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Raph
3 abonnés
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4,0
Publiée le 25 octobre 2023
"Nomads land !"
Un an avant d’arpenter la jungle guatémaltèque, terrain de jeu de son «Prédator», le réalisateur américain John McTiernan que l’on ne présente plus aujourd’hui, envoyait Pierce Brosnan au beau milieu de la jungle urbaine de Los Angeles pour les besoins de «Nomads», un premier film curieux, mêlant à la fois thriller, drame et fantastique. Jean-Charles Pommier (Pierce Brosnan), un anthropologue français de retour aux USA avec sa femme Niki est admis aux urgences d’un hôpital de L.A., l’homme recouvert de sang, parlant un Français incohérent, semble terrorisé. Pris en charge par le Dr Eileen Flax (Lesley-Anne Down), il décédera quelques minutes plus tard, susurrant avant de mourir quelques mots à l’oreille du Dr Flax. Une entrée en matière étrange pour un film qui ne l’ait pas moins. John McTiernan fait d’emblée mourir son héros, chose déroutante, mais une interaction s’est produite entre le Dr Flax et son patient décédé. Le récit se déroule sur deux axes qui s’entrechoquent, à la fois le présent (le Dr Flax) et le passé (les découvertes de Pommiers). Ayant arpenté la planète en axant ses recherches sur les tribus nomades, Pommier de retour à la vie urbaine va être confronté à d’étranges événements et à d’étranges individus qui lui feront peu à peu perdre le sens des réalités. L’anthropologue est convaincu qu’une tribu nomade est ici à Los Angeles dans l’une des plus grandes villes du monde au beau milieu du XXème siècle. Un groupe d’individus vivant en marge, sans liens et contraintes sociales avec la violence comme seule loi. John McTiernan nous embarque dans un trip paranoïaque et hallucinogène où le réel laisse la place à l’irréel où le rationnel côtoie l’irrationnel avec comme décorum, un L.A. tentaculaire et dangereux (qui ressemble à du Michael Mann) où les démons de la nuit se mêlent le jour au brouhaha de la civilisation.
Premier film du réalisateur JOHN MACTIERNAM a qui l'on dois les classique de film d'action "piège de cristal" ou "predator"... Et on ne peux pas dire que cela soit une réussite. Le film est a la limite du regardable telement c'est compliqué a suivre et a comprendre. Il a une bonne ambiance et une caméra nerveuse mais c'est tout... cela aurait pu etre un nanard...
Premier film de John McTiernan, Nomads est une œuvre fantastique singulière qui pourra rebuter aussi bien le spectateur lambda que le fanatique du futur réalisateur de Predator. Bien qu'étant agréablement original, le film souffre malheureusement des habituels défauts de première réalisation, même si l'on sent déjà la maîtrise de McTiernan à instaurer ambiance sombre et action sous tension. L'approche quasi-épistolaire force le respect : un anthropologue ensanglanté dans un hôpital susurre des mots incompréhensibles à une doctoresse avant de succomber de ses blessures... Dès lors, la jeune femme va avoir des visions incessantes des évènements qui sont arrivés à cet anthropologue, notamment à travers ses propres yeux. Nous découvrons ainsi en même temps qu'elle que le dénommé Jean-Charles Pommier a découvert une bande de nomades modernes aux allures de punks dont les étranges agissements vont l'attirer dans une spirale infernale. McTiernan propose un scénario malin et bigrement efficace mais dont le manque de repères et d'une certaine cohérence dans le montage empêche clairement le spectateur de suivre agréablement le récit. De plus, et c'est là le plus gros défaut du film, le héros est un aventurier français interprété par Pierce Brosnan, dans son tout premier rôle au cinéma et malheureusement pas très convaincant. Et si l'acteur irlandais se débrouille bien en alternant français et anglais, son accent le trahit de trop nombreuses fois et l'empêche d'être crédible. Le rôle étant à l'origine confié à Gérard Depardieu, pourquoi ne pas avoir choisi un autre acteur français ou tout simplement changé la nationalité du héros ? D'autre part, la quasi-omniprésente musique du guitariste de hard rock Ted Nugent contraste avec l'atmosphère lugubre des séquences filmées par McTiernan, pas aidées non plus par l'OST d'un Bill Conti à tatillon qui n'offre pas une partition très mémorable. Ainsi, en dépit de défauts immuables et d'un scénario un brin maladroit pour ne pas dire alambiqué, Nomads reste une curiosité du cinéma de genre à voir assurément.
