Derniers Avis : Un Fauteuil pour deux - Page 3

Le film se laisse regarder, on a la la présence de super acteurs mais le film n'est pas si dynamique même si l'histoire est originale on est pas captivé du début à la fin, cela reste un film intéressant.

Un excellent film sur la bourse américaine de Wall Street. Une brillante comédie de John Landis. Une bonne satire sur l'ivresse du pouvoir.

"Un fauteuil pour deux" est le deuxième film d'Eddie Murphy mais c'est celui qui a véritablement lancé sa carrière. Pourtant il n'est resté dans les annales que pour les scènes sensuelles (et très dénudées) de Jamie Lee Curtis et pas tellement pour l'interprétation de Murphy.

La collaboration promettait pourtant d'être fructueuse vu de 2018 : Eddie Murphy est devenu une grosse star comique (même si son influence a diminué ces dernières années), Dan Aykroyd a tourné dans des films cultes (The Blues Brothers en tête) et le réalisateur John Landis a été bon tant dans ses oeuvres les plus connues (Le Loup-Garou de Londres par exemple) que celles plus méconnues (Cadavres à la pelle notamment).

Ce mélange de 3 artistes aux univers forts explique certainement pourquoi "Un fauteuil pour deux" semble si attachant malgré le fait que l'histoire ou les vannes n'aient rien d'exceptionnelles.

En effet, les acteurs doivent se dépatouiller avec des personnages caricaturaux ou lisses et une histoire basée sur des clichés. Malgré ces difficultés, ils arrivent pourtant à faire tenir l'édifice et même à le rendre sympathique !

Bizarrement, je sais que ce n'est pas très bon mais je garde quand même un bon souvenir de cette séance car j'y ai passé un moment agréable, presque confortable. Je ne vois que le capital sympathie et les univers forts de ces 2 acteurs et de ce réalisateur pour expliquer ce tour de force !

Énorme cette comédie dramatique mêlant bourse et sociologie. Ça se tasse vers la fin, mais le film est intéressant quelque soit le moment. Eddie Murphy super comme d’habitude. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5

Un vrai conte de noël moderne, humoristique, humain, et à la moralité intelligente. Deux vieux hommes très riches font un pari... L'un prétend que c'est la nature de l'homme qui est mauvaise, et l'autre qu'on est tous victimes de notre environnement. Leur "test" se fera sur un noir SDF (Eddie Murphy) qu'ils vont faire grimper socialement au sein de leur entreprise, tandis que l'autre (jeune nouveau riche arrogant snob) se verra redescendre et confisqué de tous ses biens. Ce film est plein d'humour tout en délivrant un message intéressant. On note aussi la présence de la sulfureuse Jamie Lee Curtis (en prostituée ici).

C'est plutôt gros, les ficelles sont souvent aussi épaisses que des cordes et la satire fait parfois dans la caricature de la caricature... mais c'est une distraction agréable si le premier degré est votre fantaisie du jour. Eddie Murphy vient de trouver son registre et y excelle, Dan Aykroyd est top, Ralph Bellamy et Don Ameche sont presque truculents dans leur partition de duettistes dignes des deux petits vieux du Muppet Show. Jaimie Lee Curtis, elle, se contente d'être superbe, mais elle le fait très bien, Denholm Elliott en majordome a l'air aussi british qu'il l'est dans la réalité et il en joue parfaitement. Vous l'avez compris: j'ai plus apprécié le jeu des acteurs que l'histoire elle-même, somme toute en manque de grandes trouvailles et de vraies surprises, mais laissez-vous faire. C'est parsemé de gags souvent drôles, parfois burlesques et, dans le tas, nul doute que vous trouverez de quoi rire et ne pas regretter le temps passé devant l'écran.

Une comédie qui est un peu comme un classique avec deux acteurs de comédies connus de ces années 80/85 qui ont là un emploi sur mesure. L'ensemble est assez convenu sans tellement de surprises mais bien rythmé et divertissant. Cela reste une comédie car le point de vue du racisme ou du talent n'est pas trop approfondi comme une sorte de politiquement correct vis à vis d'un "ancien monde" qui reste cependant très puissant et détenteur des pouvoirs. Cela a pu évoluer mais pas véritablement pour le mieux et on peut rester avec un panorama sur plusieurs décennies sur un arrière goût d'espoirs estompées avec en mieux des formes de libertés et de tolérances mais sincèrement il y a aussi de vrais reculs. Et on pourrait dire la même chose en remontant une génération avant. C'est mon analyse avec ce film car pour le fond des problèmes sociétaux on reste objectivement sur une sorte de statu quo et il est un peu un révélateur à postériori, même à travers sa superficialité, d'un certain élan d'optimisme dépassé.

