Le Plaisir
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Kincaid
Kincaid

2 abonnés 516 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 mars 2025
Un film d’époque, en grande partie tourné en studio, avec une image et un son parfait et une très bonne mise en scène, dans des décors labyrinthiques à la Maurits Cornelis Escher. On apprécie de revoir nos anciens acteurs célèbres, lorsqu’ils étaient si jeunes. On pourrait dire de ce film qu’il est « bouddhiste », au sens où, au travers de la scénarisation de trois nouvelles de Maupassant, ressort le thème de dukkha, la souffrance absolue, celle qui accompagne inexorablement tous nos désirs et nos plaisirs. Ce sont donc des fables modernes, parfois un peu difficiles à saisir. Chacun, je crois, trouvera dans ce film une émotion tout à fait personnelle. Pour ma part, j’ai adoré la scène du spoiler: petit vallon à l’herbe haute, où ces dames, en chantant, s’en vont cueillir des brassées de fleurs des champs et où cet homme s’excuse de sa brutalité envers l’une d’entre elles
.
Orno13
Orno13

16 abonnés 701 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 janvier 2025
Un mot me vient pour caractériser ophuls "brillant" chaque long métrage est une pépite.
Le plaisir se découpe en 3 actes qui met en scène ce sentiment qui peut être bienheureux mais aussi le tragique.
Adapté de nouvelle de maupassant, ophuls nous présente 3 histoires différentes la première un ancien coiffeur assez âgée s effondre durant un bal, la seconde on assiste à une communion dans un bordel et la troisième met en scène un peintre devenant amoureux de son modèle qui peu a peu va se transformer en haine .
Bref le tout maîtrisé par ophuls d une main de maitre
Iloonoyeil
Iloonoyeil

51 abonnés 320 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 janvier 2025
Bonjour tout le monde, Tout est virtuose dans ce chef d'œuvre de Max Ophuls qui adapte trois contes de Guy de Maupassant ! La science des travellings traduit la vie capturée avec plaisir et vie ! Cordialement. Gérard Michel
Peter Franckson
Peter Franckson

61 abonnés 1 189 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 décembre 2024
Il s’agit de l’adaptation de 3 nouvelles de Guy de MAUPASSANT (1850-1893), « Le masque » (1889), « La maison Tellier » (1881) et « Le modèle » (1883), commenté, en voix off, par le romancier lui-même (Jean SERVAIS). Le film est inégal (bien qu’admiré par plusieurs cinéastes) en raison de l’hétérogénéité des histoires. La 3e est la plus réussie car la plus cruelle (« Le bonheur n’est pas gai ») et traite de l’amour qui passe, entre Jean, artiste peintre (Daniel GÉLIN) et son modèle, Joséphine (Simone SIMON). La 1ère, la plus brève, traite de la vanité de vouloir rester jeune spoiler: et dont l’acmé est constituée par la découverte du visage de l’homme, caché par un masque, à la suite de son évanouissement lors d’une danse endiablée au Palais de la Danse à Paris, en hiver
. La 2e, la plus longue, n’est pas passionnante et constitue une critique tiède de la bourgeoisie d’une ville portuaire normande dont les notables fréquentent une maison close [dirigée par Julia Tellier (Madeleine RENAUD) qui règne sur 5 prostituées, (Danielle DARRIEUX, Mila PARÉLY, Ginette LECLERC, Paulette DUBOST et Mathilde CASADESUS)] et qui ferme le temps d’un week-end en mai (au grand dam des habitués), spoiler: Julia Tellier et ses employées étant parties, en train, assister à la première communion de sa nièce, son frère étant menuisier (Jean GABIN)
. Heureusement, les scénarios sont sauvés par l’habileté du réalisateur dans les mouvements de caméra, sous forme de longs plans-séquence en travelling ou circulaire (Le masque), souvent extérieurs à la scène filmée (à travers les fenêtres de la maison Tellier et de la maison de Jean et Joséphine). Sans oublier le plaisir (sans jeu de mots) de retrouver la fine fleur des acteurs et actrices des années 1930 à 1950.
Jean Cherasse
Jean Cherasse

