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    La Poursuite impitoyable
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    126 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Un film coup de poing, l'exposition est longue mais nécessaire et intéressante. Puis Arthur Penn fait surgir simultanément la violence et la bêtise qui conduira au passage à tabac de Brando, puis à cette fabuleuse très longue scène finale. "La foule est la bête élémentaire, dont l'instinct est partout, la pensée nulle part" disait quelqu'un, ce film en est une démonstration éclatante qu'on reçoit en pleine gueule. La direction d'acteurs est un véritable sans faute, même si on est bien obligé d'admettre que Brando domine le lot. On remarquera l'excellence du casting féminin composé outre de Fonda et de Dickinson, de Janice Rule avec ses décolletés plongeants et de Martha Hyer en pocharde. Excellente musique également (John Barry) Seul bémol le couple incarné par Brando et Dickinson est trop parfait, pas le moindre petit défaut, trop intègre, trop juste, trop gentil. L'affubler de quelques menus travers n'aurait en rien nuit à la démonstration, bien au contraire.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    86 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Marlon Brando, Robert Redford, Jane Fonda dans un film d'Arthur Penn. Sur le papier ça claque quand même, en réalité un peu moins malheureusement. Certes les thèmes abordés sont tout à fait pertinents et intéressants et malheureusement toujours d'actualité: bigotisme, puritanisme, racisme, vindicte populaire, justice,... le problème c'est que c'est traîté avec une certaine lourdeur maladroite proche de la caricature (la mamie avec sa bible, la foule en colère constituée de fétards alcoolisés plus pathétiques qu'autre chose,...). Et puis si la fin est tendue, prenante et effectivement impitoyable pour le coup, le reste du film est très lent et mou du genou comme on dit par chez nous: "poursuite" est un bien grand mot. Reste les têtes d'affiche: Redford et Fonda sont impeccables (et tellement beaux) et Brando (pas mal non plus dans son genre) irradie tout de son charisme incomparable.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Alors que Bubber Reeves s'évade de prison avec un complice qui, après avoir volé une voiture et tué son conducteur, l'abandonne, il va être accusé du crime. Peu à peu, il va devoir retourner dans sa ville natale, où l'annonce de son évasion provoque toute sorte de sentiments, et notamment l'envie de vengeance et de lynchage chez certains. Quatrième long-métrage de Arthur Penn et quelle claque ! Magistral de bout en bout, d'une puissance et d'une force presque indescriptible à l'image de cette longue fin qui prend aux tripes et se révèle d'une grande noirceur parfois mystique et souvent fascinante, à l'image du film. "La Poursuite Impitoyable" brille d'abord par sa qualité d'écriture, que ce soit dans le scénario et son déroulement, montrant d'abord l'évadé, puis la vie et la réaction des gens quand ils apprennent son évasion et Penn nous présente une passionnante galerie de personnages, entre la petite amie de l'évadé, tiraillé entre deux amours et qui va tout faire pour aider Bubber, ceux qui veulent le lyncher après une soirée déglingué et très alcoolisé ou encore ce shérif, incarné par un très grand Marlon Brando, qui semble être l'une des figures les plus bonnes parmi ce monde de brutes. Penn dénonce la société Américaine de son époque, entre racisme, haine ou vengeance et se livre à une exploration de la nature humaine. Il met à mal la morale Américaine. Sa mise en scène est brillante, il instaure une tension et nous tient en haleine durant tout le film. Certaines scènes, à l'image de toute la fin ou du passage à tabac de Brando sont puissante et mémorable. L'atmosphère est toujours envoutante, parfois mystique et fascinante et toujours sombre. Outre Brando, qui impose son charisme et sa présence à chacune de ses apparitions, les jeunes Robert Redford et Jane Fonda sont impeccable, tout comme l'ensemble des interprétations. Déjà conquis par le "Bonnie & Clyde" du même Arthur Penn, c'est à nouveau face à un chef d'oeuvre que je me trouve, puissant, fascinant, prenant aux tripes, intelligent et sombre... Magistral.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2017
