AlloCiné
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Les biographies filmées du Maître Guitry sont loin d'être ma partie préférée de son oeuvre ; "La Malibran" parvenant même pour moi à être le film le plus ennuyeux ayant été tourné pendant l'Occupation que j'ai vu. Et pourtant là j'ai bien aimé pour une double raison : d'abord Talleyrand, diplomate génial, roi du bon mot qui tue (comme Guitry d'ailleurs !!!) et plus grand homme d'état que notre pays ait connu (c'est un type comme lui qu'il faudrait absolument aujourd'hui !!!) est une figure très fascinante à elle seule ; ensuite tout simplement parce que Guitry et Talleyrand avaient trop de points communs pour ne pas pouvoir se rencontrer. Loin de le montrer comme l'opportuniste sans foi ni loi qui est l'image qu'on a très injustement retenu de lui, Guitry montre justement Talleyrand comme un politicien brillant qui a toujours réussi magistralement à faire coïncider ses intérêts avec ceux de son pays. Des idées originales (comme faire jouer les monarques et les serviteurs par les mêmes acteurs !!!) et le dialogue guitryien font le reste du travail pour ce qui est un des films les plus aboutis du Maître.
Les traits d'esprit du personnages sont bien là, les acteurs sont suffisamment bon mais l'histoire de Talleyrand est ici peu passionnante. J'ai pourtant bien aimé l'introduction autour de la scène des domestiques et l'humour de Talleyrand pour ses sujets à qui il sait donner des leçons bienveillantes.
Une vieille réalisation de l’acteur, son film mis en scène et joué, datant fin année 40 sur l’évocation de ce sacré personnage d’une importance noble dans l’histoire de France, au 19ème siècle sous l’empereur et sa chute Waterloo Austerlitz Campagne de Pologne contre la Russie du Tsar.
Sa tactique hivernale stratagème russe pour l’expédier le Napoléon Bonaparte à la belle île, c’est trop rigolo cet épisode, une belle farce comique cette fable politique manipulée, servir son pays pour lui et sa grandeur.
En lieu et place de l’opportunisme des chaises musicales, très très drôle personnalité mentalité pas si complexe, c’est facile et simple l'équation politicienne, ça c’est un vrai politicien fils héritier légitime de l’ancien régime hahahahajajajaja.....!!
Sasha Guitry, vous êtes excellent en campant cet aristocrate prince royaliste ancien régime, républicain jacobin, impérial 1er empire, monarchiste des trois rois, Capet Bourbon Charles Louis-Philippe, signent les traités, conventions, arrêtés, décrets.
Liberté de la presse, critique, caricature, arbitraire à coup de censure, passera tous par la petite porte de sortie, vive le versatile français du peuple de 1815 à 1830 enfin......! Ainsi soit surnommée cet homme privilégié comme tel.
Laissant entendre par ce titre sobriquet du film, sa jambe en bois marque les esprits pendant ces temps-là écrite dans l’histoire, les dames bourgeoises sont marrantes, il y eu des conspiratrices au théâtre, Jajajajahahahahaha !....... allons chez la galerie De Lafayette le marquis pour souffler sur les bougies.
Sa tactique hivernale stratagème russe pour l’expédier le Napoléon Bonaparte à la belle île, c’est trop rigolo cet épisode, une belle farce comique cette fable politique manipulée, servir son pays pour lui et sa grandeur.
En lieu et place de l’opportunisme des chaises musicales, très très drôle personnalité mentalité pas si complexe, c’est facile et simple l'équation politicienne, ça c’est un vrai politicien fils héritier légitime de l’ancien régime hahahahajajajaja.....!!
Sasha Guitry, vous êtes excellent en campant cet aristocrate prince royaliste ancien régime, républicain jacobin, impérial 1er empire, monarchiste des trois rois, Capet Bourbon Charles Louis-Philippe, signent les traités, conventions, arrêtés, décrets.
Liberté de la presse, critique, caricature, arbitraire à coup de censure, passera tous par la petite porte de sortie, vive le versatile français du peuple de 1815 à 1830 enfin......! Ainsi soit surnommée cet homme privilégié comme tel.