77 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 novembre 2024
En dehors du troisième sketch ce film de Max Ophuls reste un petit chef d'oeuvre car le cinéaste y fait preuve d'une grande sensibilité romantique et esthétique...
Charlotte28
Charlotte28

140 abonnés 2 130 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 juin 2024
Dans une brillante mise en scène, riche en idées dynamiques, en détails signifiants, en mouvements virevoltants, se lient trois récits de Maupassant - dont le troisième effectue un léger pas de côté - de façon ironique puisque nul plaisir durable ici, mais une ivresse des sens visant à désennuyer au sens pascalien, à divertir d'un quotidien monotone ou de pensées mortifères. Porté par une distribution éclatante ainsi qu'une voix off fluidifiant les transitions tout en commentant sur un ton railleur ou lucide les intrigues, ce triptyque marque son habileté bien que la Maison Tellier incarne pleinement l'ambivalence du propos, réussissant même à nous toucher là où les deux autres conservent la froideur du conteur. Une si belle leçon de cinéma que Paul Vecchiali y décelait un plan emblématique de toute la cinématographie française, entre Darrieux et Gabin, grâce à un simple merci...
CH1218
CH1218

225 abonnés 2 953 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 mai 2024
Max Ophüls met en scène, entre légèreté et gravité, trois nouvelles de Guy de Maupassant autour du plaisir, de l’amour et de la mort. Une belle distribution pour ce classique des années 50 pas vraiment aidé cependant par une voix-off bien trop mécanique.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 247 abonnés 4 217 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 avril 2024
Rares sont les réalisateurs ayant fourni leur meilleur travail en toute fin de carrière. C’est exactement le cas de Max Ophüls qui après un court passage à Hollywood où il sera à l’honneur avec quatre longs métrages à son actif dont trois d’excellente facture (« Lettre d’une inconnue » en 1948, « Pris au piège » et « Les désemparés » en 1949) est de retour en France en 1950 pour y enchaîner quatre autres films dont trois sont de nos jours considérés comme des chefs d’œuvre. Ce constat initial doit-être pondéré par le fait que le réalisateur né en Allemagne en 1902 est décédé prématurément en 1957 à seulement 54 ans. On ne peut qu’imaginer avec regret ce qu’aurait été sa carrière s’il avait pu continuer à exercer.
« Le Plaisir » film à sketches sorti sur les écrans en 1952 fait partie aux côtés de « La ronde » et de « Madame de… » des trois films français évoqués plus haut. À leurs génériques, la grande Danielle Darrieux qui se révélera vite comme l’idéal féminin de Max Ophüls, illuminant de sa grâce et de sa beauté mais aussi de son immense talent chacune de ses apparitions à l’écran. Après le succès de « La ronde », Ophüls décide de recourir une nouvelle fois au film à sketches pour « Le Plaisir ». Sketches qui reposeront sur l’adaptation de trois nouvelles de Guy de Maupassant, le plus célèbre écrivain normand avec Gustave Flaubert. Le pessimisme notoire et la lucidité qui inondent l’œuvre de Maupassant conviendront très bien à Max Ophüls qui tout en esthète qu’il était ne fut guère plus caressant avec la nature humaine. Le plaisir est le meilleur exutoire pour oublier la triste issue de chaque vie humaine. Obsession d’Ophüls qui comme Guy de Maupassant savait sans doute que la sienne serait courte.
Le premier sketch montre la quête désespérée d’un pauvre bougre qui pour oublier la décrépitude de son corps liée au vieillissement s’enivre chaque soir dans les bals mondains grimé d’un masque pour, le temps de quelques heures, retrouver une jeunesse depuis longtemps envolée. Mais l’illusion fait long feu car le temps rattrape toujours par la manche ceux qui veulent le fuir. Quête éternelle qui si elle n’a pas changé sur le fond s’est sophistiquée sur la forme avec le progrès qui désormais vous imprime le masque directement sur le visage à grands coups de bistouri ou de piqûres, vous transforment en caricature de vous-même. Le sketch sans doute le plus noir du métrage qu’Ophüls a délibérément voulu le plus court.
