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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 18 septembre 2013
Pour une fois, avec quelques rares Jesus Franco, je vais pouvoir dire du bien d'un film érotique sans que ça soit sarcastique ou bien vanter uniquement le côté abracadabrantesque de scènes improbables et donc immensément drôles. Je suis fasciné par cette capacité que peut avoir le cinéma chinois à faire des films en costume aussi facilement. On fait ça en occident on flirte sans cesse avec le mauvais goût (enfin ça dépend du réalisateur) et puis ils coûtent chers, et son finalement peu nombreux. Mais à Hong Kong, il y en a plein et pire je ne fais même plus attention, alors que ça marche immédiatement en occident : "ah merde un film en costumes". Et le cinéma Hong Kongais des années 80-90 a un sacrée esthétique, c'est franchement beau de voir voir ces cadres, ces lumières chatoyantes, disons que ça a de la gueule, mais là où ça fait mieux c'est que l'histoire de ce Sex and Zen n'est pas juste une connerie prétexte pour enchaîner des scènes plus ou moins hard, au contraire. Le scénario pourrait à être à quelques petites choses près un scénar de Wu Xian Pian tout à fait lambda et respectable. C'est à dire qu'ils se sont donnés les moyens de leur délire. Alors bien sûr là les poisons donnent des érections, les filles portent des ceintures de chasteté, le père de l'héroïne est un gros pervers, etc, on en rajoute un peu plus que dans le films "classiques" on va dire, mais ça ne semble jamais incohérent avec l'univers. On n'a pas une scène de cul qui sort de nul part comme dans la plupart des pornos occidentaux.
D'autant que comme je le disais le film n'est mal foutu, bien au contraire, ils se sont donnés les moyens de faire un truc bien, qui tienne la route, drôle, prenant et fun.
Et qu'est ce que je pourrai rajouter à ça ? Ben rien, on a un bon film, qui tient la route. Après je trouve et ceci est assez paradoxal, qu'il y parfois plus d'érotisme chez Tsui Hark et dans ses productions alors que l'on ne voit rien du tout. Après moi ce que j'en dis.
Après un premier opus réalisé en 1991 par Michael Mak, c’est au tour de Man Kei Chin de prendre le relais et de nous entraîner au cœur de la Chine ancestrale où il est question d’une jeune fille souhaitant étudier, mais son père ayant peur qu’elle rencontre des garçons (pire, qu’elle se fasse violer), il décide de lui imposer une ceinture de chasteté équipée de redoutables gadgets. Grimé en garçon et affublé de la fameuse ceinture, quiconque osera lui faire des avances, le regrettera amèrement toute sa vie, c’est d’ailleurs ce qui va arriver à un pauvre garçon qui va se retrouver le sexe broyé dans la ceinture de chasteté. Ce dernier se fait alors greffer un faux sexe, sorte de prototype ultra perfectionné, avec multifonctions. Vous l’aurez compris, ça ne vole pas haut avec Sex and zen 2 (1996), de l’érotisme à outrance, à voir au second degré, mais bien qu’il ne dure que 90 minutes, on ne peut s’empêcher de trouver le temps long. Les acteurs cabotinent tous et l’ensemble frise clairement le ridicule, voir le grotesque. On n’est pas pressé de découvrir Sex and Zen 3D (2011) de Christopher Sun Lap Key.
cette fois tout le coté tentative de tradition du premier film a presque complètement disparu, il s'agit d'un enchainement de scène de sexe, ils n'ont meme pas essayé cette fois-ci.
Beaucoup plus soft que le premier film, je le trouve moins drôle aussi, avec une histoire à la limite du "film d'épouvante". Malgré tout, je le trouve mieux maîtrisé au niveau de la réalisation et du rythme, c'est moins maladroit que le premier film. Mouais...