12 hommes en colère
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Alasky
Alasky

378 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 décembre 2024
Pari réussi pour son premier film Sidney Lumet réalise en 1957 ce huis-clos magistralement mis en scène et qui arrive à captiver son spectateur de bout en bout, au milieu de débats animés des jurés qui s'appuient sur les témoignages du procès. Plans remarquables et récit fluide et bien ficelé.
Kiara Bardies
Kiara Bardies

2 abonnés 200 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 décembre 2024
Pour son époque, c’est sans aucun doute un film marquant. Il aborde un sujet profond et les dynamiques sociales et judiciaires.

Le huit clos permet de se plonger dans les dilemmes moraux et les préjugés mais rend le film monotone.

L’absence de variété dans les plans et les décors accentue le manque de dynamisme visuel.
Tanguy Adisson
Tanguy Adisson

3 abonnés 199 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 décembre 2024
Un des huit clos les plus pertinents que j'ai pu voir ; outre l'ultra qualité du scénario et des dialogues, la caméra trouve parfaitement sa place dans cette pièce.
Michael R
Michael R

111 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 décembre 2024
12 Hommes en colère est un chef d'œuvre, c'est une évidence. 12 jurés se retrouvent dans une pièce du Tribunal pour statuer sur le sort d'un prévenu de 18ans accusé du meurtre de son père. 11 jurés l'estiment coupable, le 12e est partagé par un doute raisonnable. Il va bouleverser la pensée et les certitudes de chacun en argumentant. Le pitch est aussi simple que l'étude psychologique est fine, décortiquant la pression groupale et les hypothèses les plus sensées. Henry Fonda y est magnifique. Un chef d'œuvre je vous dis.
Beachben
Beachben

2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 novembre 2024
Très grand film cultes ! 12 hommes en colère ou comment faire tenir un huis clos avec un propos courageux. Un doute substiste et doit-on pour autant se ranger à l’unanimité ? Quelle grande mise en scène. De très bons acteurs. Henri Fonda captivé son auditoire et ses remarques ne laissent personne indifférent. Je le conseille, ce classique est intemporel.
Lisa B
Lisa B

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 novembre 2024
Un film d'une formidable humanité, un modèle de huis clos où l'on reste en haleine du début à la fin. Du grand cinéma américain. Alors oui, on est d'accord, la société des années 50 ne faisait pas la part belle aux femmes. L'absence totale de personnage féminin rend le film légèrement dépassé (et c'est tant mieux !)
Inigo Arista
Inigo Arista

2 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 novembre 2024
Une ambiance absolument incroyable, les personnages sont justes et les dialogues sont d'une précision folle. Un film où on ne voit pas le temps passer.
Matthieu Courant
Matthieu Courant

10 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 novembre 2024
Très très bon film, avec une mise en scène au cordeau et la prestation de Henry Fonda fabuleuse. Un huis clos de grande qualité, un scénario parfait. s'il n'y avait qu'un micro défaut ce serait la qualité des acteurs qui n'est pas uniforme.
SkyBout
SkyBout

48 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 novembre 2024
Très bon film qui malgré le fait de dater de 1957 n'a pas pris une seule ride, tant sur la société que sur les comportements humains.
Ce film prouve que pour faire du cinéma il n'y a pas besoin à chaque fois d'effets spéciaux, d'actions et d'un budget conséquent.
Dans ce film, le scénario est très simple : un meurtre, 12 jurés, 1 seul plaide non coupable, il doit convaincre les autres.
Le film se déroule quasiment exclusivement dans la même pièce et il n'y a que 12 acteurs. Beaucoup de choses simples permettant à ce film de se distinguer des autres.
Le travail autour du scénario, des dialogues entre les personnages, des personnages en eux même tous différents et chacun apportant un petit truc en plus dans l'histoire, tout ceci permet de construire l'histoire et d'en être absorbé.
Pendant la durée du film on est plongé avec les jurés dans les débats autour du verdict. On entend chaque argument dans un sens ou dans l'autre, permettant au spectateur d'avoir sa propre opinion sur les faits et sur la culpabilité de l'auteur.
Le long métrage est très bien filmé avec plusieurs plan séquence permettant de laisser dérouler l'action et les dialogues, de voir les réactions de chacun et de vraiment prendre part aux échanges.
Alors la question que vous pouvez vous poser à la fin du film c'est : coupable ou non coupable ?
Tout est incroyablement orchestré et ce film malgré l'âge devient un incontournable du cinéma.
Theo
Theo

23 abonnés 942 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 octobre 2024
12 hommes en colère est un chef-d’œuvre absolu, un modèle d’art cinématographique qui captive et transcende les limites de la salle de jury pour devenir une méditation bouleversante sur la condition humaine. Sidney Lumet, dans ce premier long-métrage, révèle un talent inégalé pour capturer la complexité humaine et les dilemmes moraux avec une intensité dévorante et sans concession. Tout dans ce film est perfectionné au point de rendre chaque scène vibrante de tension, chaque échange de dialogues percutant comme un coup de tonnerre.

Derrière une apparente simplicité se cache une prouesse narrative et visuelle rare : la progression des personnages, enfermés dans ce huis clos étouffant, est rendue avec une justesse inouïe grâce à une caméra qui se rapproche insidieusement d’eux, capturant leurs réactions et leurs tourments intérieurs. Lumet utilise cet espace restreint pour explorer l'âme humaine, transformant la salle de délibération en un champ de bataille psychologique où chaque juré livre ses convictions les plus profondes. La tension monte lentement, mais inexorablement, les gros plans sur les visages suintants de pression amplifient chaque instant jusqu'à la conclusion cathartique.

