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ManoCornuta
276 abonnés
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5,0
Publiée le 17 novembre 2017
Comédie phare des années 80, ce film réussit une improbable et parfaite synthèse entre clichés du film noir et esprit des cartoons. C'est un spectacle quasi permanent, de très haute volée, où la magie de l'animation réalise ici des prouesses pour permettre une interaction entre dessins et personnages réels. On s'amuse d'un bout à l'autre, à grand renfort de scènes cultes. Bob Hoskins trouvait là l'un de ses rôles les plus emblématiques, dans une ambiance années 30 parfaitement restituée. On se régale à compter les clins d’œil, les vannes et petits détails qui parsèment chaque image. Inoubliable et toujours savoureux malgré les années qui passent.
Vous qui avez pendant votre enfance (et peut-être encore maintenant ?) dormi avec votre peluche Mickey et/ou Minnie, qui passiez des heures devant les aventures de Titi & Gros minet ; n’avez-vous jamais rêvé d’entrer dans leurs univers ? C’est chose faite avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? qui mélange animation et personnages réels, un mariage détonnant qui fait que ce film est vraiment à part. Comment ne pas être nostalgique quand Bob Hoskins côtoie à la fois Donald, Betty Boop, Droopy ou encore Bugs Bunny, comment résister à la généreuse Jessica Rabbit ? Coté effets spéciaux, c’est de la vieille école mais le résultat reste encore de bonne facture et c’est donc un véritable plaisir que de voir et revoir les aventures de ce lapin déjanté. Et si un jour on le voyait revenir ?
De la même façon que Mary Poppins, Qui Veut La Peau De Roger Rabbit? mélange prise de vue réelle et animation : un challenge technique brillamment relevé, même si le résultat n'est pas parfait. Ce qui fait également l'originalité de ce film, c'est le fait d'avoir mixé un film familial avec un film de gangsters. Il est en effet assez rare d'entendre une ambiance jazz dans un film pour enfants! Le film inclut également une multitude de personnages de la Warner, à laquelle il rend hommage, dont Titi et Bugs Bunny. Côté casting, Christopher Lloyd, qui joue le rôle du méchant, est bien flippant. Soulignons enfin la présence de Jessica Rabbit, l'un des personnages les plus glamours de l'histoire de l'animation. Globalement, ce long-métrage de Robert Zemeckis s'adresse plutôt au très jeune public mais reste assez original dans son genre.
Un très bon film qui mélange animation et prise de vue réel. L'animation est au top, l'histoire complètement barré totalement dans le thème des toons avec une bonne dose d'humour ! Le film a pas pris une ride !
J'ai vu ce film au moins 3 fois et je ne m'en lasse toujours pas. Ce qu'il est bon! Le rythme, les acteurs, l'humour, rien est à jeter dans ce film déjanté avec d'excellents visuels qui étaient une prouesse à l'époque! Je dis bravo à Zemeckis une fois de plus pour avoir réalisé un film aussi drôle, si bien écrit et bourré de références!
On ne fera pas le difficile et l'impasse sur la technique et la réalisation qui est d'une précision impeccable avec un Robert Zemeckis au plus haut de sa forme dans cette comédie qui fait le pari de réunir l'ensemble des "héros" qui ont bercés notre enfance (les cartoons de la Warner et les personnages de Disney) dans des scènes follement jouissif et réjouissante pour l'âme d'enfant que nous avons gardé oubliant malgré tout le scénario bien alambiqué pour le jeune public. On est donc face à une oeuvre originale sur le plan de la technique et des idées mais malheureusement en difficulté pour ce qui est de l'écriture et des personnages humains. Et c'est certainement là le véritable problème, c'est qu'on nous pose des formes vraiment sympathiques (intro excellente et hilarante, Donald vs Daffy etc...) sur un fond qui est décevant. Cela reste néanmoins une bonne comédie familiale, pionnière dans ce qu'elle entreprend de concevoir. Correct.
Ce film de 1988 qui marie prises de vue réelles et images d'animation n'a pas pris une ride. Les images d'animation – bourrées de références aux cartoons sur une période d'une cinquantaine d'années – sont géniales et la jonction avec le monde des humains est parfaite. Dans une atmosphère hollywoodienne des années 50 magnifiquement reconstituée, les acteurs Bob Hoskins et Christopher Lloyd nous offrent des prestations de légende. Un bonheur.
A la fin des années 80, Robert Zemeckis a voulu remettre au goût du jour le mélange film live/dessin animé. Procédé qui a fait le succès de certaines productions Disney. Cependant, son approche se veut plus adulte (ici pas de féerie spoiler: mais une sombre histoire d’adultère, de meurtre, de destruction des Toons et de leur ville !). Malgré des difficultés pour entrer dans l’histoire, j’ai beaucoup aimé le générique cartoonesque d’anthologie, Bob Hoskins en détective privé qui (au départ) spoiler: ne porte pas les Toons dans son cœur, la sublime femme du lapin (à tomber !), les personnages (et les accessoires) de dessins animés venus aussi bien de chez Disney que de chez Tex Avery, le juge et sa dangereuse « Trempette », les méchantes fouines , les révélations finales… Le lapin, lui, m’a légèrement agacé par son côté foufou. Mais ce film n’en demeure pas moins une curiosité unique en son genre, à voir ou à revoir.