S’ensuit l’adaptation de « La maison Tellier » une des nouvelles les plus prisées de Maupassant. Constituant le corps du film , « La maison Tellier » est le segment où la qualité narrative, la poésie et la sensibilité artistique du réalisateur se déploient avec le plus d’ampleur et de magnificence. La voix-off tabagique de Jean Servais tout-à-la fois rocailleuse et chaleureuse illustre formidablement le propos grâce au texte emprunté à l’auteur normand qui savait si bien évoquer avec ses phrases courtes au vocabulaire si finement chantourné et précisément choisi, les mœurs des gens de toutes conditions de son époque. Le trouble que sème dans le petit bourg la fermeture inexpliquée de sa seule « maison d’agrément », laissant les notables locaux errant autour du local comme des canards sans tête est présenté avec force de moquerie par un Ophüls à son meilleur qui pianote comme un maestro sur les touches de son clavier que sont les Henri Crémieux, Antoine Balpêtré, Louis Seigner, René Blancard et Marcel Pérès. Des notables rassurés quand ils verront le panneau malencontreusement tombé de son clou les informant d’une fermeture temporaire, Madame Tellier (Madeleine Renaud) étant partie pour une seule journée à la campagne avec ses filles (Ginette Leclerc, Mila Parély, Danielle Darrieux, Paulette Dubost, Mathilde Casadesus) chez son frère (Jean Gabin) pour la communion de sa fille.
Le piano laisse alors la place à l’ensemble des violons avec les deux premiers d’entre eux (Darrieux et Gabin) pour interpréter avec entrain et vigueur cette symphonie campagnarde qui nous emmène tout droit dans les paysages impressionnistes des Monet, Renoir et tous les autres. Max Ophüls joue à fond sur le contraste entre les gens des villes et les gens des champs avec toujours la formidable voix de Jean Servais donnant le la. Sachant depuis le début quel accent il voulait donner à ce sketch central, Ophüls avait confié à son assistant Jean Valère la mission de trouver précisément chacun des paysages qu’il lui avait décrits et dessinés dans le moindre détail. La Suisse Normande (Calvados) a fourni l’écrin à cette sublime succession de tableaux champêtres.
La venue de ces dames dont tout le village devine très vite la profession échauffe les esprits et plus particulièrement celui de Joseph (Jean Gabin), le frère de Madame Tellier qui en pince pour la très gracieuse Madame Rosa (Danielle Darrieux). Joseph, campé par un Jean Gabin qui livre une prestation si marquante que l’on aura grand-peine au sortir du film à se convaincre qu’il n’est pas lui-même fils de paysan cauchois. Celui qui rédige cette critique vous en parle en connaissance ayant eu longtemps directement affaire à des agriculteurs cauchois. L’acteur qui ne va pas tarder à remonter sur son trône placé tout en haut du cinéma français est tout simplement époustouflant. Oubliés Pépé le Moko, Gueule d’amour, Bébé Donge et tous les autres, place à Joseph Rivet paysan bourru, en ménage avec une paysanne au physique peu amène (Héléna Manson), qui tel le loup des champs de Tex Avery (« Little Rural Riding Hood » en 1949) prenant des coups de marteau sur la tête devant la jolie danseuse du cabaret où son cousin des villes l’a emmené, va avoir besoin de quelques rappels à l’ordre pour retrouver ses sens complètement tourneboulés par une Madame Rosa qui n’en demandait pas tant. Le dos courbé juste ce qu’il faut pour rappeler la marque indélébile du dur labeur des champs sur les corps, les mots inappropriés claironnés sous l’emprise du jus pomme macéré signes d’une pudeur instinctive et d’une éducation scolaire sacrifiée aux travaux agricoles, Jean Gabin est comme sur un nuage lui qui au même moment se porte acquéreur d’un domaine agricole dans l’Orne, département limitrophe du lieu de tournage.
À ses côtés tout le monde est au diapason notamment Madeleine Renaud parfaite d’une autorité teintée de malice, Danielle Darrieux qui n’a pas grand-chose d’autre à faire que d’être tout simplement elle-même, à l’aise en toute circonstance et Paulette Dubost devenue vedette sur le tard dont on avait peut-être oublié qu’elle était si jolie. Un délice de tous les instants se concluant par une plongée immersive dans « Un chemin montant dans les prés » (1876/77) tableau d’Auguste Renoir où le rustre paysan dégrisé va maladroitement mais sincèrement présenter ses excuses à la fille de joie qui sera ravie d’être enfin reconnue comme une dame.
Après l’enchantement de « La Maison Tellier », le dernier épisode du « Modèle » arrive un peu comme un cheveu sur la soupe même si tout-à-fait honorable avec Simone Simon, Daniel Gélin et Jean Servais prenant enfin corps. Maupassant qu’Ophüls reprend à son compte y rappelle que l’amour est très rapidement mortel, les hommes et les femmes n’y cherchant pas et n’y trouvant pas la même chose ou rarement au même moment. Initialement Ophüls avait choisi d’adapter « La femme de l’autre » mais le dépassement de budget déjà conséquent a obligé le réalisateur à revoir ses ambitions à la baisse. Quoiqu’il en soit « Le plaisir » déclinaison en trois actes de la prose épicée et poétique de Maupassant demeure un chef d’œuvre qu’il convient de faire connaître encore et encore.
Patjob
Patjob

