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    Le Clan des irréductibles
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2024
    PN fait un film à la Clint Eastwood. Patriotisme et glorification du travail dur des hommes américains.
    Rajoutez le retour de l’enfant prodige, vraiment insupportable de suffisance, qui va bien sûr être partie prenante du sauvetage héroïque.
    Certains parlent des décors mais ils n’ont rien d’exceptionnel non plus. La forêt était plus belle avant leur arrivée. C’est certain.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2024
    Rare réalisation de Paul Newman dans laquelle l’acteur fait preuve d’une certaine capacité à mettre en valeur ses décors. Si on a le droit à de belles images, le fond politique du récit, individualiste et antisyndical, est plutôt nauséabond.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2023
    Un sublime film réalisé par Paul Newman (qui, évidemment, joue aussi un des rôles principaux ; il ne devait, initialement, pas réaliser ce film), adapté d'un non moins ,, mais difficile à lire, roman de Ken Kesey, l'auteur de "Vol au-dessus d'un nid de coucou". Le roman, très épais (plus de 700 pages) est constitué de très longs chapitres et entremêle, sans grande précision (faut vraiment s'accrocher), le point de vue de plusieurs des personnages de l'histoire, dans un style relativement ardu. On ne regrette pas sa lecture, mais elle pourra prendre du temps.
    Heureusement, le film, qui dure moins de 2 heures, prend moins de temps à être visionné et savouré. Me faisant parfois penser aux "Grandes Gueules" d'Enrico et donc au roman "Le Haut-Fer" de José Giovanni dont le film d'Enrico est l'adaptation, "Le Clan des Irréductibles", "Sometimes A Great Notion" en VO (titre du roman aussi), se passe dans l'Oregon, patrie de Kesey, et raconte l'histoire d'une famille de bûcherons forestiers, les Stamper, qui décident de ne pas suivre un mouvement de grêve de leur corporation, parce que pour bien vivre, il faut gagner sa vie, et pour la gagner, il faut bosser. Ce qui entraîne forcément de grosses tensions avec leurs confrères ou "rivaux" du métier, les syndicats, etc...
    Brillants acteurs (Fonda, Newman, Lee Remick, Richard Jaeckel...), réalisation solide, beauté des décors naturels et sauvages, très bonne adaptation (raccourcie, simplifiée ceci dit) du pavé de Kesey, roman que son auteur dira tellement réussi qu'il envisagea d'arrêter totalement d'écrire après sa parution en 1964, conscient que jamais plus il ne pourra écrire aussi bien.
    Peu connu, rarement diffusé (je ne l'ai en fait jamais vu à la TV, uniquement en DVD), ce film est à voir absolument. Sans doute 4.5 étoiles seraient plus justifiées, mais au diable l'avarice.
    Les Durouchoux de Chateauneuf
    Les Durouchoux de Chateauneuf

    5 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Étonnante surprise. Un film en apparence sans rythme à part celui des coupes de bois, sans histoire, hormis celle d'une famille de bûcherons dans laquelle on se laisse prendre et entraîner comme ces troncs coupés qui roulent, dans cette eau omniprésente, ces images d'une nature à couper le souffle. Souffle épique d'une famille qui résiste au temps, regards qui s'échangent plus forts que les mots sans importance. Même la mort ne semble pas avoir d'importance. On ressort ballotté, comme les troncs, arbres morts. Rien ne vaut la vie, se dit-on. Film superbe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Second film de Paul Newman, un drame sociétal âpre de réalisme et touchant, mais un peu lent, qui dresse le portrait de la vie anachronique d'une famille de bûcherons traditionalistes de l'Oregon, brillamment incarnée par un casting quatre étoiles.
