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Eowyn Cwper
121 abonnés
2 039 critiques
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4,0
Publiée le 7 septembre 2016
Même trente ans après sa sortie, Roger Rabbit a encore de quoi épater la galerie par son style unique qui mélange animation et cinématographie comme aucune autre oeuvre ne l'a fait, pas même certains Minimoys. Le tout est orchestré par Robert Zemeckis, dont il est bien connu qu'il ne fait pas du cinéma, mais des chefs-d'oeuvre. Et en tant qu'artiste du chef-d'oeuvre, il n'avait pas particulièrement pour devoir de tirer les ficelles d'une réalisation si étonnante. En plus, sa date de sortie est idéale pour la façon dont le film a vieilli : il est encore tout à fait indiqué pour aujourd'hui et n'a vieilli pour aucune génération. Les astuces pour mélanger des objets réels et des personnages animés sont parfois risibles, mais globalement excellentes, et leurs dérapages sont attendrissants. Distrayant et drôle pour toutes occasions, un film inusable, garanti résistant au temps et aux visionnages répétés.
Des années après, ce film a conservé toute sa magie et sa fraîcheur. Ce film qui reprend les codes du film noir en les mélangeant à ceux du cartoon est tellement superbement réalisé qu'on n'a aucun mal à entrer dans cette histoire et à s'y laisser entraîner. Et puis il y a le personnage de Jessica, que les scénaristes ont rendu intelligente et tellement troublante. Certains croient encore qu'il s'agit d'un film pour enfants, les pauvres ! Chef d'œuvre !
Qui veut la peau de Roger Rabbit ? réalisé par Robert Zemeckis en 1988. *Les points que j'ai appréciés → • L'univers réel qui se confond bien avec l'univers des toons • Christopher Lloyd
*Les points que je n'ai pas appréciés → • L'histoire qui est un peu tirée par les cheveux (oui même si c'est un semi-cartoon je suis un peu déçu
*Conclusion → J'ai aimé, c'est original et bien pensé. 7/10.
Un pari risqué avec ce film ou se mélange cartoons et êtres humains. Malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur... L'histoire n'a rien d'exceptionnelle, chose qui aurait pu passer inaperçue si le rire avait été au rendez-vous. Et non! Un ou deux sourires tout au plus, pas de quoi égaler les animés cartoons de notre enfance!
Robert Zemeckis réunit des personnages réels et d'animation. Le regretté Bob Hoskins interprète un policier grincheux qui a perdu le sens de l'humour. Christopher Lloyd tient le rôle du vilain toon sous une enveloppe humaine. Roger Rabbit est accompagné de Mickey , Donald ,Pinocchio, Bugs Bunny, etc...
Et pan ! Pas "pan" comme Panpan, non. "Pan" pour les 5 étoiles que je donne de bon cœur à cette question. Oui, je vous le demande : qui veut la peau de Roger Rabbit ? Pas moi !!! Non, non et non, parce que j’en redemande. Et j’ai beau attendre, ça ne vient pas. Il y a un 2, mais je ne sais pas si c’est un projet ou si il est passé totalement inaperçu. D'ailleurs je ne suis pas sûr qu'il serait vraiment utile. Robert Zemeckis a eu pourtant la bonne idée de reprendre le concept révolutionnaire créé, ou (à défaut de certitudes) rendu célèbre par les studios Disney avec "Mary Poppins". Avec plus d’action et de cascades. J’avais vu le making of et il faut saluer la performance de Bob Hoskins car se jeter (ou être projeté par un filin, je ne me souviens plus trop) dans les poubelles sous le regard de personnages imaginaires, ou encore à donner des répliques à… personne, ben ça ne devait pas être très aisé. Nous sommes en 1988, et on ne peut être qu’admiratif devant les prouesses techniques utilisées pour incorporer des personnages de dessins animés (les toons) dans un monde réel et donner le change aux vraies personnes. Mais il faudra aussi saluer Christopher Lloyd, inquiétant et détestable à souhait dès sa première apparition jusqu’à la dernière. A lui tout seul, il est presque un toon ! Tout commence comme un vrai dessin animé, avec Roger Rabbit et Bébé Herman en 1ère ligne pour nous servir un vrai cartoon digne des productions Looney Tunes qui ont bercé mon enfance. Pour ceux qui ne connaissent pas, les premières surprises ne vont pas tarder à arriver, puisque nous nous rendons compte que nous sommes simplement au beau milieu d’un tournage qui n’offre pas entière satisfaction, et il suffit de lire le synopsis pour savoir pourquoi. L’enquête menée par Eddie Valliant va se révéler plus compliquée que prévue, ce qui va donner lieu à d’innombrables scènes truculentes, basée qu'elle est sur un couple invraisemblable : un lapin (Roger Rabbit) marié à une diva au glamour incroyable, typée années 50, j’ai nommé Jessica Rabbit, renvoyant du même coup au placard des personnalités toonesques comme Betty Boop. En dépit de ce que pensent certains internautes, "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" ne vieillit pas, dans le sens qu’il est mené comme un vrai film policier dont l’intrigue se passe dans les années 40 (1947 pour être plus précis), tout en incorporant des scènes résolument toonesques et l’humour qui va avec. De plus, la musique d’Alan Silvestri sent bon l’époque. Alors ce mélange de vieille époque et de tournage façon cartoon rend ce film carrément intemporel. La preuve est que mes enfants l’ont grandement apprécié et qu’il est toujours plébiscité par le public. Robert Zemeckis a placé la barre tellement haut que personne après lui n’a vraiment osé reprendre le concept. Seulement détourné, avec l’incorporation plus courante d’animaux à qui on donne la parole ("Stuart Little", "Alvin et les Chipmunks" et j’en passe). Car le réalisateur a signé un film culte, un vrai chef-d’œuvre pour toute la famille dont on ne se lasse pas, un film pouvant porter tous les superlatifs positifs, mais dont je laisse la propriété à tous les internautes qui sont passés avant moi. Tout ce que je peux dire, c’est qu’au même titre que "Mary Poppins" (qui est d’un genre bien différent puisque c’est surtout une comédie musicale), c’est que nous ne sommes pas prêts d’oublier "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?".