35 abonnés 632 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 avril 2024
C’est la voix de Maupassant (dite par Jean Servais) qui nous présente et accompagne l’adaptation par Max Ophuls de trois de ses nouvelles. Le principal intérêt de la courte première (Le masque) réside dans les mouvements de caméra virtuoses et rythmés qui s’accordent parfaitement à l’univers montré : celui d’un bal à la « Maison de la danse ». La deuxième nouvelle est la plus longue et la meilleure. Au ton caustique de son début succèdent de délicats moments ; car cette journée de prostituées à la campagne représente deux parenthèses émouvantes : celle de leur rencontre avec la pureté, la spiritualité et la nature, et celle, pour le simple Joseph, où il entrevoit et s’imagine un moment un amour avec une belle femme de la ville, idéal élégant et stylé. Dans la troisième, c’est le texte de Maupassant qui l’emporte, pour clôturer cette adaptation très fidèle à l’esprit de l’écrivain.
Hotinhere
Hotinhere

610 abonnés 5 097 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 mars 2024
Inspirées de Maupassant, trois saynètes douces-amères autour de la quête du plaisir et du bonheur, sublimées par une mise en scène virtuose au service d’une narration plaisante mais nettement moins transcendante. 2,75
ferdinand75
ferdinand75

595 abonnés 4 007 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 janvier 2024
Un classique d’une grande beauté avec Max Ophuls au sommet de son art. Une mise en scène brillantissime, avec quelques plans séquence « cultes ». Dans le premier court , la caméra virevolte autour des danseurs dans ce cabaret des années folles d’une manière magique ,envoutante , non-stop, c’est comme une valse tourbillonnante, on se demande comment cela fut possible avec le matériel très lourd de l’époque, une vraie prouesse .On a retrouvé dans le cinéma contemporain , une certaine filiation dans la scène d’intro du « Babylone » de Damien Chazelle . Et puis dans le 2eme « la maison Tellier » cet incroyable plan, tournant autour de la maison et dévoilant par les fenêtres la vie intérieure de chaque pièce, comme de multiples scénettes d’un patchwork qui s’assemble sous nos yeux. C’est absolument éblouissant. Il y en ensuite la très belle adaptation des textes de Maupassant, tout en finesse, des dialogues délicats très raffinés. Il y a la prestation formidable de tous ces acteurs de premier plan. Jean Gabin, Madeleine Renaud (formidable) , en « Madame » rigoureuse , Jean Servais, Pierre Brasseur, Danielle Darrieux. C’est un régal. Et puis surtout dans la « maison Tellier » cette liberté de ton . Cet « hommage » à la maison, aux filles sympathiques, qui font leur job avec application, mais qui sont tellement heureuses de participer à cette communion de la petite nièce, qui retrouveront lors de la cérémonie, toute la pureté de leur enfance , pour un instant . L’opposition entre le pur et l’impur, sublimée par la ballade dans la charrette, conduite par Jean Gabin, avec ce beau cheval blanc, en peine campagne ,et l’arrêt pour cueillir de fleurs, , sublime plan large, comme un tableau de Monet, avec toutes les filles éparpillées , cueillant leur magnifiques bouquets qui serviront d’ailleurs à décorer la maison lors de la grande fête de retour, ces bacchanales de luxure sans retenue. Il y a aussi l’accent porté sur l’hypocrisie de tous ces bourgeois normands qui s’empressent de retourner à la maison dès qu’elle rouvre , cette recherche du plaisir immédiat ,de la débauche , et Max Ophuls, quoique un peu moqueur, se montre conciliant et bienveillant avec la réalité de ce monde et les failles des êtres humains. Une merveille de film.
ManoCornuta
ManoCornuta

