Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
aldanjah
73 abonnés
705 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 11 août 2008
Luke a la main froide car Luke (Paul Newman) est un entêté, un arrogant qui ne se laisse pas marcher dessus, qui ira jusqu'à mettre sa vie en danger pour prouver qu'il a raison. Cela l'amène parfois à souffrir, mais son intégrité physique est moins importante son honneur. Un film de prisonnier qui a bien vieillit.
Luke Jackson est incarcéré pour avoir vandalisé des parcmètres. Se retrouvant dans une prison où les travaux forcés s'effectuent sous un soleil de plomb, Luke gagne peu à peu l'amitié et le respect des autres détenus par son flegme, sa bonne humeur et sa manière un peu insolente envers les gardes. Mais confronté à des humiliations et à de la violence de la part des autorités, Luke va devoir tenir le coup pour ne pas craquer... Sans aucun doute le meilleur film de Stuart Rosenberg, "Luke la main froide" est un film typique des années 60 par son propos humaniste qui montre le système carcéral comme briseur d'hommes et de que les détenus sont plutôt sympathiques, les gardiens le sont beaucoup moins en particulier le capitaine dont on ne voit jamais les yeux toujours protégés par des lunettes de soleil (idée que les frères Coen reprendront dans "O'Brother"). Ponctué de scènes marquantes (dont Luke qui mange 50 œufs en une heure ou encore Luke qui joue s'isole et chante une chanson en apprenant la mort de sa mère) et avec un brin de fond optimiste, le film est une réussite totale porté par le charme naturel de Paul Newman et la présence de George Kennedy dans un second rôle qui lui valut un Oscar. A noter aussi parmi les détenus, la présence de Dennis Hopper et d'Harry Dean Stanton, encore jeunes...
Réalisé par Stuart Rosenberg et mettant en vedette Paul Newman dans le rôle de Luke Jackson, Luke la Main Froide aborde la politique carcérale américaine alors que les bagnards chantaient encore au bord des routes, l'outil à la main. Véritable satire de la tyrannie exercée par les gardes à cette époque, le métrage se construit sur de solides bases comme un jeu d'acteur très convaincant, une jolie bande-sonore et sa capacité à déclencher l'émotion et la colère chez le spectateur. Les questions religieuses et philosophiques qu'il soulève contriburont également à son appréciation.
Un excellent film culte sur l'univers carcéral du Sud des États-Unis où un Paul Newman alors encore tout fringant excelle dans son rôle de beau gosse rebelle emprisonné pour une "broutille", prêt à tout pour aller se recueillir auprès de sa mère décédée jusqu'à une série d'évasions toutes aussi extraordinaires les unes que les autres. Attendrissant au possible avec sa gueule d'ange et son sourire ravageur, Newman est ici accompagné d'une palette d'acteurs tous aussi sympathiques les uns que les autres allant du toujours aussi jovial George Kennedy au terrible Morgan Woodward en passant par Harry Dean Stanton et un Dennis Hooper encore méconnu. L'atmosphère régnant dans cette prison brûlant sous le soleil tapant n'est ni glauque ni horrible mais familiale et peuplée de prisonniers aussi différents qu'excentriques. Réalisé de façon exemplaire par Stuart Rosenberg (futur réalisateur des Indésirables et d'Amityville), le long-métrage propose une histoire touchante, emplie d'émotion et de passages encore aujourd'hui cultes comme par exemple la fameuse scène du gobage des œufs, celle de l'interminable baston virulente entre Luke et son rival (puis ami) Dragline ou encore Joy Harmon lavant sa voiture avec un brûlant érotisme. Le scénario monte crescendo jusqu'à un final bouleversant, faisant de Luke la Main Froide un film définitivement intemporel.
Ah le hollywood des année 60... Les tolards y sont sympathiques, aimables et bien propre sur eux (à noter aussi, pas 1 seul black dans cette tôle, incroyable, non ?). Bref, on est loin de Midnight Express et autre Zonzon (Prison Break, j'en parle même pas). Bref, Paul est beau, il joue bien mais cette ambiance boyscout dans le monde carcéral, faut être en manque de glucose pour se la farcir.