Excellente comédie avec de bons effets spéciaux mêlant les personnages animés à la réalité. Beaucoup d'humour et de termes très bien trouvés, notamment la fameuse "trempette". Le personnage de "Roger" est à tomber ! Il est parfaitement idiot et donne d'excellentes répliques. Attention, le film est à réserver aux adultes, spoiler: surtout quant au final avec Christopher Lloyd qui joue les méchants et qui "fond" .
Découverte avec beaucoup beaucoup de retard de ce Roger Rabbit. Le mélange animation, images réelles est vraiment incroyable, j'ai été beaucoup moins sensible à l'humour et l'histoire, peut-être car les toons ne me sont pas très familiers. Encore un Zemeckis qui ne me touche pas trop.
Zemeckis, réalisateur que je vénère pour Forrest Gump (ni plus ni moins que mon film préféré) a réalisé une prouesse technique pour l'époque en mélangeant notre univers (le vrai monde de la réalité véritable) avec celui des cartoons, dans lequel on retrouve personnages Disney et Looney Toons. Les effets spéciaux du film sont vraiment réussis et rendent crédible ce mélange, l'histoire rend hommage aux vieux films noirs tout en y ajoutant le côté WTF des toons (le passage dans Toonville est un grand moment de n'importe quoi) et donc de l'humour. J'adore le concept du film, toute l'idée d'emprunter les codes du film noir, avec le détective en pardessus (le regretté Bob Hopkins dans son meilleur rôle), et d'aller au bout de son délire, en faisant carrément des toons des acteurs de cartoons, qui ne meurent pas et ne souffrent pas... Moi je trouve ça génial. Parmi les qualités du film on a aussi Christopher Lloyd, inoubliable dans la peau du juge De mort, cruel et effrayant. Une prouesse technique, un film familial qui ravira les gosses (mais pas trop jeunes quand-même, le film est assez "sombre" par moments).
Une bonne comédie sympathique en hommage aux cartoons de notre enfance. Plonger les toons de notre enfance dans un monde et une histoire adulte avec des problèmes d'adultes, voilà ce qui rend toutes les situations tordantes à l'image de ce pauvre Roger Rabbit qui soupçonne sa femme, la belle Jessica, la pépée du coin, de le tromper. Le point fort du film est évidemment le personnage de Valiant, incarné brillamment par Bob Hoskins. Détective désabusé, misérable et alcoolique qui n'aime pas les toons, son frère ayant été tué à cause d'un toon qui lui a balancé un piano sur la tête. Pourquoi pas ? Il représente une sorte d'archétype parodique du détective privée sévissant dans les films noirs des années 40, le genre Humphrey Bogart, le film se déroule d'ailleurs à cette période et est parsemé de références. Christopher Lloyd ne démérite pas non plus en juge cruel cachant un secret ... C'est ce genre de décalage entre le sérieux du monde réel et le délire du monde des toons qui donne habilement au film tout son humour. Visuellement c'est aussi très réussi, on y croit, d'ailleurs cette idée de mélanger prises de vues réelles et animation - inspiré au départ par le film de 1964 "Mary Poppins" - sera reprise plus tard, dans "Space Jam" entre autres. Le scénario est accrocheur, l'humour omniprésent. Très bon.
Difficile de décrire ce monument en quelques mots. Tout est parfait, de A à Z. Sur un scénario remarquable d'inventivité (sérieusement, mêler cartoon et polar noir, il fallait y penser), le film fonce tel un TGV, une vraie arme de dérision massive qui ne laissera de bois même pas le plus dépressif des spectateurs. Personnages géniaux, trouvailles visuelles uniques, le film est également une belle prouesse technique qui n'a pas vieillie même plus de 25 ans après. Sans oublier les acteurs dont feu Bob Hoskins. Ajoutez à cela le meilleur du cartoon américain et des répliques d'anthologie et vous obtenez Qui veut la peau de Roger Rabbit, un de mes films préférés, en tout cas probablement le plus drôle que j'ai vu. Passer à côté serait une grossière erreur.
En 1988, Qui veut la peau de Roger Rabbit? créé la sensation en accomplissant un véritable tour de force : faire interagir des personnages animés et d'autres en chair et en os. Ce formidable mélange entre animations et prises de vue réelle n'est pas qu'une prouesse technologique. Il est au service d'une intrigue inspirée par les films noirs dans laquelle des toons de tout horizon (Disney, Warner...) font une brutale irruption. Le personnage de Roger Rabbit, lui, est inédit, mais se révèle à la hauteur de ses confrères, dont on retrouve l'esprit propre à chacun.
Une excellente réussite et une amusante comédie doublée d'une enquête farfelue mais vraiment originale et surtout un mix entre prises de vue réelles et DA vraiment réussi