Réalisation et BO de qualité, mais pour le reste passez votre chemin. L'histoire manque totalement d'intérêt et le fait de faire jouer Pierce Brosnan en français est ridicule. A croire qu'il n'y a pas suffisamment d'acteurs ici...
1er film de J. McTiernan qui signe également le scénario et qui trousse donc une intrigue tournant autour de l'anthropologie, matière qu'il a étudié durant sa jeunesse. Visuellement, le cinéaste en fait un peu trop et déploie toute une palette de trucs stylisés qui polluent un peu son ambiance, toutefois très efficace et intrigante. Indéniablement, le bonhomme a du talent mais il lui faudra ensuite trouver des sujets à sa hauteur et chapeauté par des producteurs chevronnés qui lui laisseront toute latitude pour offrir des divertissements carrés, solides et mainstream. En l'état, ce film constitue un film fantastique un peu brouillon, au scénario un peu lâche, plastiquement sublime mais plombé par des acteurs au demeurant excellents mais obligés de jouer avec des accents peu crédibles. Reste quelques scènes fabuleuses, des plans incroyables, des bonnes idées de scénario et et quelques éclats de ce 1er essai intéressant. D'autres critiques sur
Je ne peux malheureusement pas dire énormément de bien de Nomads. Un métrage toujours surprenant quand on connait la suite de la carrière de McTiernan, mais qui reste faible. Le réalisateur n’est pas dans son élément, cela se voit. Parmi les bons points je retiendrai au sens large l’esthétique du métrage. La bande son est très solide, signée d’un récurrent de l’époque, à savoir Bill Conti, et elle est réellement très eighties, volontiers planante, avec de vraies sonorités électro rétro ! Avec les images élégantes, portée surtout par une mise en scène ingénieuse, Nomads distille un indéniable sentiment de mystère inquiétant, et c’est l’atout du métrage pour surnager au milieu de la concurrence. Il n’en reste pas moins que c’est un atout un peu faible par rapport aux défauts, lesquels viennent surtout de l’intrigue. L’histoire de Nomads est en fait un sac de nœuds pot-pourri assez pénible à suivre, pas aidé en plus par une mollesse escargotesque invraisemblable pour un film de même pas 1 heure 30, et par un manque de scènes spectaculaires manifeste. Ok le budget n’était pas génial, mais quand on n’a pas un scénario très en forme, et qu’on se rend compte qu’on fait un film somnifère, le mieux c’est quand même de prendre ses responsabilités et d’introduire un peu d’action ou quelques effets horrifiques ! Autant le dire de suite, difficile d’adhérer à cette sombre histoire de créatures bikers, déjà très peu crédible à la base, et qui ne bénéficie presque jamais de la moindre efficacité divertissante. Reste le casting, plutôt prestigieux pour un film si méconnu, mais il est vrai qu’entre Remington Steele et James Bond Brosnan a fait pas mal de films tombés dans l’oubli ! Il est bon, c’est sur, photogénique, mais en réalité c’est de l’arnaque, il apparait peu à l’écran ! Le rôle principal revient en vérité à Lesley-Anne Down, pas désagréable à suivre, mais à l’instar des autres acteurs du métrage son personnage ne présente pas d’intérêt particulier. Les personnages en effet restent mal dégrossis, mal écrits, et ils ne sont pas franchement marquants, s’oubliant très vite. Nomads est un galop d’essai curieux, que certains ont comparé à Carpenter, mais que je comparerai davantage à un Aux frontières de l’aube par exemple, avec d’ailleurs des défauts approchants. Nomads est sans doute un peu mieux maitrisé, et plus intriguant, mais cela n’en fait pas un bon film. 2
J'avoue avoir été totalement dérouté par ce film qui est le premier de McTiernan. Si Pierce Brosnan est parfait, il n'en est pas de même des autres protagonistes. Des visions, des moments très WTF qu'on ne comprend pas toujours, des scènes superflues. Pourtant le fond est bon, un ethnologue qui étudie les populations nomades en étendant son travail dans les villes modernes. Malheureusement, on a trop souvent l'impression d'être perdu et on ne s'attache pas au fond de l'histoire. A voir pour la culture cinématographique.