Une très bonne satire sociale qui a bercé mon enfance, sans jamais être choquée de la dureté des propos tenus (le discours anthropologique tenu sur la misère humaine est vraiment éloquent et véridique) ni de la nudité de Jamie Lee Curtis (le seul film dans lequel elle dévoile sa poitrine, mais cela n'a absolument rien de vulgaire ni de tape-à-l’œil donc en rien choquant même pour l'enfant que j'étais alors...). Comme quoi il est possible de faire des scènes dénudées sans être vulgaires, il s'agit seulement d'avoir le bon goût et le talent de Un fauteuil pour deux. Les acteurs sont absolument brillants (merveilleux trio que forment Dan Aykroyd, Eddie Murphy et Jamie Lee Curtis, sans oublier le drôlatique Coleman, serviteur usé aux caprices nobliaux de son patron bien-né). Le jeu de dupes entre pauvre devenu riche et bien-né devenu sans le sou est hilarant et criant de vérité (Bourdieu n'aura pas dit mieux depuis...), on perçoit également le système de la Bourse (avant qu'elle ne soit totalement dématérialisée comme aujourd'hui, bien entendu) et son milieu complexe et surexcité. Les situations cultes s'enchaînent à un rythme effréné : un Dan Aykroyd déguisé en Père Noël alcoolique et dépravé (qui cache un pavé de saumon dans sa barbe pour le manger dans le bus !), un Eddie Murphy qui découvre les joies de la richesse (explique que les jacuzzi de sa jeunesse étaient faits de flatulences, ou s'excuse d'avoir brisé son propre vase...), et une Jamie Lee Curtis ô combien émouvante dans son statut de prostituée (on voit l'envers du décor avec un pincement au cœur). Le final est jouissif, on termine heureux et hilares de ce merveilleux moment qui nous enseigne même quelques principes de sociologie, tout en s'amusant énormément !

Typiquement le genre film me laissant un petit goût amer dans la bouche. Je m'explique. Ce « Fauteuil pour deux » a pour base une idée relevant de la pure cruauté. Ou comment deux vieux boursiers, juste pour se marrer vont en faire baver à l'un de leurs employés. Dan Akroyd passe du parfait salarié à Pierre Richard puissance 10 ! Faut le dire, on s'amuse quand même pas mal devant tout ça. Mais moi, j'ai l'impression que l'idée n'est pas exploitée jusqu'au bout. Je suis persuadé qu'il y avait largement la place pour pousser le truc au maximum. Ce qui ne se produit pas. Pour une des rares fois, on ne regrette pas la happy end. Comment ne pas se frotter les mains en voyant ces deux vioques finir sur la paille ? Le film de Landis repose surtout sur l'abattage d'Eddie Murphy, acteur que je n'apprécie que très très très modérément. Film très sympa donc, mais qui ne va pas au fond des choses.