    La scène de la noyade est inoubliable. 2,75
    guillebotis
    guillebotis

    3 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2020
    Profondeur, justesse, combat démesuré avec la nature américaine, surpassement individuel inscrit dans l'ADN pionnier de l'Amérique. Un film admirablement rythmé, un conte écologique aussi. Le jeu intemporel, la virilité olympienne, l'intelligence de ses inspirations de réalisateur, font de Newman l'une des comètes du cinéma mondial.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2017
    Basé sur un roman de Ken Kesey (auteur de "Vol au-dessus d'un nid de coucou"), "Le clan des irréductibles" (deuxième réalisation de Paul Newman) s'apparente rapidement au genre de la chronique familiale américaine, se concentrant sur la famille Stamper. Chez les Stamper, on est bûcherons de père en fils dans l'Oregon et l'on se contrefiche de grèves syndicales. Alors que tous leurs collègues refusent de travailler, les Stamper, sous l'égide du patriarche Henry, continuent de faire leur boulot quitte à s'attirer les foudres de tous les habitants du coin. Non content d'avoir ce problème, la famille se voit remuée par l'arrivée de leur demi-frère Leland, rentrant au bercail après des années d'absence, remuant bien évidemment tous les souvenirs, bons et mauvais... Classique dans son fond comme dans sa forme, "Le clan des irréductibles" n'en est pas moins un film passionnant dont on saluera la sincérité. Paul Newman s'empare ici de son sujet avec force et simplicité. Tout dans sa mise en scène indique son intelligence : sa volonté de montrer le travail de bûcherons et ses risques avec un aspect documentaire mettant à l'honneur la beauté de l'Oregon mais aussi ses choix de casting, venant étoffer des personnages blessés par la vie. Outre le choix (presque évident) que Paul Newman fait de se glisser dans la peau du frère aîné, il offre à Henry Fonda, Lee Remick, Michael Sarrazin et Richard Jaeckel des rôles complexes et émouvants. Ce qui frappe le plus dans le film cependant, c'est la force de son propos. Si l'entêtement des Stamper à continuer le travail malgré la pression pourrait radicaliser le message du film, il trouve son explication dans la plus grande simplicité, énoncée par le patriarche Henry : que peuvent-ils faire bien d'autre, eux qui ne savent faire que ça ? Eux qui malgré les tragédies qui les touchent continuent encore et toujours à travailler tout simplement pour garder la tête hors de l'eau, eux qui sont des irréductiblesn'ayant guère d'autre choix que de travailler pour tenir le coup tandis que le fleuve et la vie suivent leur cours...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2023
    Au début de la décennie 1970, Paul Newman est au sommet de sa gloire. Il vient de triompher en compagnie de Robert Redford dans "Butch Cassidy et Billy the Kid" (1969) de George Roy Hill et de faire des débuts remarqués en qualité de réalisateur avec "Rachel, Rachel" (1968) dans lequel il dirige sa femme Joanne Wooward. Quand la Universal le contacte pour jouer aux côtés d'Henry Fonda dans un film adapté d'une nouvelle de Ken Kesey, l'écrivain chantre du psychédélisme et futur auteur de "Vol au-dessus d'un nid de coucou", il s'enthousiasme pour l'intelligent mélange entre préoccupations sociales (grève des bûcherons) et réflexion sur l'instinct de survie familial face aux difficultés proposé par la nouvelle de Kesey.
    Sam Peckinpah et Budd Boetticher s’étaient un temps intéressés au projet mais c'est Richard A. Colla, réalisateur de télévision qui est choisi par Universal. Rapidement des divergences de vue sur le traitement du sujet, surviennent entre Newman et Colla qui amènent le jeune réalisateur à devoir quitter le navire. Newman tente un moment de convaincre George Roy Hill de reprendre la direction avant de se résoudre à mettre le film en scène lui-même. Tout à fait à l'aise avec le sujet, Newman filme sans apprêt, dans une veine parfois documentaire la force de résistance frisant l'entêtement de cette fratrie de bûcherons qui refuse de s'associer à un mouvement de grève lié à la baisse des revenus toujours plus grande de la corporation. Les Stamper, avec à leur tête le patriarche Henry (Henry Fonda), conservateurs dans l'âme mais aussi garants de l'esprit des pionniers de l'Ouest acceptent de facto la lutte déséquilibrée qui s'engage. Dès lors les journées de coupe dans les immenses forêts de l'Oregon deviennent le théâtre possible d'un "accident" mal venu.
    La tâche est encore compliquée par le retour imprévu, après de brillantes études, de Leland, le fils illégitime d'Henry (Michael Sarrazin) qui novice renforce les équipes. Newman aidé de son chef opérateur Richard Moore alterne avec bonheur les scènes grandioses où les arbres gigantesques tombent comme le symbole d'une Amérique qui vacille sur ses bases et les scènes intimistes après le dur labeur où insidieusement les blessures enfouies ne demandent qu'à s'ouvrir à nouveau avec la présence de Leland dont le retour intrigue voire inquiète Hank (Paul Newman), le fils aîné. La caméra de Newman est alors en recherche de vérité sur les visages qui subrepticement trahissent les émotions. Toujours pudique, Newman montre mais jamais ne s'attarde, laissant aux personnages leur part de secret et de dignité.
    Touché lui-même par le drame longtemps tenu secret de son fils Scott en proie à la toxicomanie avant une overdose fatale en 1978, le réalisateur connaît bien le problème du père absent devenu une icône insurpassable. Certaines scènes parfaitement maîtrisées sont de toute beauté comme la confession de Viv Stamper (la femme d'Hank jouée par Lee Remick à la beauté encore intacte) à Leland à propos de la méprise que fut son mariage ou encore celle devenue célèbre de la mort du cousin Joe (Richard Jeackel nommé à l'Oscar du second rôle) coincé sous un énorme rondin de bois qui provoque sa noyade.
