Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Redzing
1 129 abonnés
4 480 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 12 août 2008
Paul Newman trouve le rôle de sa vie en incarnant magnifiquement dans "Cool hand Luke" un homme injustement puni qui, de par sa combattivité sous-terraine et son charactère désinvolte, va s'attirer la popularité des prisonniers et les foudres des gardiens. Alternant moments attachants voire amusants et séquences qui prennent aux tripes, la réalisation se veut sans faille et donne au final l'un des meilleurs films jamais tournés sur l'univers carcéral.
L'un des meilleurs films sur l'univers carcéral, même si l'action se déroule plutôt dans un camp de travail, ce qui donne lieu à pas mal de scènes d'extérieur. Paul Newman est exceptionnel, charismatique. La réalisation est superbe, et donne lieu à des scènes d'anthologie, marquantes. "Luke la main froide" est donc tout à la fois un film profondément humain, mais aussi porté par la qualité de ses interprètes, qui parviennent à faire oublier la dureté de l'univers dans lequel ils demeurent. Un classique à voir et à revoir.
"Cool Hand Luke" est porté par un Paul Newman au jeu à la fois fort et nuancé. Capable du sourire le plus dévastateur comme du cri le plus déchirant, il parvient à donner une vraie chaire à ce personnage déterminé et rebelle. L'attachement qu'on lui porte est immédiat et restera intact jusqu'à un final tragique mais inévitable. Il est aussi accompagné de seconds rôles drôles et émouvants, avec en tête le redoutable George Kennedy dont la complicité avec Newman est totale. Côté réalisation, on sent clairement Stuart Rosenberg plus à l'aise dans les scènes comiques ou de ruptures. Il faut alors rappeler la scène culte des œufs, qui parvient à gagner en suspense aussi surprenant que cela puisse paraître. Les scènes plus sérieuses sont elles moins passionnées et donc moins intéressantes, comme le (trop) long dialogue entre Luke et sa mère au contenu inégal. Le film reste très bon, mais aurait dû aller encore plus loin dans l'empathie et dans l'émotion.
13 804 abonnés
12 441 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 29 janvier 2010
En 1967, le cinèaste Stuart Rosenberg rèalise le superbe "Cool Hand Luke", où Paul Newman trouve une nouvelle occasion de faire valoir son immense talent de comèdien en interprètant le rôle d'un voleur de parcomètres! Par sa dèbrouillardise et son caractère inflexible, il fera l'admiration de tous ses compagnons de captivitè, qui purgent avec lui leur peine dans un camp de travail où les traitements infligès sont très durs! Remarquable prestation de George Kennedy en bon copain qui recevra l'Oscar du meilleur second rôle! L'oeuvre doit beaucoup au rèalisme du scènario, en partie autobiographique mais surtout à Newman qui se donne à fond dans son personnage d'homme solitaire qui refuse de se plier aux règles arbitraires de la captivitè! Une scène mythique: celle ou Luke doit gober cinquante oeufs crus en une heure, forçant l'admiration des autres dètenus! Comptant sur un humour fin et une intrigue puissante, "Cool Hand Luke" est un chef d'oeuvre sans concessions accompagnè par la musique inoubliable de Lalo Schifrin...
C'est ma toute dernière claque cinématographique. Luke la main froide à cette force terrible du cinéma que j'aime ! A savoir un excellent sujet, un scénario riche, un acteur de renom (Paul Newamn) ! C'est une réelle surprise et je suis désormais absolument fan de ce film. On assiste à l'arrestation de Luke, un petit voleur de parcmètre qui se fait condamner pour 2 ans de travaux forcés. Luke est, dans un premier temps, un homme mystérieux qui passe presque inaperçu auprès de ses codétenus et est un peu sous évalué mais il va montrer par la suite une véritable audace et originalité! D'abord avec des paris. La fameuse scène de dégustation d'oeufs notamment! Luke parie qu'il peut en avaler 50 en une heure montre en main! cette scène amène de la gaieté dans le film qui malgré tout reste sombre et pessimiste. Ou encore la scène du match de Boxe contre George Kennedy absolument jouissive! le réalisateur se soucie du fait de ne jamais filmer deux fois les mêmes choses, ou alors si il le fait, c'est uniquement pour montrer la répition et l'ennui que peuvent ressentir les prisonniers dans leur vie en prison. Si la première partie du film est absolument fantastique, la deuxième l'est encore plus puisque c'est la partie rebellion de Luke, qui décide de s'évader! Il est de nombreuses fois rattrapé mais ne baisse cependant pas les bras. On assiste alors à des méthodes d'évasions de plus en plus audacieuses et c'est extrémement palpitant. Luke ne peut plus compter que sur lui-même puisque délaissé et à nouveau méprisé auprès de ses amis. Cela n'enlèvera cependant rien à sa determination! Un film original, jamais ennuyeux porté par un Paul Newman en très grande forme!
J'ai lu beaucoup dans les critiques que c'étais le plus beau rôle de Paul Newan etc... mais moi je ne regarde pas un film en fonction des acteurs qui y jouent !