Un fauteuil pour deux est une comédie qui forme presque un diptyque avec Un Prince à New-York. Même réalisateur, même Eddie Murphy, et concept assez similaire finalement, mais à mon sens ce film est un peu au-dessus de Un Prince à New-York.
J’avoue ne pas trop comprendre certaines critiques qu’on peut lire sur les acteurs. C’est un atout certain de ce métrage, et sans être un grand fan des interprètes principaux, je dois reconnaître objectivement qu’ils sont bons. Eddie Murphy, à part un peu au début ne cabotine pas à outrance, et il se glisse finalement bien dans son personnage, rigolard mais sans trop. Il fait face à un Dan Aykroyd lui aussi un peu excessif au début mais qui trouve vite la bonne tonalité et apporte du relief à son personnage. Après c’est vrai, les seconds rôles, notamment Don Ameche, Denholm Elliott et Ralph Bellamy volent parfois la vedette au couple principal avec des numéros subtils et, pour les Duke, d’une délicieuse causticité. A noter côté féminin une Jamie Lee Curtis plus séduisante que jamais, et à l’interprétation malicieuse et délicate qui est irréprochable.
Bon casting donc, et à l’aise, au service d’une histoire qui se montre pleine d’humour caustique et incisif, dont le message n’a pas vieilli finalement. C’est peut-être, par bien des aspects plus cynique encore aujourd’hui ! Malgré l’arrière-fond courtier, bourse, trader et autres synonymes de « magouillages », Landis parvient à tirer un film humain et très sympathique. Ne reculant pas devant l’humour absurde à la George de la Jungle, Un fauteuil pour deux fonctionne très bien, avec un concept qui permet de vrais moments loufoques, et toujours avec une pointe d’aigreur qui montrer qu’on n’est pas seulement dans une comédie de base. Il y a aussi une certaine sensibilité, de l’émotion, une touche de gravité en filigrane. Bref, Landis livre un film volontiers déconcertant, et qui, je n’en doute pas ne laissera pas indifférent, tant par certains gags que par sa tonalité cynique que certains trouveront peut-être caricaturale.
Formellement pas grand-chose à redire. Si Landis ne livre pas sa meilleure mise en scène, manquant un peu de peps et d’inventivité pour amener ses gags (je pense à la partie du train par exemple, qui aurait pu être plus fouillée en la matière), reste qu’Un fauteuil pour deux bénéficie de beaux décors, d’une photographie soignée, et d’une bande son bien sympathique. C’est une comédie luxueuse à l’ambiance de fêtes de fin d’année et au charme eighties qui patine agréablement le film.
En clair, Landis signe une comédie raffinée qui tend parfois à forcer le trait, qui n’est pas totalement exempt de quelques phases de surjeu (au moins de Murphy et d’Aykroyd) et qui n’a pas la mise en scène la plus pointue du réalisateur, mais qui tient la route. Je la recommande. 4

Film totalement oublié du grand public, à tord. Une comédie très réussi. C'est ce film qui fera exploser la carrière d'Eddie Murphy au cinéma et on comprend pourquoi. En plus de nous faire passer un bon moment, ce film dénonce certains aspects de notre société capitaliste.

Une comédie des années 80 dans laquelle Eddie Murphy et Dan Aykroyd sont victimes d'un paris entre deux patrons. L'humour du film appartient au passé et si le film se suit assez facilement, on ne peut avoir qu'un ou deux rictus.

Un film avec l'humour typiquement osé des années 80. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on entendrait une réplique telle que: spoiler: Mais voyons, c'est un nègre, je suis sur qu'il savait voler avant de marcher!

On a droit a un scénario assez classique du cadre de banque aisé (Dan Aykroyd) qui échange sa vie paisible avec un petit arnaqueur de rue (Eddie Murphy). Tous les deux très bien dans leurs rôles respectifs, surtout après l'"échange". Aidé un peu plus tard pas une Jamie Lee Curtis adorable et sexy a souhait.
Les deux vieux dirigeants de la banque jouent aussi a merveille leurs rôles de capitalistes qui parient sur la vie de Dan Akroyd et Eddie Murphy.
Ce genre de comédie manque clairement dans la comédie américaine moderne!

Satire de la haute bourgeoisie et du milieu de la finance, ce Fauteuil pour Deux reste aujourd'hui une comédie de très bon calibre, dans laquelle tant Dan Aykroyd qu'Eddie Murphy (tous deux sortis de l'école Saturday Night Live) tirent leur épingle de l'affaire avec talent. C'est acerbe, grinçant par moments et franchement drôle à d'autres, et le scénario est finement pensé.

Cette comédie caustique joue la carte de la satire sociale parfois féroce, en rappelant étrangement les films de Frank Capra ; car Landis y caricature à tour de gags les milieux boursiers, la lutte des classes et l'aristocratie. Il utilise la même verve que celle des Blues Brothers, c'est drôle et inventif même s'il y a quelques grosses ficelles, le rire est iconoclaste et souvent désopilant grâce à une excellente interprétation : les deux vieux requins de la finance incarnés avec saveur par Don Ameche et Ralph Bellamy, la rayonnante Jamie Lee Curtis, et bien sûr le duo Aykroyd/Murphy qui en fait des tonnes ; c'était le second film d'Eddie Murphy qui venait de triompher dans 48 heures, il était dans une embellie en 1983, et ici il est très tonique, il est d'ailleurs préférable de voir le film en VO pour son fantastique débit vocal.