    L'entêtement égoïste du patriarche et la soumission de son fils aîné ont conduit ce clan d'irréductibles à l'implosion et à la mort, montrant une fois de plus que le repli sur soi confinant au mépris des autres, constitue une vision mortifère de l'existence. Le film garde toute sa force malgré les ans qui passent car son propos est intemporel. Quant à la mise en scène improvisée sur le vif de Paul Newman, particulièrement subtile et équilibrée, elle donne encore aujourd’hui à réfléchir.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    J'ai vu un film... qui m'avait énormément marqué il y a de cela qq décennies, et la perspective de revoir Paul Newman et Henry Fonda, ces deux monstres sacrés du cinéma des années 50, 60, 70 (c'est dire s'ils ont marqué l'histoire du cinéma de leurs empreintes) a été pour moi un accélérateur sans nom... Ils sont réunis dans cette histoire d'hommes, de bûcherons plus exactement, qui tentent de résister, contre tous, à la grève qu'on leur demande de faire, contre leur gré... Certaines scènes de coupage d bois sont vraiment très réussies, et on retrouve dans ce film un faux-rythme et une vrai intensité. La réalisation est vraiment très intéressante avec des cadrages soignés... On entre au coeur de la nature sauvage de l'Oregon (on se dit tt de même que certains de ces si beaux arbres ont quand même plusieurs centaines d'années...). Il y a des moments d'une puissance émotionnelle forte, notamment la scène de la noyade qui fait partie des plus grandes scènes jamais filmé, tellement, l'émotion est palpable... Et on sent pour la première fois la détresse de Paul Newman, impressionnant de maîtrise tout au long du film. Et ce qui m'a également plu dans cette histoire, c'est bien le côté humain de cet entêtement d'Henry Fonda et de Paul Newman, qui, contre tous et contre tout décident de poursuivre coûte que coûte, sans mesure le prix à payer de leur entêtement... Un peu comme si, la morale n'avait pas à voir avec cela... Un très grand film, simple en apparence, complexe dans le fond....
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2014
    Un très bon moment devant la seconde réalisation de Paul Newman qui saupoudre son mélodrame d'engagements (pro-américains) politiques sans pour autant que cela déborde directement dans la trame principale du scénario: celui de suivre le quotidien d'une famille de bûcherons qui va voir sa vie basculée du jour au lendemain. Si le film emprunte une approche plutôt lente et relativement appréciable notamment en diluant au fur et à mesure des informations qui permettent ainsi de côtoyer puis d'aimer la famille dans laquelle on va suivre les péripéties qui se résume à faire face aux nombreuses luttes sociales qui font trembler l'industrie de l'Oregon. C'est vraiment une approche sociologique, théorique qu'exerce Paul Newman flirtant peu à peu avec le genre documentaire ce qui est intelligent puisque cela permet au spectateur d'émerger beaucoup plus profondément et sereinement la famille. Un film avec une réalisation convaincante, une bande sonore idéale pour un film certes imparfait mais qui laisse un message profond au spectateur. Beau film !
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Dans la tradition américaine des acteurs et notamment de sa génération (Eastwood, Brando, voir Redford ou Beatty après lui) Paul Newman passera aussi derrière la caméra. Pour son deuxième film après "Rachel, Rachel", il adapte le roman de Ken Kesey, nous faisant suivre une famille de bûcherons dans l'Oregon qui va entrer en conflit avec la population locale en refusant de faire grève, puis le fils cadet de la famille revient, symbolisant un passé difficile.

    D'ailleurs, il ne devait pas faire ce film à la base (préférant comme il le disait trouver des rôles à sa femme qu'il trouvait fabuleuse et il prenait un plaisir fou à la diriger) mais il s'en sort plutôt bien. Avec comme fond les luttes sociales, il nous immerge dans la vie de cette famille avec un patriarche autoritaire, son fils, son neveu et les femmes de ces deux derniers, qui vont voir leur vie chamboulé par cette grève générale et surtout l'arrivée de son fils qu'ils n'ont plus vu depuis une dizaine d'année et qui n'a pas forcément tout digéré ses problèmes familiaux. L'ensemble est intéréssant, il arrive à rendre intéréssant et même émouvant certains des personnages et notamment le père et les deux fils. Il étudie bien les relations qu'ils entretiennent.

    Il capte parfaitement le cadre qu'il étudie, il met en valeur les belles vallées forestière de l'Oregon, notamment grâce à une belle mise en scène et une bonne utilisation des lumières. Certaines scènes, comme celle des coupes d'arbres sont très bien faite et parfois même impressionnant.
