Le mesestimé John Landis a réalisé au moins deux classiques de la comédie américaine : ce film et les Blues Brothers. Ici, la satyre des rapports sociaux est hilarante et précise. Elle apporte un vrai plus à un scénario en béton armé. Il y a en outre un bonus : Jamie Lee Curtis est au sommet de sa beauté.
L’un des maîtres de la comédie américaine des années 80, John Landis, revient après Les Blues Brothers pour cette farce jubilatoire sur l’inversement des rôles entre un jeune banlieusard et un riche yuppie, le tout avec une dérision acerbe. Les gags, dialogues et autres situations burlesques sont aussi délectables que leurs protagonistes, Dan Aykroyd et Eddie Murphy en tête, alors au sommet de leur talent de comiques. Munie d’un scénario en béton et de seconds rôles délicieux (Jamie Lee Curtis, Denholm Elliott, Paul Gleason…), cette comédie hilarante ne prend pas une ride.
Comédie sympathique portée par le show d'Eddie Murphy et de Dan Aykroyd (moins dans l'exubérance que son comparse mais pas moins drôle). Sur un point de départ bien trouvé, le film offre une amusante mais gentille caricature du monde de la finance et de la haute société new yorkaise. Le film est avant tout une comédie gand public, il ne faut donc pas s'attendre à un discours engagé ou à un humour au vitriol.
Énorme cette comédie dramatique mêlant bourse et sociologie. Ça se tasse vers la fin, mais le film est intéressant quelque soit le moment. Eddie Murphy super comme d’habitude. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Une très bonne comédie américaine sur le pouvoir et la cupidité, fort bien écrit et rythmé tambour battant, dans la grande tradition des Capra et des Lubitsch ! D'autre part, il s'agit sans doute l'un des meilleurs rôle d' Eddie Murphy !!! Un excellent divertissement idéal pendant les fêtes de fins d'années...
Louis Winthorpe III est un jeune cadre dynamique et aisé qui va se retrouver du jour au lendemain dépouillé de tout et dans la rue, remplacé par un certain Billy Ray un sympathique vagabond fauché, résumé comme ça peut paraitre fort inintéressant mais au final ça se révèle être une comédie sympathique avec un Eddie Murphy au sommet de sa forme, comme d'habitude oserai je dire :D on retrouve également au casting Jamie Lee Curtis ! A voir ! (pas trop souvent quand même)
«Trading Places» (USA, 1983) est une comédie hollywoodienne réalisé par John Landis avec en tête daffiche Dan Aykroyd et Eddie Murphy. On peut donc sattendre à une comédie ringarde, déjà vue et ressassée. Or on est agréablement surpris puisque lhistoire est celle finalement du Prince et du Pauvre qui échangent leur place. Dans «Trading Places», le Prince et le Pauvre échangent leur place contre le grès, cest donc Louis Winthorpe (Aykroyd) et Ray Valentine (Murphy) qui pour servir le pari de deux vieillards de la Bourse deviennent ce quest lautre. Ignorants de ce pari, le noir zonard va devenir le riche boursier et vice versa. Lhistoire, justement étalée, partage le film en trois parties majeures. Pour ce qui est de la réalisation, John Ladis sait utiliserde sa caméra et capture les scènes sans trop en faire et sans en faire trop peu. Le plus remarquable, côté technique reste la photographie de Robert Paynter . Le grain de limage fait penser à un film old school, rajoutant sans le faire exprès à la qualité du film. Bref, «Trading Places» (USA, 1983) est un bon film parce lhumour est très bien agencé et quon ne tombe jamais dans lultra-burlesque dans lequel Eddy Murphy excelle dans dautres films. Une comédie américaine de qualité qui même si au début semble raciste envers les noirs se dévoilent finalement défenseur de légalité des «races».
J'aime beaucoup ce film. C'est une vrai comédie malheureusement bien moins connue que d'autres films avec Eddy Murphy. Le film sans prétention qui ne se veut etre rien de plus qu'une comédie légère dénonce de façon caricaturale l'abjection du monde de la finance et de la sphère dirigeante en générale. Mais là où il surprend c'est qu'il ne se contente pas d'etre caricatural sur ce theme, il parvient à conduire une vrai réflexion sur le racisme, la bourgeoisie, le rapport à l'argent lorsqu'on a peu de moyens, la modification du comportement selon le milieu que l'on cotoie. Le film semble s'etre inspiré de la petite histoire de Richard Dennis et son vieil ami William Eckhardt qui se querellaient sur la question de savoir si être un grand trader dépendait de la naissance ou de l'apprentissage et qui a fait naitre le system de trading des tortues. Ce film est bien plus profond qu'il n'y parait et est en définitive plus une fable qu'une comédie légère. Si vous passez à coté de tous cet aspects 'prise de tete', vous apprecierez malgré tout, car les acteurs sont tous excellents. Murphy est parfait, tant dans son role de petit noir de service du début, que dans son role de trader parvenu. On echappe pas aux grosses farces et aux tartes à la cremes. Mais C'est précisemment ce qui fait rire !
