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    La Poursuite impitoyable
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    126 critiques spectateurs

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    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    113 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    La violence ici est sourde, latente, tous ceux qui ne pensent pas comme cette communauté d'habitants extrêmes sont bannis, humiliés et violentés. C'est aussi un film sur l'injustice profonde où seuls règnent les préjugés afin de rester comme avant, dans l'ancien monde. Même la loi est considérée pour eux comme régressive. En fait on est en plein western à l'ancienne dans un village de hors la loi où le Marshall a été refoulé. On n'est pas loin de "La cible humaine" de Henry King et par certains aspects de "Shane". Mais la force de Penn est de situer le film dans un monde contemporain vulgaire, obscène, où l'on assiste à une folie collective effrayante et qui n'est hélas pas éloignée de ce que nous vivons aujourd'hui. Le film montre que tout peut déraper d'un moment à l'autre, devenir crime, lynchage, comme un phénomène expiatoire censé exorciser tous les maux d'une humanité restée encore barbare. Penn est allé plus loin encore dans "Little Big man" où les indiens ne sont plus de simples silhouettes comme dans les films d'avant mais des personnages à part entière qui sont au premier plan et dont le massacre nous fait encore plus prendre conscience de l'horreur, du génocide subi par la nation indienne.
    Pierre K.
    Pierre K.

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Un excellent thriller dans la moiteur de la nuit texane signé Arthur Penn. Avec une distribution excellente (Jane Fonda, Robert Redford dans un de ses premiers rôles, Robert Duvall, Edward Fox, E.G. Robinson, Bruce Cabot, Clifton James et Angie Dickinson) sur une musique signée de Lalo Schifrin, ce film raconte une histoire américaine où comment la famille si "traditionnelle" soit-elle, ne peut pas grand chose face aux accidents de la vie, quand la reproduction sociale s'interrompt. Comment dans une petite ville, l'entresoi peut avoir raison des meilleurs esprits... Ce film, annonce Easy Rider, Bonnie and Clyde et toutes les critiques sociales du Nouvel Hollywood.
    judy55
    judy55

    47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Un excellent classique inspiré sans aucun doute par l'univers d'Elia Kazan (La Rivière sauvage par exemple mais aussi des allusions directs à des scènes précises de Sur les quais dans lequel a joué Brando près de 10 ans avant...)
    Une histoire prenante, des personnages parfois très complexes (celui de Redford par exemple) Le jeux de miroir entre les différents personnages est aussi particulièrement intéressent.
    Le film nous présente une petite ville où la morale et la justice sont mortes: un décors donc pas très réaliste mais qui n'a pas la prétention de vouloir l'être. En effet cette ville est plus symbolique qu'autre chose, elle est plutôt un théâtre, une distopie, un tableau qui reflète malheureusement beaucoup d'aspects de notre société.
    Je conseille vivement ce film au casting impeccable!
    Criticman17
    Criticman17

    7 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Quel casting! Ce film vaut déjà le détour juste pour le casting. Ensuite, il y a un scénario bien ficelé d'une maîtrise exemplaire.Arthur Penn parvient à nous tenir en haleine tout au long de la poursuite. Le film montre une société irresponsable et violente où l'injustice règne. les acteurs et actrices y jouent très bien, la mise en scène et le scénario sont très bons aussi. A voir absolument.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2018
    La première partie de La poursuite impitoyable se révèle assez classique. Bien réalisée, elle gomme avec efficacité les aspects théâtraux de la pièce source dont Horton Foote était l’auteur. Ainsi, l’unité de lieu qui frappe souvent les adaptations au cinéma des pièces de théâtre est ici imperceptible. Cette entame permet aussi de voir Marlon Brando incarné avec puissance et énormément de charisme un shérif débonnaire. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Sur un faux rythme bien mal annoncé par la traduction française du titre, Arthur Penn dépeint l'Amérique profonde des 60's, entre débuts de la libération sexuelle et vieilles résurgences du Far West. Le Texas ne sort pas grandi de ce film, entre ses seconds couteaux racistes et alcooliques, ses jeunes qui se fichent de tout et l'aveuglement général des citoyens sur leur propre vie. Plus une étude de mœurs qu'une véritable chasse à l'homme, nous avons toutefois affaire à un beau film, bien porté par ses acteurs et plein de nuances et de subtilités, avant qu'éclate totalement la sauvagerie dans le final.
    zorro50
    zorro50