    Que ce soit lui, Fonda ou les autres, les interprétations sont dans l'ensemble plutôt convaincante.

    Un bon film, c'est pour ma part la première réalisation de Paul Newman que je vois et c'est plutôt bien fait, que ce soit dans la réalisation, les personnages ou la direction d'acteurs, en espérant que ses autres films soient au moins aussi bien voire mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Le film dépeint avec une précision de documentariste la vie d'une famille de bûcherons dans l'Oregon. Les scènes dans lesquelles les travailleurs sont à l'œuvre sont particulièrement convaincantes, troublantes de réalisme, exemptes de toute tentation superflue de spectacularisation. Toutefois, la séquence finale, qui peut difficilement être interprétée autrement que par un éloge de l'individualisme forcené, vient tout gâcher en donnant un sentiment très gênant d'incohérence dans le propos.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Oeuvre très intèressante, "Sometimes a Great Notion" est le deuxième long-mètrage de Paul Newman en tant que rèalisateur! D'après le roman de Ken Kesey, le film raconte la vie des bûcherons de l'Oregon! Autant le dire tout de suite la forme est splendide! L'image, due au chef-opèrateur Richard Moore, est belle dans son grain, sa matière, sa dramaturgie et les lieux sont superbes avec de beaux plans à la grue sur les paysages de l'Oregon! Les scènes d'abatage d'arbres demeurent très impressionnantes avec une mise en scène, une lumière, des cadrages, qui se transcendent pour qu'on puisse se laisser entraîner dans cette histoire familial! Paul Newman se rèvèle impeccable, le demi-frère Michael Sarrazin et le vieux Henry Fonda ègalement! Quant à la noyade de Richard Jaeckel (nommè à juste titre à l'Oscar du meilleur second rôle masculin), elle est terrifiante pour celui qui la vit! Au delà du dèbat politique qu'il suscite ou va susciter pour les spectateurs qui vont le dècouvrir, "Sometimes a Great Notion" doit être considèrè pour ce qu'il est: une èloge de l'Amèrique profonde, un film engagè et menè au pas de charge...
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 962 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2012
    Premier long métrage interressant du réalisateur Paul Newman sur une famille de bucherons dans un Amérique ou les syndicats font la loi !!! Je n'ai pas vu tout les films de l'acteur réalisateur mais Paul Newman a des valeurs à lui sur le travail qu'il veut retransmettre à son public, celle d'une famille de père en fils qui travaille dur pour gagner leurs vies et se nourrir. La première partie suit le quotidien , de façon documentaliste, cette famille qui fait un métier dur et risqué et le fils cadet, Léo, revient au pays pour retrouver les siens et aider. La famille est confronté à des syndicalistes jaloux, des femmes délaissées, un secret familial mais s'acharne sur le travail. On devine un peu comment ça va se finir comme c'est un film dans la catégorie drame mais j'ai bien aimé ce film qui se passe sur les fleuves et les forets de l'Oregon, sublimes paysages. Paul Newman, Henry Fonda et les autres acteurs et actrices du film sont tous excellents. A découvrir
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    C’est indiscutablement un beau film mais qui déplaira à ceux qui sont engagés politiquement, à ceux qui n’aiment pas les films réalistes sans romances et à ceux qui n’y croiront pas. Pourtant les gens comme ceux-ci existent et je dirais même heureusement. Le personnage central Hank Stamper est magnifique, il est fier, indépendant, rude mais juste. Il ne demande strictement rien à personne et s’assume totalement. Exactement le contraire du citoyen assisté d’aujourd’hui. Le rythme assez lent du film est en adéquation avec les sujets traités et la mise en scène est de bonne qualité. Après avoir fait ‘’Rachel Rachel, Paul Newman ne pouvait décevoir surtout en s’entourant de Lee Remick, parfaite et de Fonda qui en fait quand même beaucoup. Une excellente surprise avec Richard Jaeckel que je n’avais jamais vu à ce niveau d’excellence. Bien sur, la scène de la noyade est inoubliable mais c’est bien l’ensemble qui mérite d’être retenu. Ce type de film devrait faire partie du cursus scolaire terminal tant il est éducatif. Non pas sur l’art cinématographique, peu mis en valeur ici, mais sur la portée des message. Henry Fonda y trouve sans doute son rôle le plus déplaisant tant sa nuisance familiale est grande. Une seule faute de goût mais impardonnable à mes yeux : l’ultime séquence. Elle est d’une bassesse et d’une vulgarité rare ne s’accordant même pas avec l’esprit des deux fils. C’est vraiment du beau gâchis que ce film courageux se termine ainsi, le spectacle des 4 immenses radeaux de rondins suffisait grandement.
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