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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 3 octobre 2020
Comme “Mary Poppins” en 1964, “Qui veut la peau de Roger Rabbit” est un long-métrage qui mêle l’animation et les prises de vues réelles. L’histoire est adaptée du roman de Gary K. Wolf, “Qui a censuré Roger Rabbit”. Roger est un lapin blanc qui a connu la gloire dans le cinéma d’animation. Mais depuis quelques temps, il est préoccupé car soupçonne sa femme de le tromper. Jessica Rabbit est incroyablement belle et tout le monde tombe à ses pieds. Le détective privé Eddie Valliant est recruté pour découvrir ce qui se cache derrière cette histoire plus complexe qu’il n’y paraît. Récompensé aux Oscars et aux BAFTA pour ses effets visuels, l’oeuvre de Robert Zemeckis sort en effet du lot. Produit par Steven Spielberg, le film est une véritable fantaisie où chaque séquence est un moment loufoque. Les fans des Looney Toons en auront également pour leur compte puisque Bugs Bunny, Daffy Duck, Mickey ou encore Titi et Grosminet sont également de la partie. Trente ans plus tard, “Qui veut la peau de Roger Rabbit” a certes pris quelques rides, mais reste encore une oeuvre hilarante et inégalable dans son genre. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Au début des années 2000, Robert Zemeckis faisait appel à la motion capture pour Le Pôle Express, La Légende de Beowulf et Le Drôle de Noël de Scrooge. Déjà en 1988, donc bien des années avant, il expérimentait, il tentait de proposer quelque chose de neuf, il se positionnait à la pointe de la technologie avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? qui mêle véritables comédiens et personnages de dessins animés tirés des Looney Tunes et de Walt Disney. Jamais la sensation d'être un cartoon n'a été aussi forte et jamais ces personnages de cartoon n'ont été aussi humains et drôles dans leur attitude parodiant, exagérant les humains. Roger Rabbit, bien sûr, dont les facéties peuvent être usantes à la longue mais je pense aussi à la sublime Jessica Rabbit au corps exagérément parfait. L'univers coloré des Toons est contrebalancé par la reconstitution impeccable des années 1940 conférant un certain cachet "film noir" à Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Les bagnoles, les vêtements et puis surtout ce détective privé à l'imper usé, au regard fatigué et au verre de whisky qu'il sirote constamment. Spielberg à la production, Zemeckis à la réalisation. Deux conteurs hors-pair qui ont toujours mis la technique au service de l'histoire et non l'inverse. Et une certaine idée du divertissement : toujours captiver le spectateur soit par un gag, soit par une scène d'action soit par un interrogatoire, un numéro de danse ou un intermède musical. Pour un peu, ça me redonnerait envie de ressortir des cartons mes vieilles VHS de Mickey, Donald et Bugs Bunny.
Comédie d'action réalisée par Robert Zemeckis, Qui Veut La Peau De Roger Rabbit est un film familial idéal. L'histoire nous plonge à Los Angeles en mille neuf cent quarante-sept dans un univers mélangeant le monde réel et celui des Toons, des personnages extravagants vivant à Toonville et nous fait suivre une enquête peu commune. L'aventure est plaisante à suivre et la rencontre entre le monde des humains et celui du dessin animé est magistralement orchestrée. L'ensemble fonctionne vraiment bien, les deux univers se fondant parfaitement l'un à l'autre. Le ton est amusant et les gags font sourires. Il faut dire que les personnages sont nombreux et déjantés. On retrouve de nombreuses références qui font extrêmement plaisir à voir, qui sont sorties de leur contexte original. Car on a le droit à une large panoplie de personnages des Toons mais aussi beaucoup de chez Disney ce qui fait ressurgir une pointe de nostalgie bienvenue. Toutes ces vedettes sur pattes sont accompagnées par un Bob Hoskins en enquêteur qui est tout aussi drôle qu'elles, ainsi qu'un Christopher Lloyd dans le rôle de l'antagoniste. Les répliques pour leur part fonctionnent bien. Mais là ou le long-métrage excelle c'est bien évidemment au niveau de la technique. En effet le mélange entre l'animation et les prises de vues réelles est très convainquant. Certes il y a quelques passages légèrement moins réussis mais dans l'immense majorité l'union est très bonne. Il se dégage un charme fou de ce mariage. En plus les décors sont inspirés et le côté cartoon permet toutes sortes de folies ce qui donne une belle liberté aux scènes. La b.o. pour sa part est aussi à la hauteur se mixant parfaitement à cette action délurée. Reste une fin satisfaisante qui conclut très bien ce moment d'évasion qui donne envie de rejoindre Toonville. Qui Veut La Peau De Roger Rabbit est indiscutablement un film à voir pour son côté atypique qui marquera les petits comme les plus grands.
