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chrischambers86
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3,5
Publiée le 20 mai 2012
L'immense Paul Newman s'ètait intèressè tôt à la mise en scène, puisque dès 1959 il tourna son premier court-mètrage: "On the Harmfulness of Tobacco". Mais il lui faudra attendre 1968 pour que son film, "Rachel, Rachel", soit connu du grand public! Avec cette comèdie / dramatique, Newman se rèvèle alors comme un cinèaste intimiste et tendre amer, centrè sur le portrait de femme! Et pas n'importe laquelle puisque cette institutrice d'ècole cèlibataire qui cherche à s'èmanticiper n'est autre que son èpouse à la ville, l'excellente Joanne Woodward, qui trouve en Rachel un rôle de caractère! Ce premier long-mètrage va à l'essentiel, sans forcer les zones d'ombre en captant en douceur un joli portrait d'une femme au milieu de sa vie! La mise en scène de Newman, maîtrisèe et dèlicate, est toute entière au service de Joanne Woodward...
Belle surprise ce p'tit film de Paul Newman. Complétement inattendu. J'ai adoré la complexité du personnage principal, interprété par Joanne Woodward, prisonnière de sa maison familiale morbide et de sa mère étouffante et en manque d'amour. Les dialogues sont pertinents et soignés et la direction des acteurs est parfaite. Seul bémol: on reste un peu sur sa faim. Les névroses de Rachel restent mystérieuses et presques inexpliquées. Mais cela reste un film très intéressant.
Pour sa première réalisation, Paul Newman signe le récit d’émancipation sensible, troublant mais pas palpitant d’une trentenaire névrosée, prenant conscience du vide de sa vie, portée par l’interprétation pleine de justesse de (son épouse dans la vie) Johanne Woodward. 2,75
Sa grande carrière d'acteur a occulté celle de réalisateur, mais Paul Newman a réalisé 5 films dans sa vie. "Rachel, Rachel" est son premier et son héroïne est sa femme dans la vie, Joanne Woodward et la petite fille qui joue son rôle enfant est une de leur propre fille. Partant de ce constat, on aurait pu craindre un film familiale complaisant envers sa femme de la part de Newman. Il n'en est rien. Joanne Woodward y joue un rôle particulièrement complexe d'une fille névrosée, qui ne la flatte pas beaucoup, mais qui lui vaudra un Golden Globe. Quant à la mise en scène de Newman, elle reflète bien son époque et l'émergence de ce qu'on appellera le Nouvel Hollywood. Des plans osés à la limite de l'expérimental, tel les visions phobiques de Rachel, tournées en 8 mm. Mais aussi des plans magistrales comme le plan d'ouverture dont la fluide simplicité cache une complexité technique digne de Fritz Lang. Quant au sujet, là aussi, Newman ne fait pas dans la facilité d'un film populaire, "Rachel, Rachel" est un vrai film d'auteur américain, traitant de sujets encore peu vu à Hollywood, l'émancipation, la psychologie féminine, les frustrations sexuelles, les désirs inavouables, l'homosexualité féminine et une vision déjà lucide des dérives religieuses des reborns américains. Tout ça dans le même film... wouaw !
Joanne Woodward ne trouvant pas d’aide financière pour son projet, son mari Paul Newman décide de produire et de réaliser son premier film en adaptant le roman de Margaret Laurence. Le résultat est assez surprenant, Rachel, Rachel est très féministe. Si au début j’ai eu du mal à rentrer dans le film, j’ai trouvé ça pas mal au final. Rachel, Rachel raconte l’histoire d’une fille paumé de 35 ans qui va peu à peu commencer à s’affirmer et avoir confiance en elle. Une jolie histoire, mais qui ne m’a pas passionné non plus, peut être que je suis un gros con, je vais de ce pas regarder Terminator, non je plaisante.