Laissant entendre par ce titre sobriquet du film, sa jambe en bois marque les esprits pendant ces temps-là écrite dans l’histoire, les dames bourgeoises sont marrantes, il y eu des conspiratrices au théâtre, Jajajajahahahahaha !....... allons chez la galerie De Lafayette le marquis pour souffler sur les bougies.
Sacha Guitry adapte ici sa propre pièce de théâtre mettant en scène la vie de Talleyrand, celèbre diplomate. Cette version cinématographique reste très théâtrale, pour ne pas dire littéraire, avec des échanges et des répliques succulentes. Guitry manie formidablement bien la langue française, toujours à l'affût du bon mot et de la bonne tournure de phrase. Son humour ne manque pas de piquant et on se délecte de chacune des scènes même si le film comporte quelques longueurs (notamment la scène du bal). Quand l'Histoire est racontée avec autant d'humour et d'intelligence, on ne peut qu'applaudir.
Sans doute un des opus les plus connus de Sacha Guitry, réalisé en 1948 donc peu après la Libération, il revient sur une période clef de l'histoire de la France qui embrasse la révolution, la période napoléonienne et la restauration au travers de la vie de Talleyrand.
Le brio des dialogues, les décors, les costumes en font une pièce maîtresse du cinéma du patrimoine hexagonal.
La faiblesse du " diable..." provient (selon moi) de sa réalisation statique, sans mouvement d'appareils ni de recherche créative de plans.
Mais finalement peu importe les imperfections de cet opus de Guitry quand on voit le résultat final. A la fin de la séance, une partie du public applaudissait à raison.
Le brio des dialogues, les décors, les costumes en font une pièce maîtresse du cinéma du patrimoine hexagonal.
La faiblesse du " diable..." provient (selon moi) de sa réalisation statique, sans mouvement d'appareils ni de recherche créative de plans.
Mais finalement peu importe les imperfections de cet opus de Guitry quand on voit le résultat final. A la fin de la séance, une partie du public applaudissait à raison.
Film dérangeant dans la mesure où on n’arrive qu’à en avoir une appréciation indécise (« boiteuse » pour rester dans le registre de l’auteur). La mise en scène repose sur un dispositif constamment théâtral, souvent passablement vieilli, quoi qu’en pense les thuriféraires du grand Sacha, mais par moment totalement pertinent et redoutablement drôle quand il s’agit d’illustrer la comédie de la succession des régimes politiques (mention spéciale pour la scène du départ de Charles X). On pourrait en dire autant des dialogues, des bons mots qui peuvent bien moucher, mais qui finissent par irriter par leur systématisme. L’égotisme, la pose de l’Auteur, est d’autant plus prégnante que le jeu d’identification avec le personnage central, son utilisation pour plaider sa cause d‘interdit de l‘Epuration, sont patents. Mais cela même devient émouvant au final, quand Talleyrand/Guitry, au bout de ses forces, dans ses moments ultimes, vieillard magnifique, clame et sert toute son anglophilie. A l’image de son héros, les caractéristiques du film sont réversibles en positif et négatif. On peut imaginer que le diable Guitry l’a prémédité.
Qui mieux que Sacha Guitry pouvait incarner le prince de Talleyrand ?
Talleyrand passait pour un homme d’esprit au verbe délicieusement acerbe.
Sacha Guitry passait pour un homme d’esprit au verbe délicieusement piquant.
En regardant ce film, je me disais qui est Talleyrand qui est Guitry tant les deux se confondent, lesquels aussi ont connu des moments controversés dans leur histoire personnelle.
Film issu d’une pièce de théâtre, une de plus dans la filmographie de Guitry.
Peu m’importe que sa mise en scène soit des plus classiques ou paresseuses, celle-ci se fait amplement oublier devant le jeu et le phrasé si particulier, si savoureux de Sacha Guitry.
Talleyrand passait pour un homme d’esprit au verbe délicieusement acerbe.
Sacha Guitry passait pour un homme d’esprit au verbe délicieusement piquant.
