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falex
10 abonnés
509 critiques
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2,5
Publiée le 29 juillet 2008
Un Bebel d'assez bonne facture. Le trio Verneuil/ Audiard/ Belmondo nous propose cette fois une histoire de vengeance, sorte de Compte de Monte-Cristo moderne, relativement intéressante et bien construite. L’interprétation est très correcte avec notamment un Belmondo qui reste sobre. On dénotera juste un manque de rythme qui ralentit ce film classique mais efficace.
Une bavarde et singulière histoire de vengeance de par son rythme cahin-caha,truffée de flasbacks qui peuvent dérouter si on suit pas du début à la fin.Belmondo y est très bon,mais cela ne sauve pas ce polar d'H.Verneuil de 1976 d'un certain ennui du au manque d'action,et les seconds rôles sont peu exploités.
Le corps de mon ennemi c'est certainement pas ce qu'à fait de mieux ni Verneuil ni Belmondo (à tout faire je préfère encore Les Morfalous) ; le problème de Le corps de mon ennemi c'est son rythme sinon il faut avouer que l'histoire est bonne et se suit sans ennui ; au niveau du rythme ce n'est pas que Le corps de mon ennemi soit lent mais tout cela est tout même mené sans véritable entrain. C'est bien joué, les nombreux flashbacks sont bien intégrés au récit mais on aurait souhaité encore plus de mordant, Verneuil n'étant pas Chabrol sa description de la bourgeoisie et magouilles provinciales semble par moment caricatural. Le corps de mon ennemi se classe quand même dans le bon cinéma français des années 70.
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2,5
Publiée le 16 décembre 2021
Quand l'insolent et dèsabusè Jean-Paul Belmondo revient dans la ville pour règler ses comptes à sa manière, ça donne un polar psychologique du tandem Henri Verneuil / Belmondo qu'on a pas trop l'habitude de voir! S'il se contentait dans ses annèes là de briller dans le seul domaine du policier où il excellait tout particulièrement, on ne peut pas dire que "Le corps de mon ennemi" soit la plus belle rèussite de ce duo gagnant! Dèambulation du personnage principal, procèdè de narration par flashback, l'oeuvre dèconcerte quelque peu! Mais le casting est allèchant : Bèbel en tête bien èvidemment avec ses potes de toujours ( Charlot, Beaune...) mais aussi Bernard Blier, François Perrot, Bernard-Pierre Donnadieu, Claude Brosset qui se recycle dans le travelo sur le chantier de la guerre et le sourire fragile de la belle Marie-France Pisier! C'est efficace sur le papier mais mineur! Dialogues jubilatoires d'Audiard (« C'est jamais la solution le coup de tête...mais c'est une idèe ! ») et jolie musique de Francis Lai pour le petit plus...
Le film vaut principalement par son montage, des allers et venues très précis, qui donne un bon rythme à l'histoire, Belmondo, joue sans trop de manière et on a plaisir à retrouver l'ambiance de ces années 70, où la vie était tout autre qu'aujourd'hui.
Malgré les années passées ce film reste fort agréable grâce au talent incomparable de Verneuil pour raconter des histoires. Sa mise en scène étant elle d'un académisme qui peut désespérer certains cinéphiles. Ici, il abuse des flash-backs en s'amusant car cela lui aurait paru trop simple de narrer cette fable provinciale chronologiquement mais il faut respecter son choix et imaginer parfois la tête de Belmondo plus jeune comme il le fait remarquer avec malice. L'intrigue est cousue de fils blancs mais Bébel est tellement agréable à voir et à écouter que le charme opère. Verneuil avait fait mieux et fera mieux, je ne lui connais aucun film sur ses 34 qui soit bâclé, c'est une valeur sure du cinéma typiquement français. La musique de Lai et les dialogues d'Audiard agrémentent le tout et heureusement, car les décors du Nord sont "fichtrement" débilitants. L'humour est présent dans les répliques de François Leclerc et dans la façon dont Verneuil montre ce qui se passe dans la boite de nuit…Je ne crois pas que cela ait été sa tasse de Thé comme aurait aimé le dire le chauffeur de taxi de la gare SNCF imaginaire.
Une découverte tardive pour moi avec ce très bon film du duo Henri Verneuil derrière la caméra et Jean Paul Belmondo devant. Dans ce film ils délaissent le spectacle, les cascades, pour un polar sombre sur une vengeance très froide. On y dénonce la grande bourgeoisie provinciale, les propriétaires qui se croient tout permis et qui utilisent le petit peuple comme des pions. Belmondo est formidable pour le coup tout en sobriété, à ses côtés on a une ribambelle de très bons seconds rôles. C’est du bon cinéma français à l’ancienne soigné et efficace.
Belmondo revanchard et laissé pour compte par le gratin de cette ville du nord. Accusé de meurtre a tort, il revient pour regler ses comptes, apres avoir purgé sa peine de prison.
