvent aller derrière ce tiret dans les nuances de passion, à la folie, pas du tout ??? eh bien foncez, foncez , foncez voir le film, juste pour la belle Emmanuelle, inspiration debbie harry, et aussi pour cette touchante Isild enfermée dans sa médiocrité, qui par l'ouverture de cette porte de chambre d'hôtel accède enfin, délice suprême à l'élue, la seule, l'unique âme de sa vie d'adolescente. combien y en t-il comme cela, cachés derrière les posters??
Dans ce film, les chansons sont laides et ennuyeuses, en un mot mauvaises, et on ne croit pas une seconde à la facination qu'elles peuvent exercer sur les prétendus fans. Ce qui est d'autant plus dommageable que le film n'a rien d'un conte, et qu'il vise sans cesse le réalisme, derrière lequel il se réfugie pour masquer son manque d'intelligence. On ne croit pas aux chansons, et on ne croit pas non plus une seconde au charisme de la chanteuse. "Je, je suis libertine, je suis une catin ", j'en passe et des meilleures, ça a quand même une autre gueule! Sans compter que le choix d'Emmanuelle Seigner, c'est un comble pour incarner une chanteuse célèbre dans un pays où les vedettes et les auteurs-compositeurs de talent ne manquent pas. Faut-il rappeler l'exemple de Dean Martin dans "Embrasse-moi idiot " ? Non, allez, je m'abstiens. Ce serait trop cruel. Résultat, le film est, au mieux, théorique, propre seulement à mettre de l'huile dans les rouages des risibles et pitoyables machineries critiques du grand tayatola Jean-Michel Frodon et de ses disciples. Pour moi, "Backstage" ne fonctionne tout simplement pas. Tout y est bêtement programatique, à l'image de tous ces gros plans excessivement rapprochés, qui n'instituent qu'un sensualisme de commande. Aucun tact, aucune sensibilité vraie. Seul de trop rares et fugitifs moments éveillent un vague intérêt du spectateur non complaisant: quand la chanteuse fait un chèque à la mère, lui achetant symboliquement sa fille. Et encore. Piteuse consolation: en boudant massivement, le public ne s'y est pas trompé.
De la passion, il y en a chez Emmanuelle Bercot, "Backstage" est puissant. Les deux premières scènes d'ouverture scotchent littéralement le spectateur par la force des émotions qui émergent des silences, des visages, de la lumière... Bercot filme une histoire d'amour non-conformiste, extrême et lourde. Intransigeante aussi avec ses héroïnes, il y a Emmanuelle Seigner, une présence extraordinaire, et Isild Le Besco, à la fois nerveuse et fragile.
Bon démarrage mais on s'ennuie très rapidement. Le pire du pire ce sont les chansons. Les musiques sont ridicules et les paroles indigestes. Du coup on ne peut pas y croire .
Isild Le Besco y tient une place énorme, c'est vraiment une actrice de classe, un PERSONNAGE. Rien que pour elle le film est à voir absolument. Et les autres ?? Et bien tous impécables,en conclusion :Un bon moment de cinéma.
Isild Le Besco est peut-être une des plus grande actrice de sa génération. Elle porte le film à elle seule et devient responsable de sa réussite. Toute la tension et l'intensité voulues, sont ressenties à travers son jeu. Le scénario est vérédique et tient bien la route. Emmanuelle Seigner n'étant autre qu'un bel objet exprime bien aussi son rôle de "star objet". C'est un film prenant et qui montre bien l'autre côté de la starification.