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Caine78
6 830 abonnés
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2,0
Publiée le 26 mars 2012
Comme beaucoup de films tournés avec Eddie Murphy dans les années 80 et 90, « Un prince à New York » est inégal. Une idée de départ marrante, quelques répliques et situations réjouissantes, un héros sympathique à côté de ses pompes : la comédie de John Landis dispose d'atouts pour ne jamais être ennuyeuse et même relativement agréable. Je précise bien « relativement » car toutefois, le résultat n'a rien d'exceptionnel. On devine en effet aisément ce qui va se passer durant 120 minutes, tandis que certains passages tombent un peu à l'eau, la faute peut-être à un scénario légèrement répétitif, sans oublier une réalisation assez impersonnelle... Le résultat est anecdotique, mais se regarde sans déplaisir : si vous n'êtes pas trop sourcilleux, cela devrait suffire.
Film plaisant à regarder et original dans sa démesure, même si la romance est finalement assez banale. Cela dit, encore une grosse performance d'acteur d'Eddy Murphy avec ses 4 rôles, et quelle classe il a en tant que prince ! A noter la petite apparition de Samuel L. Jackson, modeste acteur presque inconnu à l'époque.
Un Prince à New York est une comédie agréable qui fonctionne avant tout grâce au potentiel comique justement exploité d'Eddie Murphy (qui à la fin des années 80 / début des années 90 était au sommet de son art). Le reste du casting est très bon avec de grands noms (James Earl Jones, Arsenio Hall et même Samuel L. Jackson à ses débuts). Le film joue avec l'imagerie que l'on a des nations africains dans les années 80 avec des familles royales quelques peu autocrates. Le pitch est simple et efficace : un héritier au trône n'ayant jamais eu à faire quoi que ce soit se retrouve seul sans revenu aux Etats-Unis à devoir se débrouiller tout seul. Le film marche bien.
Comédie culte, typiquement 90's mais qui se regarde très bien 30 ans plus tard, ce qui est sans doute un gage de qualité! Eddie Murphy est au top de sa carrière et bien que totalement apolitique, le mec parvient à faire un film avec un casting presque exclusivement noir en 1988! C'est drôle, rafraîchissant et ça vieillit parfaitement bien!
Un naïf et gentil divertissement de fin d’année, typique des années 80, au tiers-mondisme un brin raciste, au féminisme un peu machiste. Tout est pris dans un scénario tellement cousu de fil blanc et saturé de bonnes intentions qu’on a à peine le cœur à faire des reproches, mais même si le divertissement est sympathique et Eddy Murphy toujours très charismatique, le rythme est lent, la réalisation très plate, le montage trop mou et les passages avec les coiffeurs très lourds.
Ce n’est pas une réalisation terrible en y voyant de plus près, l’histoire est servie tel un plateau bien garni par une suite étoilé dont la provenance est omise pour facilité du scénario, pour la finalité, la cerise sur le gâteau au dessert du chef, le bon goût du chic. Le prince qui se fait désirer par des serviteurs, mais ne peut choisir l’élue âme sœur de son cœur, décide d’une escapade dans la banlieue populaire de New-York pour échapper aux traditions de mariage arrangé, comme une gentille intrigue. Une idée originale avant l’heure pour les royaumes respectifs, Zamunda et son petit frère Wakanda, quelques scènes marrantes, d’autres sympathiques, la polyvalence des rôles pour Eddy Murphy et Arsenio Hall, sans plus.
Eddie Murphy à son apogée... un rôle et un film rien que poour lui et une chose est sur il s'y amuse comme un gosse. Et surtout on oublie pas le spectateur ! Une très bonne comédie malgré un scénario trop classique nous rions souvent ... Mais Eddie Murpy peut, à force agacer quelque peu.
Sympathique Eddy murphy qui via ces mimiques et autres grimaces permettent de faire passer le temps plus vite devant ces gentilles comédies au message simpliste mais au skecth hilarant assez rare.
Une vraie bonne comédie d antan avec Eddy Murphy ça fait du bien . Pas encore tombé dans les excès qui pouvaient le guetter quelques films plus tard . Ici c est drôle et léger le film type du samedi soir .
Encore un film taillé spécialement pour Eddie Murphy et ses jacasseries. Personnellement je suis client donc ce film pas très subtil mais pas très méchant m’amuse quand même bien. Après, ne nous y trompons pas, ce « Prince à New-York » n’a clairement pas inventé l’eau chaude.