Au milieu de sa période la plus populaire,Belmondo redécouvrait le charme des vrais rôles de composition en sourdine avec "Le corps de mon ennemi".Avec son compère de toujours Henri Verneuil aux commandes,Bébel orchestre une vengeance minutieuse contre les notables qui l'ont trahi et envoyé 7 ans en prison pour un double meurtre dont il est innocent.Astucieusement construit en flash-backs harmonieux et révélateurs,ce policier singulier a beaucoup d'atouts dans sa manche.Une critique acerbe de la bourgeoisie financière provinciale,avec un Bertrand Blier serpenteux à sa tête.Une plongée dans une modeste ville industrielle du Nord,régie par le textile et le foot,et donc hiérarchisé à 2 étages:les notables et les ouvriers.Les vices cachés de la haute et ses manipulations incessantes.La corruption du système judiciaire.Toute une ambiance fidèlement retranscrite par un Verneuil,que l'on sent très impliqué dans son sujet.La vengeance de Belmondo sera implacable et mettra à jour le complot.Presque une ville totalitaire!Ici,point de cascades ni de revolvers,Belmondo enquête tout en oeillades(avec Marie-France Pisier et Nicole Garcia)et bons mots(signés Audiard).La structure en flash-backs donne un cachet supplémentaire au film,dont le propos a peut-être un peu vieilli,mais dont le scan reflète toute la mentalité d'une certaine catégorie sociale.
Un film pas désagréable d’Henri Verneuil, mais qui n’est sûrement pas de ses meilleurs. On pourra lui reprocher son scénario. Certes il y a une certaine originalité dans le traitement du sujet qui se veut sobre et réaliste. Il y a des dialogues affutés, on retrouve la finesse de l’équipe qui a bossé dessus, rien à redire. Néanmoins le film se traine quand même beaucoup, avec de vraies lenteurs, la multiplication des flash-backs devient vite épuisante d’autant que les transitions ne sont jamais mises en avant et qu’il n’y a pas de différences physiques chez les acteurs. De surcroît c’est quand même parfois un peu caricatural, et cela tranche d’ailleurs avec la subtilité d’autres passages. Le casting est solide. Belmondo est très convaincant dans son rôle, et il est plutôt bien entouré, même si tous les acteurs n’ont pas forcément la présence qu’ils méritent ou des rôles aussi consistants qu’on pouvait l’espérer. Bernard Blier surprend agréablement en notable sans foi ni loi. En fait il y a beaucoup de protagonistes, et le film ne donne pas forcément une place suffisante à tous, il y a même certains personnages qui passent si subrepticement qu’on en reparle au cours du film sans pour autant qu’on se rappelle de qui il s’agissait. Sur la forme Verneuil soigne spécialement les décors. Très bon choix que le cadre de Roubaix et du Nord, ce qui change vraiment de Paris et de ce qu’on a l’habitude de voir, d’autant que ce n’est pas prétexte, le cadre de la ville est bien utilisé. Verneuil s’applique, c’est un fait, mais sa mise en scène est justement trop appliquée, trop propre, c’est un peu paresseux quand même ! La bande son agréable mais elle aussi un peu lente et contemplative ne donne pas beaucoup de peps. Vous l’aurez compris Le Corps de mon ennemi est un Verneuil sympathique mais mineur, souffrant à mon sens d’être trop long pour ce qu’il a à dire. Du coup des trous, des lenteurs, un rythme trop paresseux pour le genre. Je lui donne 3 pour ses différentes qualités soulignées.
Voilà du costaud, même si ça fait son âge. Un scénario qui tient la route, une interprétation qui fera pas concurrence à la Royal Shakespeare Company mais qui fait ce qu'il faut, une réalisation moins inventive que celle d'un téléfilm France 3 mais sans faille aucune, et vous avez un film, qui est loin d'être mauvais en plus. C'est certes pas du travail d'artiste, mais c'est du solide travail d'artisan.
Excellents dialogues. Très bon Belmondo. Très bonne musique de Francis Lai. Bon scenario avec une intrigue qui se tient. On regrette simplement des séquences post soixante huitardes qui n'ont pas forcément bien vieilli...
Le scénario obéit à une mécanique de précision, les dialogues d'Audiard sont soignés et mis dans la bouche d'une sacrée troupe de comédiens (Bernard Blier, Marie-France Pisier, François Perrot et bien d'autres), tandis que Verneuil signe une nouvelle mise en scène appliquée, efficace et d'une maîtrise totale. Le montage est aussi passionnant, avec cette construction en flashbacks qui nous tient en haleine, tandis que l'on découvre le parcours de notre héros, soit à travers ses souvenirs, soit au travers des yeux des témoins. Peinture acide de la haute bourgeoisie de province, autopsie d'un système carnassier, chronique d'un amour perdu qui n'a jamais eu la place d'exister, on pourra tout juste regretter le manque d'autocritique du héros, un poil trop manichéen, sauvé tout de même par un Belmondo en grande forme, un peu trop égocentrique et tout puissant. Bref, du divertissement populaire au sens le plus noble du terme, brillant, efficace, intelligent, accrocheur et précis. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un film politique sur l'ascension d'un homme au sein d'un groupe industriel qui dirige presque la ville. S'en suivent les jalousies, les coups bas et les magouilles qui iront jusqu'au meurtre, conduisant notre héros en prison. Excellent Belmondo toujours classe et des dialogues fins (avec une rose, Ronsard s'est pas mal débrouillé) et souvent comiques (Permettez!!! J'aurai eu 3 minutes de retard et vous vous seriez inquiété!!) La construction du film le rend dur à suivre mais la mise en scène efficace le rend assez prenant.
À sa sortie de prison, François Leclercq est bien déterminée à trouver les responsables du complot qui l’y a envoyé. L’intrigue, avec de nombreux flashbacks entremêlés, est bien construite et se suit avec plaisir.