J'ai vu un film... de très haute intensité avec une immense ambition, et le pari est réussi... on vit la vie des Toons en lien avec celle des humains, avec un plaisir immense... Et le pari d'associer des personnages de dessins animés avec des acteurs humains, alors que le numérique n'existe pas est une grande gageure... Et c'est totalement réussi. Jubilatoire, extatique.. On y retrouve tous les grands personnages de dessins animés des écuries Disney, Warner Bros, et les comédiens sont vraiment dans leur rôle... Bob Hoskins et Christopher Lloyd crèvent l'écran. J'adore.Il y a beaucoup d'humour, beaucoup de volonté de donner du plaisir au spectateur, quel que soit son âge... Et Jessica Rabbit crève littéralement l'écran, et dès qu'elle apparaît, elle éclipse tout... Une star, si ça ce n'est pas la définition...
On retient avant tout "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" pour sa prouesse technique. Probablement à juste titre puisque c'est un exploit qui aura ouvert la voie à d'autres titres parmi lesquels "Space Jam".
Réussir à faire interagir des toons avec des acteurs, ça n'a rien d'une sinécure, à la fois pour les animateurs et pour les acteurs eux-mêmes qui n'ont personne en face pour adapter leur jeu.
Alors oui, les Oscars techniques sont mérités. Evidemment. Ce film marque une étape dans l'histoire du cinéma.
Mais au-delà de la prouesse technique, il faut souligner qu'artistiquement c'est aussi un bon film. Le scénario fait appel aux classiques du polar noir. Cela contraste avec le monde coloré des toons et, à mon sens, c'est une très bonne idée.
Pourquoi ? Parce que se contenter du monde des toons aurait risqué de rendre le film un peu trop enfantin. Y inclure de la noirceur avec ce personnage de détective dépressif, alcoolique, violent et fauché contrebalance cet univers coloré. On ne s'y attend pas et c'est pour cela que ça fonctionne. Ce décalage apporte une bouffée d'air au spectateur.
Cela dit, je regrette que le scénario comporte tant de périodes de flottement où le rythme baisse et l'attention diminue.
En outre, je trouve le méchant un peu bidon. La suspension d'incrédulité ne fonctionne pas tellement le juge est exagérément méchant. Il n'y a pas de nuances. D'ailleurs, l'acteur lui-même en fait des tonnes parce qu'il n'a rien auquel se raccrocher pour y mettre un peu de subtilité.
Cela dit, ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment et d'être diverti, preuve que le film rempli parfaitement son office.
Cette comédie culte est un irrésistible régal qui mélange prises de vues réelles et animation entièrement crayonnée, dans l'univers déjanté des cartoons. Un défi technique de taille qui vieillit bien pour un résultat tout aussi créatif que bluffant. Bob Hoskins est parfait dans la peau du détective privée bougon et Christopher Lloyd, diaboliquement cruel en juge crapuleux. Chef d’œuvre absolu du genre et ultra divertissant," Qui veut la peau de Roger Rabbit ? ", est une comédie policière à l'humour noir très piquant, qui reconstitue par excellence le Hollywood des années 1940, nous faisant revivre avec nostalgie son fabuleux Age d'Or. Un savoureux moment de cinéma.
Véritable prouesse technique et artistique pour mêler acteurs et personnages de dessins animés. Avec un scénario crédible et de nombreux gags très comiques.
"Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" c'est le mélange parfait du cinéma naturel avec le cinéma d'animation pour un rendu qui flirte entre le cartoon et le film noir. Si cette combinaison parait improbable, le travail des animateurs et l'originalité du concept et toute l'inventivité qui en découle font de ce long métrage une pure réussite.