    Une réalisation très juste, une interprétation parfaite (mais est-ce surprenant avec un tel casting ?), des thématiques passionnantes (la vendetta, le racisme dans les années 60, le pouvoir de l'argent...) ; dommage que le film semble patiner dans la première heure. En effet, on s'ennuie un peu au début pour petit à petit s'intéresser à l'intrigue dans la seconde heure et terminer avec un final à fort suspense.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Arthur Penn, quelques années avant le chef d'oeuvre Little Big Man, réalise La Poursuite Impitoyable. Le scénario est brillamment écrit et peut s'avérer déroutant car il ne s'agit en rien d'une traque monumentale qui s'étend sur tout le film mais plutôt d'une traque quasiment située en arrière plan qui sert de judicieux prétexte pour pointer sévèrement du doigt une classe bourgeoise condescendante, oisive et euphorique qui entretient l'idée qu'elle a les mains propres du début à la fin de l'histoire. L'appréhension de voir revenir dans le village texan le fugitif qu'interprète Robert Redford représente l'angoisse pour les habitants d'être confronté à leur propres démons et à leurs erreurs passées. Au milieu de tout ça, Marlon Brando mène sa barque en tant que policier à la justice indolente et somnambule dont l'apparente fainéantise s'apparente plus à de la complaisance puisqu'il est en charge de surveiller des riches capables de le manipuler à leur guise. La progression est impeccable puisque l'embrasement finale laisse jaillir toute l'absurdité d'un événement où les vainqueurs ont déjà leur nom sur l'ardoise depuis le départ. La réalisation est très honorable, les acteurs s'en sortent remarquablement bien (en particulier Jane Fonda et James Fox qui se démarquent) et la peinture s'avère convaincante puisqu'elle dévoile les aspects les plus sombres d'une mentalité américaine souvent gangrenée et obstinée. Une belle oeuvre.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    186 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Arthur Penn aux manettes quand même, Marlon Brando et Robert Redford sur une même affiche... Disons que sur le papier ça en jette un peu. Le résultat est un peu plus décevant avec un classique plutôt conventionnel et quelques sujets de fond importants concernant le racisme mais traités de manière trop caricaturale à mon goût. Brando est impérial en homme de loi et vole la vedette à Redford un peu en retrait malgré un personnage central. On atteint pas l'élégance et l'efficacité du superbe "Bonnie and Clyde" du même réalisateur.
    Ryce753
    Ryce753

    23 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    C’est pas mal, mais pour ma part, ça n’a rien d’exceptionnelle car le film a sans doute un peu vieilli. Je me suis un peu ennuyé durant la première heure car il y a quelques longueurs et ça met du temps à démarrer. La suite est meilleure plus particulièrement la scène finale. Parmi les acteurs, je retiendrais juste la performance de Marlon Brando qui est fascinante. Celui-ci est posé, convaincant et il donne de la profondeur au shérif Calder. Il y a aussi des thèmes étonnamment modernes et percutants pour l’époque comme l'adultère, l'échangisme, l’ivresse collective, le racisme et le fait de vouloir faire justice soi-même. Bref, la bêtise humaine dans toute sa splendeur et qui n’a malheureusement que peu changée. A voir une fois mais sans plus.
    Don Keyser
    Don Keyser

    75 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    Doté d'un scénario extrêmement bien écrit, "La Poursuite impitoyable" entraîne le spectateur dans une histoire infernale qui atteint son apogée avec le final. De ce fait, la réalisation est très intéressante en imposant un rythme vraiment soutenu. Par ailleurs, les acteurs sont totalement convainquants tel Marlon Brando (époustouflant). Ainsi, le film divertit et captive entièrement le public grâce à des scènes cultes et dramatiques comme le lynchage de Brando.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un film dur, puissant, courageux et juste, malgré quelques longueurs dans le final. Un portait sans pitié de l'Amérique de la fin des années soixante dont le message est toujours d'actualité.

    Le magnifique personnage interprété par Marlon Brando, excellent, n'est pas sans rappeler celui de Gary Cooper dans "Le train sifflera trois fois". Face à un tel talent, Jane Fonda, bonne et très belle comédienne, et Robert Redford peinent à se mettre en évidence. Il faut oser et regarder ce film, avec courage!
    caro18
    caro18

    178 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Une poursuite impitoyable, certes, mais plutôt longue et ennuyeuse.
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Arthur Penn montre la face cachée de gens qui dans un certain contexte peuvent devenir une foule avide de sang. La poursuite impitoyable est un film sombre et voilent sur la nature humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    L’atmosphère créée vous enivre, vous étouffe, vous glace, jusqu’à provoquer le choc et le malaise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Arthur Penn joue la provocation au maximum en tapant tout azimut sur les habitants d'une ville du texas. Evidemment avec les années qui ont passé le film n'a sûrement plus la même force, du moins jusqu'à l'emballage final ou ça cogne encore fort.