Ce film se regarde et nous fait vaguement réfléchir. Il ajoute à cela une touche d'humour et une bonne fin.
Avec comme sujet principal l'emprisonnement, un long-métrage qui s'inscrit dans sa première partie dans la lignée de films comme "Papillon" ou "La ligne verte" mais dans un registre nettement plus positif, presque aérien, moins sombre pour ensuite offrir dans sa seconde moitié une réflexion infiniment plus grave, poignante sur l'anticonformisme, l'esprit de rébellion mais aussi en miroir les brimades, les humiliations infligées par les gardiens jusqu'au final qui m'a rappelé "Un monde parfait" de Clint Eastwood. Un rôle idoine pour Paul Newman secondé par le charismatique George Kennedy dans une imposante distribution dans laquelle on peut remarquer les jeunes Harry Dean Stanton et Dennis Hopper. Au final, un superbe chef d'oeuvre.
Incroyable prestation que nous offre là Paul Newman qui campe un héro, un vrai. Suite à des actes de vandalismes, il écope de deux ans de travaux forcés dans le pénitencier du coin. C’est un homme qui refuse l’autorité, un hors la loi qui parviendra à s’évader de prisons à plus de trois reprises (!!), anticonformiste, il parviendra à se faire détester par les gardiens, mais respecter par les autres détenus. Stuart Rosenberg parvient à recréer un univers carcéral poignant, entre humiliation et mauvais traitements de la part des gardiens, un univers si dur où l’on adhère en un rien de temps, captivant par son histoire, les personnages sont tous intéressants, que ce soit les premiers comme les seconds rôles. De Paul Newman à George Kennedy, chaque situations retient notre attention, que se soit la séquence du combat de boxe (impressionnante) où alors lorsque Joy Harmon joue de ses atouts lorsqu’elle lave sa voiture sous les yeux atterrés des prisonniers. Sans oublier la fameuse séquence du pari, où Paul Newman doit parvenir à gober en heure cinquante œufs ! Drôle mais prenant, Luke la main froide (1967), un surnom qui obtenu lors d’une partie de poker, est un film incroyablement passionnant, porté par des acteurs sensationnels. Newman fut nommé à l’Oscar du Meilleur Acteur, tandis que Kennedy obtenu l’Oscar du Meilleur second rôle masculin.
un grand classique du genre qui a pris un petit coup de vieux sur certains aspects (rigueur des prisons en deça de la réalité avec une ambiance conviviale, des clichés très sixties...), mais qui, par contre, n'en reste pas moins une superbe histoire d'homme, de fraternité et de courage. Un classique donc, à voir ou revoir, mais qui a perdu beaucoup de terrain face aux concurrents du même genre, vieux ou jeune (L'évadé d'Alcatraz, Les évadés, La grande évasion et plus récemment la série Prison break même!). Un des plus beaux rôles de Paul Newman.
Contrairement à ce que laisse croire le synopsis, Luke la main froide n'est pas un film potache ou drôle. C'est bien un drame, amené de façon si naturelle et donc si grave par la grâce naturelle de Paul Newman. Davantage que l'histoire d'une forte tête, d'un petit mariole dans un camp de travail, c'est une leçon de vie à la fois violente, belle et désespérée. Le film respecte tout à fait l'esprit du livre qui a donné naissance au film, Donn Pearce (l'auteur) étant également au scénario. Installez-vous et régalez-vous.
Un film de bagne qui fustige une nouvelle fois un système inhumain qui, au delà de tout respect, piétine des hommes qui, même si certains sont des criminels, ne méritent en aucun cas un tel sort. Luke, condamné pour vandalisme, arrive dans cet environnement, qui a ses codes, et il va y mettre un joyeux boxon. Après un événement tragique, alors qu'il se tient à carreau, il va se retrouver enfermer dans la boîte et cela va déclencher une succession d'évasions. Auparavant, il se sera mis tous ses compagnons d'infortune dans sa poche grâce à son anti-conformisme. S. Rosenberg met parfaitement en scène ce personnage qui bénéficie du sourire si spécial de P. Newman, cool et espiègle. Autour, ce sont des interprétations dans la moyenne de l'époque, un peu outrancières mais on sent que c'est une formidable troupe d'acteurs. Le rythme est agréable, les péripéties se suivent avec plaisir et surprises. Un bon film, presque un classique du genre. D'autres critiques sur
Pas aussi bon que je pouvais l'espérer, Luke La Main Froide n'en reste pas moins une belle œuvre carcérale sur fond de critique de la société américaine dans laquelle Paul Newman excelle.
Luke a la main froide car Luke (Paul Newman) est un entêté, un arrogant qui ne se laisse pas marcher dessus, qui ira jusqu'à mettre sa vie en danger pour prouver qu'il a raison. Cela l'amène parfois à souffrir, mais son intégrité physique est moins importante son honneur. Un film de prisonnier qui a bien vieillit.