Film qui aurait pu etre écrit de nos jours, tellement les thèmes sont actuels (les coté pervers et les méfaits de la bourse et du capitalisme pur et dur). Comédie super agréable à regarder malgré la présence d'Eddy Murphy. Parfois un peu lourd mais très prenant malgré tout avec la délicieuse Jamie Lee Curtis...
Louis Winthorpe III ( Dan Aykroyd ) est un jeune directeur chargé des investissements chez Duke & Duke, une puissante banque de Philadelphie. Billy Ray Valentine ( Eddie Murphy ) est un noir combinard mais fauché. À leur insu, tous deux vont faire l'objet d'un pari insensé de la part des patrons de Louis, les frères Duke, deux personnages arrogants : ils s'arrangent pour discréditer Louis et mettre à sa place Billy. Le riche Louis, devenu sans domicile et ruiné, s'enfonce dans la déchéance pendant que Billy Ray le clochard excelle dans ses nouvelles fonctions. Mais ce dernier découvre le pot aux roses et s'associe à Louis et à une prostituée au grand cœur afin de se venger. Cette satire mordante marque la première collaboration du réalisateur John Landis avec Eddie Murphy qui deviendra, au même titre que Dan Aykroyd, son acteur fétiche. Ce film donna également l'occasion à l'actrice Jamie Lee Curtis de passer brillamment du genre horrifique à celui de la comédie. " Un Fauteuil pour deux " est une comédie qui critique d'une manière irrésistiblement irrévérencieuse, les milieux de la finance. Cette comédie satirique sur l'affairisme regorge de gags burlesques, mais légers, qui donne à penser aux films-références du clan des " ZAZ ". L'auteur culte de " The blues brothers " signe un hilarant long-métrage, agrémenté d'une bande originale superbe ; ce qui valu à Elmer Bernstein une nomination pour l'Oscar de la meilleur musique en 1984. Un film culte !
Le style neutre et sans ostentation de John Landis est parfait pour cette histoire où le capitalisme le plus inhumain est pointé du doigt. Capitalisme incarné par le duo Ralph Bellamy et Don Ameche, deux frères ne pensant qu'en termes de dollars. Le seul personnage humain est celui de Jamie Lee Curtis. Même Denholm Elliott, le majordome chez ces gens riches, navigue en permanence dans l'ironie.
Tous les personnages sont dans le paraître, le déguisement, souvent faut, même Jamie Lee Curtis. Y compris les personnages dans la séquence du train, où ils sont déguisés, d'abord eux quatre, mais aussi les autres voyageurs. Un film sur le changement d'apparences donc. Et tous les personnages adhèrent à la nécessité de faire fructifier l'argent.
La bascule du film vers ces séquences finales est d'ailleurs la grande réussite du film: le film bascule dans une autre forme de farce, plus graphique, plus énorme, qui sort le film de la mécanique bien huilée et un peu mièvre, pour donner du piquant au film. Qui commence avec Dan Aykroyd en noir rasta, Eddie Murphy en Africain ou Jamie Lee Curtis en Tyrolienne qu'elle pense suédoise. Très bonnes scènes finales pour terminer le film qui devenait un peu mièvre et surtout long, qui bascule dans le presque grotesque (le vrai gorille et le faut gorille). Cette catharsis finale en fait bien un film de John Landis (il n'a pas écrit le scénario) où le loufoque croise la surenchère ou l'absurde. À ce titre d'ailleurs, la séquence des vendeurs et acheteurs du jus d'orange est bien dans la lignée de la séquence du train qui a précédé: délirante, folle et loufoque.
Je savais pas a quoi m'attendre en regardant ce film. Résultat, je n'ai pas été déçu. Jamie lee Curtis est plus sexy que jamais, Eddie Murphy est toujours aussi hilarant. De plus cette comédie donne une certaine morale, mais on passe quand même un super bon moment.