303 abonnés 2 924 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 janvier 2024
Reliant par le thème trois nouvelles de Maupassant, Ophüls délivre un film plein de grands noms, de musique et de bruit, jouant avec l'humour cynique et la mélancolie, en cela rendant bien l'esprit de l'auteur. Certaines scènes brillent par leurs mouvements de caméra, avant de replonger sur un schéma plus ordinaire. Quelque part, l'inventivité des images étouffe quelque peu le talent des interprètes, au risque de les réduire par moments à des marionnettes dans un petit théâtre, ce qui est judicieux dans certaines séquences du film (la vive discussion des notables), moins dans d'autres. Reste une œuvre un peu vieillissante mais indéniablement maîtrisée.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 9 janvier 2024
C'est toujours le risque des films à sketchs, que certains soient réussis tandis que d'autre non, donnant ainsi à l'ensemble une sensation de non aboutie. Et c'est en partie le cas ici. En partie seulement car le film est décomposé en trois contes distincts, et si la première et dernière histoires sont inintéressantes, heureusement la deuxième porte le film à elle seule.
spoiler: On y suit notamment un groupe de fille de joie accompagnant à la campagne leur patronne pour assister à la communion de la nièce de cette dernière. Un postulat étonnant mais qui fait mouche, offrant d'ailleurs une scène magnifique dans l'Eglise.

Cette seconde histoire est d'ailleurs bien plus longue que les deux autres réunies (on en vient même à se demander pourquoi Ophuls les a tourné tellement elles sont anecdotiques et courtes), et a de loin le meilleur casting avec Jean Gabin, Danielle Darrieux ou encore Pierre Brasseur.
ClashDoherty
ClashDoherty

242 abonnés 838 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 janvier 2024
Vu récemment (rediffusé à la TV) et j'ai tellement adoré que je me suis procuré le DVD (pas cher, ceci dit), car je savais bien que ce film, je le reverrai régulièrement, et je me doutais bien qu'il ne serait pas souvent rediffusé.
Adaptation par Max Ophuls de trois nouvelles de Maupassant, "Le Plaisir" vaut surtout pour son "sketch" central, le plus long (sur les 90 minutes du film, il en représente bien 50 ou 55, à vue de nez), qui adapte "La Maison Tellier" et permet à Jean Gabin de nous offrir une prestation toute en sobriété (non pas qu'il soit, généralement, du genre à cabotiner, pas du tout). Les deux autres séquences, très courtes et notamment la première ("Le Masque", qui dure environ 10-15 minutes), sont excellentes aussi, notons la réalisation, dans la première séquence au cabaret, virevoltante. Kubrick tenait Ophuls pour un des plus grands réalisateurs, et il vouait une vraie passion pour certains de ses films, tels que "La Ronde" et ce "Plaisir", inutile de se demander pourquoi. Bien que vieux (début des années 50), ce film reste d'une grande fraîcheur, tout juste peut-on reprocher, parfois, que la piste sonore, les dialogues donc, ne soi(en)t pas super audible, comme, justement, dans cette séquence de cabaret qui ouvre le film. Sinon, rien à dire, c'est sublime. Un vrai plaisir de visionnage.
fabrice d.
fabrice d.

27 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 décembre 2023
Que dire sur ce film? Surement que tout a été dit ou presque. A part dire qu'on a aimé ou pas, le reste semble superflu. A voir pour la galerie d'acteurs.
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