    Aujourd'hui on peut juste regretter que le casting énorme ne soit pas mieux utilisé, d'ailleurs c'est Janice Rule qui se paye le luxe de mener le bal avant que Brando ne reprenne les clés du camion.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un drame passionnel et terriblement lucide sur la nature humaine,ingrate et intolérante. Arthur Penn,dans ses grandes heures,est parvenu à faire le lien entre le cinéma hollywoodien classique et le Nouvel Hollywood. En résulte des œuvres singulières et puissantes comme cette "Poursuite Impitoyable"(1965). Dans une petite ville du Sud des Etats-Unis,l'évasion d'un prisonnier du coin fait ressurgir toutes les haines raciales chez une communautés de gens désoeuvrés et désaxés. Entre l'entrepreneur local autoritaire,le shérif apathique,les femmes désireuses de tromper et les petites frappes sur le retour,le malheureux évadé(Robert Redford,dans ses brillants et ténébreux débuts)n'a aucune chance... Si la rythmique du film n'est pas celle voulue par Penn(un peu trop piano à son goût),elle suffit néanmoins à provoquer des frissons,notamment lors du passage à tabac de Marlon Brando(toujours grandiose et grandiloquent)ou de la scène finale sous les flammes d'une casse de voiture. L'émotion,d'abord contenue,finit par exploser au gré de ces injustices,de ces jugements hâtifs et de ces gens aux actes innommables. Pessimiste et imparable.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    32 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Arthur Penn est un metteur en scène américain connut pour sa réalisation de Bonnie & Clyde, chef d’œuvre indétrônable du film de gangster sanglant et virtuose. Tourné avant ce dernier, La poursuite impitoyable reste tout de même l’un des sommets de sa filmographie, malgré le reniement de son auteur mécontent de ne pas avoir pu assurer un contrôle total sur le montage. Il est vrai qu’on est loin des fulgurances de découpage de la violence de Bonnie & Clyde, mais le film présente tout de même un aspect visuel recherché, à commencer par une photographie somptueuse qui en met plein les yeux lors de la séquence d’ouverture magistrale, déjà annonciatrice d’une œuvre puissante, avec ses teintes âcres qui se heurtent dans l’obscurité …On découvre alors un film ponctionné d’un rythme calculé entre l’action et les dialogues destinés à prendre le revers sur la poursuite, la psychologie devenant alors la boîte à suspense la plus efficace au devant de toute poursuite traditionnelle. L’interprétation grandiose attise les sentiments d’injustice et de révolte qui s’éveille dans nos cœurs de spectateurs face à ces ébattements de masses, causés par l’alcool, l’ennui, les déboires de richesse, l’aveuglement populaire parfois volontaire dans l’objectif de briser la monotonie de la vie de dandy…on est pas loin de l’implacable Fury de Fritz Lang, le tout étant doublé d’une trame policière palpitante qui ne donne pas l’impression d’être au service de cette étude de mœurs. Marlon Brando campe un shérif désabusé de manière si convaincante qu’il peut prétendre au titre de meilleur acteur pour cette Poursuite impitoyable pourtant remplie à craquer de performances mémorables (Robert Redford que l’on voit peu mais cela lui suffit largement pour tenir tête aux autres, Jane Fonda touchante, Edward G. Marshall en père possessif, et je ne peux résister à l’envie de citer Henry Hull, qui a la trempe de ces acteurs qui écument avec talent tellement de rôles secondaires que leur figure apparaît partout, voire perce un jour en tant que vedette comme l’a fait Lee Van Cleef dans Et pour quelques dollars de plus…). L’étouffement prématuré que l’on ressent face au nœud coulant que serre lentement le drame autour de notre gorge se pose en brouillon du futur schéma narratif crescendo de Bonnie & Clyde. Avec ces deux films on peut sans problème considérer Arthur Penn comme un des plus grands spécialistes du crescendo dramatique réaliste et sans concession. On finit écœuré, brisé et décimé devant la destruction ravageuse du final d’une crédibilité étonnante. N’importe qui aurait pu participer à ce feu de joie, des personnes de notre entourage, nous même en étant bien imbibés si on ose se l’avouer. Ces ressentis n’occultent en aucun cas la tristesse et l’empathie qui nous frappent envers les protagonistes piégés à leur propre jeu. Un grand film, un classique qui n’est pas cité à tout bout de champ dans les chroniques de l’histoire du cinéma mais à dès mon premier visionnage il m’est devenu indispensable.
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