Plus de vingt ans après, ce film n'a rien perdu de ses qualités et demeure à juste titre un film culte doublé d'une des plus grandes comédies jamais tournées. mêlant habilement prises de vues réelles et personnages de dessins animés, le film contient un gag par plan, le scénario nous amène dans l'Hollywood de 1947 où un détective privé, Eddie Valiant (Bob Hoskins génial dans son plus grand rôle), est engagé par un patron de studio de dessin animé, RK Maroon, pour prouver l'infidélité de l'épouse de Roger Rabbit, lapin star des dessins animés Maroon. Mais quand un meurtre est lié à l'affaire et que Roger Rabbit demande de l'aide à Valiant pour le protéger de l'inquiétant Juge Demort, Valiant va découvrir un complot qui va l'emmener plus loin qu'il ne l'imaginait. L'intrigue policière est solide et permet au scénario d'avoir une réelle consistance, l'humour s'y insérant encore plus naturellement. On ne compte plus le nombre de gags, répliques, scènes cultes de ce film, on rit non-stop du début à la fin, on est pris par le suspense, on reconnaît avec plaisir les personnages Disney et Warner que l'on adore quelque soit l'âge... Robert Zemeckis signe là un chef d'oeuvre indémodable et un grand moment de cinéma universel et féérique. Du grand art.
Excellent film mêlant animation et vrais acteurs, dans une ambiance déjantée à la Zemeckis et iconoclaste. Ca n'arrête jamais et c'est très prenant. Devenu un classique du genre, et peut-être même le seul du genre, malheureusement.
Un excellent film de Robert Zemeckis, mêlant l’animation et les prises de vues réelles. Le film sera même récompensé par les Oscars des meilleurs effets visuels, effets sonores et montage. Bob Hoskins et Christopher Lloyd sont très bien dans leurs rôles. L’histoire est original et sympa. On retrouve les personnages de cartoon, pour un bon divertissement.
Même si on pourrait dire qu'en 2008 les effets ont un peu vieilli, il n'en reste pas moins un film magique qui rend hommage à plusieurs générations de Toons!
Le mélange de film réel et de dessins animés à travers un film policier des plus noirs est une idée formidablement exploitée grâce notamment à une réalisation soignée et une distribution extraordinaire.
On rigole encore des pitreries des toons et on s'extasie devant des effets vieux d'une dizaine d'années....
J’avais très hâte de découvrir ce film de Robert Zemeckis ; et mon plaisir fût à la hauteur de mes espérances. Effectivement, le film est excellent, le scénario se tient et est vraiment prenant et la réalisation est complexe mais arrive à nous plonger dans un univers immersif et cohérent.
Pour commencer, l’idée est vraiment originale, certes, le scénario est clair comme de l’eau de roche mais une enquête qui mêle deux univers différents, j’achète. D’autant plus que le scénario est très intéressant et que la narration est véritablement prenante. On suit l’enquête, les péripéties sont bien amenées. L’histoire est très fluide. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les personnages-toons ne sont pas insupportables, ils servent l’humour et ça marche ; ensuite, les humains sont tout aussi chouettes et ajoutent leur pierre à l’édifice. En tout cas, aucun ne sert à rien. En clair, c’est vraiment bien écrit et le tout est étrangement cohérent et crédible.
La mise en scène est évidemment la grande réussite de ce film. Le combo entre la prise de vue réelle et l’animation en 2D est vraiment naturel et ça fait vraiment le taf ; sans compter que les acteurs font un travail impressionnant. Par conséquent, la photographie est originale et magnifique. Certes, les décors sont très simples et remplis d’archétypes mais tout passe convenablement. Automatiquement, les effets spéciaux sont très bien. En ce qui concerne la musique, elle est vraiment stylisée et colle parfaitement avec l’image (des fois elle est un peu trop au service de l'humour). En somme, la réalisation de Zemeckis est vraiment impressionnante et c’est ce qui a fait le succès du film.
Je conseille sans grande surprise ce film car il est original et innove ; que ce soit dans l’écriture ou dans la mise en image.
Un des rares films réalisé à la fois en animation et avec des personnages réels. On ne se lasse jamais de suivre les aventures de Roger Rabbit, le lapin le plus délirant du grand écran. Après 24 ans, ce long-métrage n'a pas vieilli et on l'aime toujours autant. Les acteurs choisis sont tous excellents et les toons sont réalisés avec beaucoup de soin ce qui nous fait vraiment plaisir. Les décors d'Hollywood sont eux aussi parfait pour le film et c'est vraiment étrange de voir un long-métrage tourné en extérieur dans les fameux studios. La musique spéciale toon ou alors jazzy ( on pense notamment au numéro de Jessica ) est splendide et nous propulse dans le film avec beaucoup de force ce que l'on apprécie encore plus. Le scénario est vraiment original et novateur pour l'époque mais même aujourd'hui très peu d'histoires ont su faire une histoire aussi originale avec ce mode de réalisation. Robert Zemeckis, ce monsieur ne se présente plus et une fois encore il nous a offert un film merveilleux dont tout le monde se souvient.