    117 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Bien entendu, ce film est un chef d'œuvre, c'est indéniable, mais il se peut qu'un public trop jeune ne s'en rende pas compte. Le grand cinéaste Arthur Penn est au mieux de sa forme et le scénario de ce film est ciselé par un orfèvre. La distribution vaut 5 étoiles à elle seule car elle compte une douzaine de stars au moins, dont 3 monstres sacrés, Marlon Brando, Jane Fonda et Angie Dickinson, car à l'époque on ne plaisantait pas avec le casting même pour les seconds rôles. En plus de cette pluie d'étoiles, il y a aussi Robert Redford jeune acteur de télévision encore presque inconnu qui trouvait là le rôle qui allait le révéler au grand public avec "Daisy Clover" & "Propriété interdite", 2 films dans lesquels il donnait la réplique à Natalie Wood. C'est vrai que le film est un peu long mais il fallait au moins cela pour amener les spectateurs à méditer sur tous les aspects de l'histoire, sur tous les comportements des personnages ainsi que sur le dénouement sujet à controverses. En ce qui me concerne, j'ai vu ce film dès sa sortie en 1966, je l'ai revu depuis, une dizaine de fois, et j'avoue qu'il m'arrive encore aujourd'hui d'y réfléchir comme au premier jour.
    Jiminou76
    Jiminou76

    7 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2018
    On parle de poursuite, mais c'est l'effet huit clos dans cette petite ville américaine qui passionne. Dans cette entre deux historique de la libération sexuelle / opulence du samedi soir et l'atmosphère tout juste fin far west sa ville et son shérif... De l'alcool, des armes, et le n'importe quoi de l'être humain.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    A l’annonce de l’évasion d’un prisonnier, une chasse à l’homme s’organise au sein même de la ville de son enfance, alors en émoi. Avec « la Poursuite Impitoyable », Arthur Penn dresse un portrait peu flatteur de ses concitoyens et de la nature humaine en générale. La dernière demi-heure est particulièrement intéressante mais pour y arriver, c’est quelque peu bancal et un brin longuet. La distribution du film a par contre une sacrée belle gueule.
    Housecoat
    Housecoat

    124 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Une page de l'histoire du cinéma se tourne. L'âge d'or d'Hollywood touche à sa fin et la période sombre que vit les Etats-Unis inspire des nouveaux réalisateurs à refléter leur société troublée à travers des films provoquant. Le premier grand pas vers cette nouvelle ère sera faite par qu'Arthur Penn, admirateur de la Nouvelle Vague Française qui va insuffler avec La Poursuite impitoyable une bouffée d'air frais dans le cinéma Américain. Un détenu s'est évadé et les habitants d'une petite bourgade redoutant son arrivée en pleine nuit de débauche vont provoquer des conséquences imprévisibles dans le déchaînement de leurs passions. Ce qui fait fonctionner toute cette machine impitoyable s'avère être les habitants de la ville qui s'avèrent infiniment plus vicieux que le pauvre prisonnier Bubber Reeves qui ne cherche qu'une échappatoire, cette société malfamée étant en réalité la véritable responsable de ses malheurs. Toutes personnes lié à l'évadé cachent des secrets qu'elles croient dissimulés mais dont tout le monde a connaissance en raison de l'absence de pudeur des individus les plus douteux contrairement aux personnes vertueuses forcés de les subir, l'évasion de Bubber n'est rien de plus que l'étincelle qui met le feu aux poudres pour présenter un chaos qui ne demande qu'à être libéré avec tout les dégâts que ça impose. Un flamboiement filmique annonciateur de la période qui verra naître parmi les plus grandes légendes du cinéma Hollywoodien. La révolution est en marche.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Magnifique film d'Arthur Penn sur les dangers de la mauvaise communication, des mouvements de foule et des informations prises telles quelles sans critique. Pour moi le meilleur rôle de Marlon Brando dont le personnage s'impose d'autant plus qu'il est sobre. Une histoire transposable n'importe où et à n'importe quelle époque (malheureusement).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Même si l'action en première partie n'est pas trop au rendez-vous, la suite est tout autre chose et la chute excellente. La poursuite Infernale un film prenant, sombre et poignant avec un casting à la hauteur. Un homme qui s'échappe de la prison pour retourner chez lui mais dont les habitants de la ville ne l'entendent pas de la même façon : Ici la méchanceté humaine de ce village Américain va conduire au désastre et à la tragédie, un film qui montre aussi que les rumeurs peuvent anéantir une famille mais ils montrent surtout la bêtises humaines.
    Une chasse à l'homme qui se fait donc dans la deuxième partie du film essentiellement avec un rythme un peu plus important et on l'on assiste à une atmosphère étrange et de tension qui règnent de plus en plus dans cette ville ou chacun fait sa loi et le shériff est mis à mal aussi dans tout ça et complètement dépassé.