Film intéressant qui vaut en grande partie pour son acteur principal, Paul Newman, qui joue ici l'un de ses rôles les plus beaux, celui de Luck la Main froide.On a du mal à discerner les pensers de Luck et à le cerner tellement Newman rentre dans son personnage.Mis à part le personnage central autour duquel gravitent toutes les idées du film, les autres protagonistes sont moins imposants mais réussissent quand même à tirer leur épingle du jeu, notamment le sympathique Dragline ou encore l'inquiétant chef aux lunettes de soleil qui est d'ailleurs, lui aussi un personnage étrange, on ne sait pas quoi penser de lui, gentil ou méchant?La réponse nous sera donner à la fin du film.L'histoire est très simpliste et pas très profonde mais ce n'est pas le but d'une telle oeuvre."Luck la main froide" est un film profond et très beau, qui manque toutefois de cohérance car il est profond et beau mais à la fin, on ne s'est pas pourquoi on ressent de telles émotions.Enfin, regardez ce film, vous passerez de toute façon un bon moment et ensuite vous pourrez juger de la réelle signifaction du personnage de Luck la main froide.
Encore un film sur l'univers carcéral, me direz-vous ! Oui, mais celui-ci possède un charme particulier... Est-ce la personnalité de ce nouveau détenu si têtu, si fort (et si fragile), est-ce la pesante ambiance de mort que les gardiens font régner dans cette prison, ou bien une certaine fraternité que les détenus parviennent malgré tout à conserver de façon presque miraculeuse ? La musique aussi inquiétante que mélancolique du grand compositeur qu'est Lalo Schifrin donne décidément un grand charme à ce long métrage par ailleurs très bien construit.
C'était l'époque du cinéma. Pur cinéma de divertissement mais formidablement joué par un Paul Newman éblouissant. Un rôle à la hauteur du personnage.Bien sûr l'univers carcéral est dépeint à la mode hollywoodienne, il n'en reste pas moins que dans l'Amérique puritaine des années 60, un tel affront à la bigoterie ambiante est à conserver dans les mémoires. En plus du reste, bien sûr. Un film qui donne à penser...autrement que dans le conformisme.Rien que pour ça, il mérite bien ses 2 étoiles.
Film assez bon dans sa réalisation, son immersion mais trop caricatural et trop axé sur le personnage vedette Newman. Du bon divertissement mais pas un chef d’œuvre.
Paul Newman trouve ici un de ses plus grands rôles, on est de tout cur avec son personnage trop sévèrement puni et qui se rebelle à juste titre. Face à lui Georges Kennedy est tout aussi impressionnant, ce film comporte aussi une scène connue : le gobage d'oeufs cuits. Un film fort avec une fin poignante. Le Réalisateur Stuart Rosenberg récidivera quelques années plus tard dans le milieur carcéral avec cette fois-ci un autre acteur tout aussi charismatique que Paul Newman, Robert Redford.
Paul newman au sommet , scénario ingénieux , excellents second rôles , tout cela pour dire que rien ne manque pour passer un excellent moment devant ce grand classique au final émouvant et inoubliable.
Avec l’esprit de camaraderie bon enfant qui règne au début du film, on ne s’attend pas à la dureté à laquelle on va être confronté dans la seconde partie du film. Course impitoyable et acharnement contre l’autorité, c’est un cocktail croissant de tension et de férocité. Très bien
Un film de prison assez atypique, qui dénonce l enfer des travaux forcés mais en prenant le partie d une forme de légèreté disséminée ici ou la. Celle ci vient surtout du personnage principal campé par un Paul Newman au sommet, qui fait merveille avec ce rôle de chien fou et solitaire épris de liberté. Très bien mis en scène le film propose des plans de toute beauté toujours au service de ce qu il raconte.
Ou l’histoire d’un gars réfractaire à l’ordre établi surtout s’il ne le comprend pas. Un film que porte Paul Newman presque à lui seul. Car l’histoire se détourne rapidement des films de pénitenciers, ce n’est pas très réaliste. L’histoire se suit mais son véritable intérêt, c’est la résistance et la volonté humaine devant l’adversité, voire le totalitarisme. Paul Newman par son attitude stoïque et son entetement, semble un mélange de Jésus et de Gandhi. Au milieu des sixties, alors que des vents de contestations soufflaient partout sur la planète, il est évident que le personnage de Luke se confond avec la tendance de fonds. Et il est difficile de résister au charme, au jeu nonchalant de Newman dont on oublie souvent de citer sa force comique. Autrement la région du Texas et sa moiteur intrinsèque est très bien filmée.