L'un des films les plus drôles des années 80.John Landis se moque ouvertement des traditions ancestrales des royaumes où ici,le futur roi est si entouré que ça en devient risible.On lui brosse les dents,on le lave(intégralement!),on déroule les pétales de rose à son passage,on chante en son honneur...Las de cette vie si prévisible,le prince Akeem(accompagné de son fidèle serviteur Semi)décide de partir à New York,dans le Queens,y découvrir la vraie vie,et y trouver une femme moderne,non soumise.Evidemment,le choc des cultures ne peut qu'être savoureux surtout quand il se fait passer pour un miséreux!Mes souvenirs d'enfant se rappelaient les quartiers enneigés et l'immisciation dans la famille afro-américaine typique.Eddie Murphy se démultiplie(c'est le début de ses délires transformistes),et il faut le noter,joue sobre.Le prince jouit d'une expérience peu commune au contact des sans-abris,d'un fast-food modeste et d'un hôtel miteux.Bien entendu,la fin est attendue.On lui préfèrera le torrent d'humour de la 1ère partie,bourré de quiproquos et de personnages décapants.Landis et Murphy ensemble,ça a souvent donné de bonnes comédies débridées.Celle-ci,bien que vieillie,est le sommet de leur collaboration.
Il est dommage que la fable politique, dans Coming to America, se cantonne au chemin balisé de la comédie romantique sur fond d’outrances et de grossièretés ; il y avait là un sujet en or sur les quartiers pauvres de New York, en l’occurrence le Queens, et le regard d’Akeem, comme celui de Candide chassé de son paradis terrestre, n’est que rarement démystificateur. John Landis aborde le politique comme un vaste cérémonial exotique mais ne pense jamais l’étape américaine de son prince en confrontation de valeurs idéologiques ; son seul propos, par ailleurs convaincant, tient à l’idée que l’amour nous pousse à dépasser les apparences pour changer celui que l’on aime en prince, celle que l’on aime en princesse. L’habit ne fait pas le moine, et la plus grande des richesses se trouve dans le cœur humain. Tout cela s’avère charmant mais manque cruellement de mordant. Aussi la première partie du long métrage tourne-t-elle à vide, entrecoupée d’idées loufoques plutôt réjouissantes ; la seconde réussit néanmoins à accrocher son spectateur par l’attachement qu’elle porte à des personnages pourvus d’une certaine authenticité et d’une justesse d’écriture. Les caricatures s’estompent peu à peu pour laisser voir deux amants contraints d’évoluer dans un même modèle patriarcal qui pense le mariage tel un arrangement économique et intéressé entre deux familles. C’est donc sur la reproduction des traditions dites ancestrales du royaume de Zaminda dans les quartiers pauvres de New York qu’insiste justement la fable, laissant McDowell et ses barbiers médisants en toile de fond comique alors qu’ils signifiaient bien davantage – le fait, par exemple, que McDonald’s gave les populations les plus pauvres de produits alimentaires médiocres responsables de l’obésité, du diabète et d’autres maladies et cancers, reproduit ici en une simple déclinaison rigolote.
Eddie Murphy est à l’origine de cette très bonne comédie familiale. En interprétant ce prince voulant découvrir ; il y a là un de ses meilleurs rôles. Une très bonne comédie avec des personnages aussi attachants que comique. A regarder sans se lacer.
J’ai trouvé cette comédie assez plaisante et drôle. Elle repose entièrement sur le talent de l’humoriste qui avait percé au grand jour grâce au Saturday Night Live. Si vous n’aimez pas trop son humour, il vaudrait mieux passer votre chemin. Il excelle totalement dans son rôle. Après LE FLIC DE BEVERLY HILLS, c’est incontestable qu’il est fait pour être sur le devant de la scène. On n’aura certes pas un film intelligent, les blagues seront assez basiques, mais je l’ai trouvé efficace. On sait ce qu’on vient chercher rien qu’avec le titre. La construction n’a vraiment rien d’original et il est vrai que sans Eddie Murphy, je pense cela aurait été catastrophique. Les seconds rôles sont réduits à leur plus simple expression. Comme on est dans les années 80/90, il y aura bien entendu tous les clichés que colporte Hollywood sur la culture Africaine. Le royaume du Zamunda est bien loin des prouesses du Wakanda, et on a l’impression que leur vision de l’Afrique c’est arrêté à une autre époque. Heureusement, cette mascarade est juste une minorité du film. Par contre, j’ai trouvé bien sympathique le clin d’œil à UN FAUTEUIL POUR DEUX avec les frères Duke.