John McTiernan débute sa carrière avec "Nomads", film fantastique mettant en scène un anthropologue et une médecin aux prises avec des démons urbains. Cependant, l'ensemble est très loin de tenir ses promesses. Le scénario est confus à souhait, peu intriguant, et pas assez développé. Le budget est faible et la mise en scène tient globalement du téléfilm moyen, malgré quelques effets de montages sympathiques. Lesley-Anne Down campe une héroïne peu charismatique, tandis que le jeu de Pierce Brosnan est ruiné par son accent français grossier et peu crédible (les nombreuses répliques qu'il prononce dans la langue de Molière ne sont pas naturelles du tout). On note tout de même que le thème du langage, très présent dans la filmographie de McTiernan, est abordé ici. Mais heureusement, le réalisateur ne restera pas sur cet échec et trouvera le salut en devenant un maître du cinéma d'action.
On peut être heureux qu'après ce premier long-métrage John McTiernan n'ait pas persévéré dans le genre en préférant le film d'action. En effet, ce thriller fantastique, trop ancré dans les années 80 et aux personnages peu intéressants, s'avère terriblement ennuyeux.
Tout premier film de John McTiernan qui est pas une réussite contrairement à ce qui viendra après. Avec Pierce Brosnan dans une histoire de créatures démoniaques bien grotesque, mal filmé, musique à faire fuir. Cependant, si vous découvrez pas malchance ce réal par ce film ne laisser pas tomber sa filmographie, car il y à du costaud.
Premier film pour le réalisateur John McTierman ( "Predator", "Piege de Cristal", "Le 13eme Guerrier",...) et troisième pour Pierce Brosnan, "Nomads", sans être un ratage complet, est loin d'être une réussite. C'est mou, l'actrice principal est catastrophique, le scénario ne tient pas la route et reste relativement confus. En somme, ce film ne présente pas un grand intérêt.
Un premier film qui laissait présager un bon réalisateur ( la suite le prouvera ), Nomads demeure confus dns son intrigue mais force est de constater qu'esthétiquement le film est assez abouti. 3,5/5
Marrant de revoir le premier film de Mc Tiernan, l’impression de confusion que j’en gardais est toujours là et pour cause, le scénario est un grand n’importe quoi, même si on y trouve un des thèmes du réalisateur : le retour de l’homme moderne vers une vie primitive. La mise en scène à encore les tics un peu clip des productions des années 80. Marrant aussi de revoir cette nouille glam/post-punk d'Adam Ant dans un petit rôle.
Le 1er long-métrage de McTiernan est méconnu et c'est regrettable car Nomads est un magnifique film fantastique jouant essentiellement sur son atmosphère mystérieuse et inquiétante, pas d'effet sanglant ici ni de réelles scènes chocs mais un film visuellement très beau (certains diront très eighties ainsi que sa BO qui m'a plu personnellement), un bon Pierce Brosnan jouant dans un registre plus sombre qu'à son habitude (d'ailleurs il faut voir si possible Nomads en VO car il interprète un français et son accent est charmant à écouter avec son "Ta gueule" prononcé "Ta goule"). Amateur de curiosité cinématographique vous serez servi avec ce très prenant Nomads.
La bonne idée du film, c'était d'introduire les fantômes des peuples tribaux dans le cadre de Los Angeles, capitale du futur et "city of quartz" selon le sociologue Mike Davis. Le film maintient l'intérêt par le dévoilement progressif du mystère, et les perspectives ouvertes par une menace d'un genre assez rare. Cette bonne impression est gâchée dans son dernier quart par une conclusion en forme de banal thriller. La résurgence des croyances ancestrales n'étant pas le monopole de Nomads, ce film est assez dispensable.