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Un visiteur
2,5
Publiée le 25 avril 2014
Le film dépeint avec une précision de documentariste la vie d'une famille de bûcherons dans l'Oregon. Les scènes dans lesquelles les travailleurs sont à l'œuvre sont particulièrement convaincantes, troublantes de réalisme, exemptes de toute tentation superflue de spectacularisation. Toutefois, la séquence finale, qui peut difficilement être interprétée autrement que par un éloge de l'individualisme forcené, vient tout gâcher en donnant un sentiment très gênant d'incohérence dans le propos.
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3,5
Publiée le 20 mai 2012
Oeuvre très intèressante, "Sometimes a Great Notion" est le deuxième long-mètrage de Paul Newman en tant que rèalisateur! D'après le roman de Ken Kesey, le film raconte la vie des bûcherons de l'Oregon! Autant le dire tout de suite la forme est splendide! L'image, due au chef-opèrateur Richard Moore, est belle dans son grain, sa matière, sa dramaturgie et les lieux sont superbes avec de beaux plans à la grue sur les paysages de l'Oregon! Les scènes d'abatage d'arbres demeurent très impressionnantes avec une mise en scène, une lumière, des cadrages, qui se transcendent pour qu'on puisse se laisser entraîner dans cette histoire familial! Paul Newman se rèvèle impeccable, le demi-frère Michael Sarrazin et le vieux Henry Fonda ègalement! Quant à la noyade de Richard Jaeckel (nommè à juste titre à l'Oscar du meilleur second rôle masculin), elle est terrifiante pour celui qui la vit! Au delà du dèbat politique qu'il suscite ou va susciter pour les spectateurs qui vont le dècouvrir, "Sometimes a Great Notion" doit être considèrè pour ce qu'il est: une èloge de l'Amèrique profonde, un film engagè et menè au pas de charge...
Dans la tradition américaine des acteurs et notamment de sa génération (Eastwood, Brando, voir Redford ou Beatty après lui) Paul Newman passera aussi derrière la caméra. Pour son deuxième film après "Rachel, Rachel", il adapte le roman de Ken Kesey, nous faisant suivre une famille de bûcherons dans l'Oregon qui va entrer en conflit avec la population locale en refusant de faire grève, puis le fils cadet de la famille revient, symbolisant un passé difficile.
D'ailleurs, il ne devait pas faire ce film à la base (préférant comme il le disait trouver des rôles à sa femme qu'il trouvait fabuleuse et il prenait un plaisir fou à la diriger) mais il s'en sort plutôt bien. Avec comme fond les luttes sociales, il nous immerge dans la vie de cette famille avec un patriarche autoritaire, son fils, son neveu et les femmes de ces deux derniers, qui vont voir leur vie chamboulé par cette grève générale et surtout l'arrivée de son fils qu'ils n'ont plus vu depuis une dizaine d'année et qui n'a pas forcément tout digéré ses problèmes familiaux. L'ensemble est intéréssant, il arrive à rendre intéréssant et même émouvant certains des personnages et notamment le père et les deux fils. Il étudie bien les relations qu'ils entretiennent.
Il capte parfaitement le cadre qu'il étudie, il met en valeur les belles vallées forestière de l'Oregon, notamment grâce à une belle mise en scène et une bonne utilisation des lumières. Certaines scènes, comme celle des coupes d'arbres sont très bien faite et parfois même impressionnant. Que ce soit lui, Fonda ou les autres, les interprétations sont dans l'ensemble plutôt convaincante.
Un bon film, c'est pour ma part la première réalisation de Paul Newman que je vois et c'est plutôt bien fait, que ce soit dans la réalisation, les personnages ou la direction d'acteurs, en espérant que ses autres films soient au moins aussi bien voire mieux.
Ce film de et avec Paul Newman est assez particulier. Le thème abordé est comme dans les cinq autres films de Newman à savoir familial. Ce que j’ai regrettai c’est le manque de morale. Newman se donne un rôle ainsi qu’a Henry Fonda de personnes assez aigris. C’est pas mal, mais logique que ce film soit méconnu.
Étonnante surprise. Un film en apparence sans rythme à part celui des coupes de bois, sans histoire, hormis celle d'une famille de bûcherons dans laquelle on se laisse prendre et entraîner comme ces troncs coupés qui roulent, dans cette eau omniprésente, ces images d'une nature à couper le souffle. Souffle épique d'une famille qui résiste au temps, regards qui s'échangent plus forts que les mots sans importance. Même la mort ne semble pas avoir d'importance. On ressort ballotté, comme les troncs, arbres morts. Rien ne vaut la vie, se dit-on. Film superbe.