En regardant ce film, je me disais qui est Talleyrand qui est Guitry tant les deux se confondent, lesquels aussi ont connu des moments controversés dans leur histoire personnelle.
Film issu d’une pièce de théâtre, une de plus dans la filmographie de Guitry.
Peu m’importe que sa mise en scène soit des plus classiques ou paresseuses, celle-ci se fait amplement oublier devant le jeu et le phrasé si particulier, si savoureux de Sacha Guitry.
Adapté de sa pièce « Talleyrand ou le diable boiteux » (1948), le réalisateur donne sa vision de la vie de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), évêque d’Autun [
spoiler:
d’origine noble, il s’orienta vers la carrière ecclésiastique à cause d’un pied bot de naissance : prêtre à 25 ans et évêque à 34 ans, 1 an avant la Révolution
], homme d’état et diplomate sous Louis XVI, le Directoire, le Consulat, le Ier Empire, la Restauration [Louis XVIII (1814-1824) et Charles X (1824-1830] et la monarchie de juillet [Louis-Philippe (1830-1848)]. Comme d’habitude, les dialogues sont brillants, tant de Talleyrand que de Guitry et ce dernier, se sentant proche de l’homme d’état, règle ses comptes, ayant été victime de l’épuration en août 1944 (2 mois d’incarcération, libération en octobre 1944, suivie d’un non-lieu en 1947). spoiler: Sa liberté de ton le pousse même à faire interpréter Napoléon Ier et les rois Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe, par les acteurs qui jouaient les valets de Talleyrand !
Ces derniers qui parlent de leur maître au 4e valet nouvellement embauché, démentent la citation de Goethe (1749-1832), « Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre ». Seul bémol, le film est trop long (2h10) et aurait pu être écourté concernant la vie sentimentale de Talleyrand avec sa femme, jouée par Lana MARCONI, 5e et dernière épouse de Sacha Guitry, ainsi que le séjour forcé de l’infant d’Espagne Ferdinand VII en 1808 au château de Valençay, acquis par Talleyrand en 1800 (longue scène de danse asturienne un peu compassée).
], homme d’état et diplomate sous Louis XVI, le Directoire, le Consulat, le Ier Empire, la Restauration [Louis XVIII (1814-1824) et Charles X (1824-1830] et la monarchie de juillet [Louis-Philippe (1830-1848)]. Comme d’habitude, les dialogues sont brillants, tant de Talleyrand que de Guitry et ce dernier, se sentant proche de l’homme d’état, règle ses comptes, ayant été victime de l’épuration en août 1944 (2 mois d’incarcération, libération en octobre 1944, suivie d’un non-lieu en 1947). spoiler: Sa liberté de ton le pousse même à faire interpréter Napoléon Ier et les rois Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe, par les acteurs qui jouaient les valets de Talleyrand !
Ces derniers qui parlent de leur maître au 4e valet nouvellement embauché, démentent la citation de Goethe (1749-1832), « Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre ». Seul bémol, le film est trop long (2h10) et aurait pu être écourté concernant la vie sentimentale de Talleyrand avec sa femme, jouée par Lana MARCONI, 5e et dernière épouse de Sacha Guitry, ainsi que le séjour forcé de l’infant d’Espagne Ferdinand VII en 1808 au château de Valençay, acquis par Talleyrand en 1800 (longue scène de danse asturienne un peu compassée).
Quasiment référenciel aux problèmes d'après-guerre vécus par Guitry, cette biographie filmée est un petit bijou qui s'appuie sur le théâtre par ses dialogues percutants, sa mise en scène basée sur les longues scènes de discutions qui, au lieu de montrer l'action, ne font que de la raconter indirectement au spectateur. Stratégie judicieuse pour économiser plein de choses mais risquée. La scène finale, où la voix-off signant la vie de Talleyrand est remplacé par une tournure géniale de narration, conclut avec brio le film de Guitry.
Rendant hommage au personnage historique de Talleyrand, Guitry réhabilite cette figure polémique de la politique et de la diplomatie française, décriée par les uns pour ses trahisons notamment, admirée par les autres pour sa malice et sa longévité sous les différents règnes où il servit.
