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Antoine B.
14 abonnés
76 critiques
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3,5
Publiée le 4 mai 2021
Une comédie qui se joue de tous les préjugés, de toutes les oppositions (blanc-noir, pauvre-riche, homme-femme, original-copie,…) pour les confronter. Le sens du rythme de John Landis, la gouaille d’Eddie Murphy, le plaisir évident que prend le casting, et un sens du rire très eighties font de ce Roi à NY un exemple typique de ce qui se faisait de mieux à l’époque. Pour autant, la suite (2021) soulignera à quel point la formule est dépassée de nos jours, malgré une tentative de mise à jour qui ne fonctionne pas.
Une très bonne comédie conçue pour Eddie Murphy qui s'en donne à coeur joie pour notre plus grand plaisir. Car on rit beaucoup mais pas seulement, il y a aussi un côté émotionnel et romantique qui est intéressant. Malheureusement, c'est un peu sans surprise et quelques fois sans importance.
Un grand classique de la comédie américaine, porté par un Eddie Murphy au sommet de sa forme. En 1988, John Landis signe un divertissement non dénué d’humour. L’histoire de ce prince africain débarquant incognito à New York pour rencontrer l’âme sœur donne lieu à des scènes cocasses. La romance qui va avec demeure plaisante, même si elle s’inscrit dans la plus pure tradition hollywoodienne. A noter qu’Eddie Murphy et Arsenio Hall interprètent de multiples personnages et que Samuel L. Jackson fait une de ses premières apparitions sur grand écran dans le rôle d’un braqueur de bas étage. Bref, du cinéma facile mais sympathique.
Un régal, et pourtant je ne suis pas un fan d'Eddie Murphy et des habituelles bouses dont il nous gratifie. Mais là, on passe un moment de franche rigolade. Faut dire que l'humour sur l'opposition richesse-pauvreté est un classique qui marche à tous les coups. J'ai adoré le personnage incarné par Arsenio Hall. Il a une bonne tête de con [j'écris cela avec plein d'affection, ne vous y trompez pas], et joue à merveille le rôle du branleur un peu benêt mais fort sympathique. Ce film a aussi une autre qualité, c'est le côté nostalgie des années 80 : les fringues, coupes de cheveux, les moustaches, ... tout cela fleure bon le passé et donne un certain cachet au film. Je reste néanmoins à trois étoiles, car je trouve que l'intérêt du film s'étiole à partir de la moitié pour finir dans un mélo assez fade.
Eddie Murphy endosse un rôle d'antologie, lui correspondant parfaitement bien entendu. Cependant les rebondissements se font rares, et le filme traine un peu en longueur. Bien que Fan d'Eddie Murphy, cette comédie m'a un temps soit peu déçu.
Murphy en fait trop. Il a perdu la finesse "d'un fauteuil pour deux "ou même des " flics de B." Il est devenu lourd. Le scénario est OK, le thème assez original, mais ce type d'humour forcé, lasse, du grand guignol inéfficace.
Je n'ai pas vraiment apprécié « Coming to America ». Beaucoup des blagues tombent à plat et sont basées sur des stéréotypes qui semblent dépassés. L'intrigue est prévisible et remplie de clichés, ce qui rend le film moins drôle et intéressant. Bien que les acteurs semblent s'amuser, le script est fade et les blagues sont souvent ratées. Le film essaie d'avoir du cœur, mais il manque d'originalité et de substance. Il y a quelques moments amusants, mais dans l'ensemble, je trouve que ce film est surestimé et n'a pas bien vieilli. Je comprends pourquoi certaines personnes le considèrent comme un classique, mais pour moi, c'est loin d'être le meilleur d'Eddie Murphy, un star surcotée et un cabotin assez pénible du cinéma des années 80. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
4 768 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 30 mai 2021
La première partie de ce film montre la vie d'Eddie Murphy en tant que prince africain et c'est l'une des choses les plus drôles que j'aie jamais vues. La cérémonie de mariage à elle seule était si drôle que j'ai failli tomber de ma chaise tellement je riais. Je pensais que ce film pourrait être l'un des plus drôles de tous les temps. À mi-chemin cependant il cesse d'être une émeute de fous rires et se transforme en un film d'amour tranquille. La scène du match de basket avec l'homme qui vénère Murphy est la dernière chose vraiment hilarante qui se produit. Après cela le film n'atteint plus jamais l'énergie du début. Ce n'est pas vraiment une mauvaise chose. Cependant il est toujours agréable du début à la fin même pendant ses parties calmes. Les acteurs sont bons et le film est amusant à regarder ce qui en fait un grand film. Je le recommande vivement car Un prince à New York est l'une de mes comédies préférées...