Premier film alliant animation et images réelles, "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" est un film fort divertissant avec des personnages (humains comme toons) fort amusants et des gags qui ne nous font pas exploser de rire mais tout au moins souvent sourire. Si l'histoire reste assez convenue, on note tout de même quelques petites trouvailles sur le plan scénaristique, comme par exemple un méchant toon déguisé en homme lui aussi méchant (tiens tiens coïncidence ?). Et puis soyons honnêtes, cela nous rappelle notre enfance : particulièrement le pays des toons, où l'on retrouve Donald, Daffy, Dingo, Mickey et tous les héros de notre enfance. Côté technique, la prouesse de faire cohabiter deux types d'images aussi différentes l'une de l'autre mérite d'être signalée : on se prend rapidement au jeu et on oublie vite que le film a déjà 26 ans. Innovant et attrayant.
Un film qui n'a pas pris une ride et ceux malgré ces 25 ans ! Toujours aussi sympathique à suivre, mais je suis moins sensible aux burlesque qui nous est offert ... Un bon moment tout de même.
Tout d'abord la première chose qui saute aux yeux c'est la prouesse technique du mélange de film photographiant un plateau avec des acteurs en chair et en os et de dessin animé qui fait merveille encore aujourd'hui. Ensuite on comprend qu'il ne s'agit pas uniquement d'un film pour enfants car il dénonce les méfaits du modernisme à outrance avec la volonté de construire plus, de servir de la nourriture décongelée, du fast food, et de privatiser les services publiques au détriment de la joie d'être ensemble. Sans oublier la justice, qui se sert de son pouvoir pour exécuter à tout va, et spécifiquement les cartoons en s'alliant à des personnes peu recommandables. Plaidoyer conte la peine de mort ? Pour la tolérance ? C'est certain. Car ne nous y trompons pas : il s'agit bien de discrimination et de stigmatisation de la différence dont il est question ici. Jessica Rabbit le résume bien en deux phrases : "Je ne suis pas mauvaise, j'ai été dessiné comme ça" et quand on lui pose la question pourquoi elle aime Roger Rabbit :"Il me fait rire". Le sourire est est le point central des toons de Toontown qui vous le chantent dès votre entrée dans leur ville loufoque. Bob Hoskins est formidable comme à son habitude et tous les seconds rôles sont solides. La musique d'Alan Silverstri soutient bien l'action du film. Un film amusant, qui souffre par moment d'une certaine lenteur dans le récit, qui toutefois ravira un large public.
Il s'agit d'un film culte !, totalement indémodable celui ci est de très grande qualité. L'histoire relativement simple reste toujours aussi attrayante, la réalisation toujours aussi bonne. Le véritable atout est la prouesse technique de l'époque mélangeant film et dessin animé ou plutôt incruster des personnages de dessin animé dans un film. Certes quelque éléments viennent s'ajouter au fait que le film date, m'enfin quand même c'est vraiment minime. De toute façon quand on regarde ce film sa passe totalement inaperçu de part le reste qui est tout simplement magique. UN véritable classique qui mérite sa place dans toute vidéothèque et qui le restera encore un sacré moment. Tout simplement génial
Une merveille à tout niveau, une technique d'exception d'une rare maitrise pour son époque, mise au service d'un scénario hybride mêlant humour, film noir et dessin animé dans un ballet de virtuose ...
Entre un Roger Rabbit désastreux et attachant de maladresse de vaudeville, une Jessica Rabbit qui vole la vedette lors de ses trop rares apparition, un Eddy Valliant bourru et crédible, il ne manquait plus que Christopher Lloyd, terrifiant de bout en bout dans le rôle du glacial, méthodique et surprenant Juge Demort ! Un casting parfait, une animation impeccable, un humour qui fait souvent mouche en ne négligeant pas la part d'absurde et d'excessivité du monde des Toons sans perdre de vue la cohérence du scénario ...
Que dire de plus de cette petite pépite ? Pas grand chose je crois ... et ce cynisme à l'évocation de l'autoroute ... splendide.
J'adore ... mais à terme, ne serait-ce pas une erreur de le cataloguer en film d'enfant sur le principe de la seule présence de personnages de dessins animés ? Pas que ça me pose soucis ...
Des cartoons, des gangster, du sexy, de l'humour, du policier et des effets spéciaux d'une pure merveille. En essayant de savoir qui veut la peau de Roger Rabbit, on côtoie ici le génie du début à la fin !
Le mariage d'acteurs réels et de personnages animés avait bien été tenté dans des séquences isolées (notamment dans Mary Poppins), mais jamais à ce niveau. Ici, ça atteint un degré de perfection inégalée, l'insertion des personnages devant paraître extrêmement réaliste ; une première dans l'histoire du cinéma. Mais Zemeckis ne mise pas que sur les prouesses des studios Warner et Disney associés intelligemment, derrière le côté technique de cet habile mélange, on trouve aussi un scénario bien ficelé de film noir, des personnages soigneusement pensés, et surtout c'est un film hilarant, un feu d'artifice non-stop où les gags les plus absurdes ou les plus fous se succèdent dans une loufoquerie des plus réjouissante, avec la joie de retrouver les plus célèbres héros de cartoons. Le réalisateur offre un supplément d'originalité à toute cette agitation, et dont certaines scènes sont vraiment à se pisser aux culottes (notamment la scène d'ouverture, avec la sortie du décor de Baby). Un grand classique du film de distraction.