C'est bien évidemment Sacha Guitry qui incarne Talleyrand et, comme attendu, l'acteur transfert à ce point sa personnalité qu'il étouffe et efface son personnage, brouillant sans doute la véritable nature de Talleyrand. Pour l'occasion, Guitry réaffirme son amour de l'Histoire de France, en particulier les 18 et 19 èmes siècles, et son appétence pour l'Histoire en costume. Immodeste, il s'octroie une fois de plus la grandeur des plus grands. Avec le talent qu'on lui connait.
A la première partie assez facétieuse, où le cinéaste définit le caractère de Talleyrand, succède une seconde plus politique et historique, bien que réductrice. Le ton y est plus grave, volontiers cynique, et le personnage de Talleyrand vieillissant rejoint la position de Guitry, visiblement désabusé comme dans la plupart de ses films d'après la Libération...L'identification au personnage est souvent perceptible, notamment par une commune finesse d'esprit et le goût des bons mots.
C'est bien évidemment Sacha Guitry qui incarne Talleyrand et, comme attendu, l'acteur transfert à ce point sa personnalité qu'il étouffe et efface son personnage, brouillant sans doute la véritable nature de Talleyrand. Pour l'occasion, Guitry réaffirme son amour de l'Histoire de France, en particulier les 18 et 19 èmes siècles, et son appétence pour l'Histoire en costume. Immodeste, il s'octroie une fois de plus la grandeur des plus grands. Avec le talent qu'on lui connait.
A la première partie assez facétieuse, où le cinéaste définit le caractère de Talleyrand, succède une seconde plus politique et historique, bien que réductrice. Le ton y est plus grave, volontiers cynique, et le personnage de Talleyrand vieillissant rejoint la position de Guitry, visiblement désabusé comme dans la plupart de ses films d'après la Libération...L'identification au personnage est souvent perceptible, notamment par une commune finesse d'esprit et le goût des bons mots.
Avec "Le Diable Boiteux", Sacha Guitry réussit la réhabilitation de Talleyrand parmi les grands hommes français, notamment en matière diplomatique. On revit quelques moments clés de l'Histoire française et européenne au gré des "trahisons" de Talleyrand, et de son magnifique sens de la rhétorique. Guitry fait passer les infidélités de Talleyrand à l'Empereur non par opportunisme mais par souci de la nation et de la paix. Bien que Talleyrand apparaisse pour aussi cynique qu'il est représenté dans "Le Souper", autre superbe film sur les arcanes de la politique et ses subtilités oratoires.
Un film drôle, brillamment écrit sur une page de l'histoire de France revisitée par Sacha Guitry avec le brio qu'on lui connaît.
Une biographie filmée de Talleyrand des plus intéressantes : le propos de Guitry retrace la carrière houleuse et pleine de compromissions de Talleyrand de 1805 jusqu'à la monarchie de juillet en reprenant certains moments historiques clés, comme son rôle d'ambassadeur au congrès de Vienne. Le propos du film semble être le suivant : Talleyrand, dont on fait un portrait élogieux, n'a trahi les régimes successifs dans lesquels il s'est engagé que dans le but de toujours servir la France et lui donner sa chance sur la scène internationale. Républicain, bonapartiste, monarchiste jusqu'à son rôle d'ambassadeur en Angleterre où il plaide pour l'inviolabilité de la Belgique, le film s'illustre par son humour, son respect de l'histoire et la délicatesse avec laquelle il romance tout cela, se permettant même de reprendre, parfois, des paroles historiques, comme celle lâchée par Napoléon : "vous êtes de la merde dans un bas de soie" ! Film à voir, ne serait-ce que par souci de se cultiver.
Une évocation de la deuxième partie de la vie de Talleyrand, du Guitry avec ses qualités (d'excellents dialogues) et ses défauts (de nombreuses longueurs).
Biographie de Talleyrand adaptée d’une pièce de théâtre de Sacha Guitry lui-même, ce qui se ressent totalement au visionnage du film: des dialogues bien écrits et souvent drôles typiques de Guitry, mais joués et filmés de façon très rigide et frontale. Dur à regarder.
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