    Un agréable moment, l'histoire est passionnant avec un démarrage en douceur mais un finale époustouflant et bien ficelé. Je l'ai découvert par hasard et je ne regrette pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2016
    Puissant et noir. Du très grand cinéma. Pas un plan de trop. Un portrait de l'Amérique vitriolé, entre racisme et débauche. Bizarrement, c'est peut-être Redford qui est le moins à sa place la-dedans en repris de justice impeccablement méché. Mais Brando, waouh, Brando !
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    120 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2016
    Une véritable tragédie sociale où le réalisateur détecte avec acuité les aspirations de toutes les couches du tissu social et le malaise d'une société dans une petite ville du Texas. A travers une chasse à l'homme, le film observe la montée de la violence chez des citoyens à priori sans histoire ou désoeuvrés qui n'ont plus que ce moyen expiatoire pour s'imposer dans le rang social. Cette montée de la violence arrache les habitants à leur torpeur et à leur conformisme, déchaînant les sentiments refoulés, le fanatisme, l'exclusion et les passions. Pour tenter d'endiguer la folie de ce microcosme de l'Amérique moderne, le sheriff incarné par un Marlon Brando des grands jours, reste hélas impuissant. Le reste du casting est exceptionnel jusque dans les petits rôles. Arthur Penn signe ici un de ses grands films, en dénonçant non seulement le racisme latent et le goût pour une violence collective et aveugle, mais aussi le pouvoir corrupteur de l'argent et la fragilité de l'empire d'un potentat local. C'est donc une description au vitriol de l'Amérique de Lyndon Johnson, un film d'une grande puissance au réalisme brutal.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Une bourgade au Sud des Etats Unis, un samedi soir festif va mal tourner. Dans l’après-midi, un jeune du coin s’est évadé de sa taule. Pas très dangereux, semble-t-il ; mais un beau prétexte pour embraser des esprits bourgeois de blancos souvent bien éméchés. Le shérif, garant de la loi, va devoir s’interposer devant cette traque à l’homme et un lynchage programmé ; quitte à y laisser de sa santé… Que c’est sympa le Sud des States !!!
    Le grand Arthur Penn, un des pionniers du nouvel Hollywood, commence à poser les jalons, avec ce film, du virage pris par le cinéma outre atlantique. Suivi ensuite par Cimino, Friedkin, Coppola ou Peckinpah ; l’âpreté et la critique frontale de ce que devient l’amérique constituera cette nouvelle vague US. L’an suivant Penn réalisera un de ses chefs d’œuvre « Bonnie and Clyde » puis après « Little big man ».
    L’ambiance dans ce film reste malgré tout très classique et s’apparente beaucoup au western. Un shérif, seul garant de l’intégrité, la tolérance, l’humanité et la justice tel était déjà le sujet de « Le train sifflera trois fois ». L’intérêt du film repose alors essentiellement sur le portrait au vitriol qu’il dresse de cette société blanche américaine décadente. Commençons par les individus qui la composent ; lâches et agressifs ; avinés et racistes. spoiler: La première scène du film donne le ton, une jeune femme noire et son fils passent en voiture devant un cadavre de blanc et la mère dit : « Tourne la tête. Regarde devant toi. Il faut les blancs régler les problèmes de blanc. ».
    Penn dit clairement que l’on va voir ce qui déconne dans le merdier créé par les blancs. L’ « American Dream » réduit les bourgeois à une condescendance qui peut vite s’enflammer dans le désœuvrement alcoolisé d’un samedi soir. Car Penn situe son film sur un espace-temps réduit ; une soirée. Et sur la société, Penn pose de manière directe la question du port d’armes, la corruption des forces de l’ordre, l’alcoolisme mondain, la sexualité libérée, la discrimination raciale,… suivi par une distribution de premier choix.
    Frontal, oui, peut-être trop ; çà manque parfois de subtilité. Bertrand Tavernier, docteur es ciné, dit de ce film : « désastreux », œuvre redondante écrite dans un style préhistorique », « effets pachydermiques », « que de stupidités ! ». Penn était aussi très déçu du résultat final.
    Le sujet était intéressant, la critique bien sentie, film rude et pamphlétaire sur une société décadente… mais pour reprendre Tavernier « effets pachydermiques ».
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