Un petit film sympa pour les nostalgiques de cette epoque.Cependant pour les autres,on est devant une comédie style "prince de bel air",des blagues pas vraiment droles et où le seul intérét du film porte sur les épaules d'Eddie Murphy.Mais la réalisation reste correcte et propre,et le film se regarde agréablement qui est sympathique pour un film de ce genre d'une durée de 2h.
Grande comédie,qui joue sur le choc des cultures.Eddie Murphy est parfait dans l'humour et aussi dans la subtilité un peu plus dramatique.Bref une grande collaboration entre Jhon Landis et Eddie Murphy.
J'aime beaucoup les comédies avec Eddie Murphy, mais là c'est le bas du panier. Déjà l'intrigue est complètement conne, à la limite ce n'est pas grave c'est pareil dans quasi tout ses films, mais le pire c'est que l'humour ne fonctionne pas souvent. Trop de gags sur les noirs ultra clichés. Et le côté histoire d'amour tout ça est pas mauvais mais sans plus, on s'en tape en fait. J'ai trouvé ce film vraiment pas terrible.
Une plutôt comédie qui tient la route: l'idée de fil conducteur est original. L'humour n'y est pas trop exagéré même si le comique de situation est très présent. De bonnes trouvailles.
Un très bon souvenir d'enfance, je suis retombé dessus par hasard et j'y ai pris toujours autant de plaisir. L'histoire est sympathique, le ton positif et E. Murphy est excellent en prince africain caché. Une très bonne comédie familiale pour laquelle j'ai longtemps hésité entre le 3 et le 4 étoiles.
« Prends-le du bon côté. Au moins, on a appris à faire des frites. »
A la fois conte (de Noël ?) et comédie romantique à l’eau (et aux pétales) de rose, Un Prince à New-York porte la double marque d’Eddy Murphy, dans le côté ultra-prévisible de l’histoire et de ses rebondissements mais aussi dans le déroulé de son cabotinage en personnages multiples, et de John Landis, certes pas le plus inventif des réalisateurs étasunien des années ’80, mais dans des petits détails qui font rire et la satire sociale, jusqu’au clin d’oeil à son autre œuvre en forme de conte, Un Fauteuil Pour Deux (1983).
L’interprétation, parlons-en puisque Eddy Murphy s’est construit un rôle sur mesure de prince à mi-chemin entre Beaumarchais et les romans courtois, propre sur lui, pur, noble dans sa quête, généreux et désintéressé, à l’accent exotique un rien caricatural… Bon, c’est Eddy Murphy, quoi, et ça se sent dans les autres rôles qu’il interprète, comme sur la scène du Saturday Night Live. On notera la réplique parfaite de son serviteur campé par un Arsenio Hall hélas trop rare au cinéma en comparaison de sa carrière télévisuelle. Les autres interprètes jouent juste, même si la voix de James Earl Jones cherchant son fils rappelle Star Wars, et on s’amusera des premiers pas de Cuba Gooding Jr et de Samuel L. Jackson. L’aspect révolutionnaire du film, on l’aura compris, tient dans une distribution presque 100 % noire dans un film tout public réalisé par un blanc. On regrettera seulement que, comme dans le Wakanda de l’Univers Marvel, les rôles africains soient tenus par des Américains.
Succès populaire au temps où Eddy Murphy les enchaînait, Un Prince à New-York n’est ni un mauvais ni un excellent film, c’est une chouette comédie qui se déguste comme un hamburger préparé par un vrai cuistot. De la junk food de qualité.