Le scénario de Reginald Rose est une leçon d’écriture dramatique. Chaque personnage, magistralement interprété par un casting d’une puissance et d’une nuance remarquables, incarne une facette de la société. Henry Fonda, en juré 8, incarne la voix de la raison avec une intensité sereine, confrontant le système judiciaire et les préjugés humains dans un duel silencieux mais implacable. Face à lui, Lee J. Cobb est l’incarnation de la fureur, du doute, et de l’orgueil, montrant la vulnérabilité derrière sa façade d'homme inflexible. Ensemble, ils transcendent la simple narration pour offrir une réflexion saisissante sur la justice, la vérité, et le doute.

12 hommes en colère est plus qu’un film : c’est un miroir tendu à la société, un rappel de l’importance des valeurs qui fondent notre humanité et de l’impact des choix individuels. Ce n’est pas seulement un thriller judiciaire, c’est une fresque psychologique qui transporte le spectateur au cœur des luttes morales de chacun des protagonistes. Le film parvient à entretenir une tension d’une rare intensité de la première à la dernière seconde, se gravant dans l’esprit de celui qui s’y abandonne avec une force rare.

En somme, 12 hommes en colère est une œuvre incontournable, une leçon d’humanité, de cinéma et de justice qui ne laisse personne indifférent. Lumet, Rose, Fonda et toute l’équipe ont immortalisé une fable intemporelle sur le pouvoir de la conviction individuelle face à la pression du groupe, un bijou de dramaturgie qui éblouit, interroge, et persiste longtemps après le générique final.
Dylan M
Dylan M

22 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 octobre 2024
Un film intemporel qui ne vieillira jamais !

Mis à part au début et à la fin, tout le film se déroule dans une seule et même salle ! L’intensité est au rendez-vous notamment vers la fin du film.
Antoine Parker
Antoine Parker

108 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 octobre 2024
Découvert il y a bien longtemps en classe au collège, et j’en avais gardé des souvenirs intacts

Une longue séquence d'1h30 qui passe plus vite qu'un épisode des Simpsons. L'acting est exceptionnel, chaque ligne de dialogue importante

Pour les jeunes rebutés par le noir et blanc ne vous inquiétez pas ça n'a aucun impact négatif dans ce film c’est les dialogues l’importance

À voir une fois dans sa vie
Jules G.
Jules G.

11 abonnés 8 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 octobre 2024
Le film met en lumière, les défauts d’un mauvais jugement et le fait qu’on réfléchissant bien et en mettant en avant les points fastidieux de l’affaire et ses zones d’ombre, on peut finalement changer drastiquement d’avis. J’ai adoré des différents protagonistes de ce film et leur caractère distinct qui finissent par se mettre d’accord pour la bonne cause.
Le démantèlement de chacun, des arguments de la cour est très bien ficelé et la réflexion de chacun apporte une fin qui était difficilement envisageable au début du film.
antoig43
antoig43

47 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 septembre 2024
Plus besoin de presenter ce film qui ne vieillit pas, c’est l’un des meilleurs films de l’histoire le film est très bien ecrits l’impression d’ennui est inexistante meme si la camera ne quitte pas la pièce c’est une masterclass du cinema il n’a rien a envier aux films actuels malgré son age.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 253 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 août 2024
Sidney Lumet était un cinéaste humaniste et progressiste. Il ne pouvait rêver plus beau sujet que celui proposé par la pièce de Reginald Rose (1954) pour faire ses débuts au grand écran après une carrière déjà longue et fructueuse à la télévision. Celle-ci propose sous forme de huis clos une vaste réflexion sur l’exercice de la justice dans les pays démocratiques. Reginald Rose rédige lui-même le scénario et Lumet comme beaucoup de réalisateurs hollywoodiens se concentre sur la mise en scène où il imprimera dès ce premier film sa patte ou plutôt son absence de patte comme il l’a toujours revendiqué lui-même que ce soit dans son livre « Making movies » paru en 1995 ou dans le documentaire « By Sidney Lumet » datant de 2011. En effet Lumet a toujours affirmé qu’à ses yeux la meilleure mise en scène était celle qui ne se remarquait pas.
Le succès critique du film ajouté aux préoccupations de Lumet incitera celui-ci à revenir souvent promener sa caméra dans l’univers judiciaire (« The verdict », « Jugez-moi coupable »). Pour camper tous ces personnages très typés censés représenter chacun une attitude face à la lourde mission de juré populaire, la United Artists fournit à Lumet un casting de premier choix avec Henry Fonda dans le rôle du juste qu’il a de nombreuses fois, tenu dans sa carrière notamment chez Ford épaulé par un trio magique pour figurer les dérives de la justice populaire composé de Lee J Cobb, Jack Warden et Ed Begley.
À moins d’être un manchot avec un tel sujet et de tels acteurs Lumet ne pouvait guère s’égarer. Encore fallait-il se sortir des pièges du huis clos qui peut vite devenir ennuyeux si l’action n’est pas suffisamment relancée. L’idée de la panne de la climatisation qui rend l’atmosphère étouffante et propre à exacerber les comportements était une idée géniale pour faire ressentir par symbiose le malaise qui étreint les jurés quand l’unanimité qui semblait se dessiner de prime abord est brisée par le juré n°8 qui refuse d’envoyer sans sourciller un gamin de 18 ans sur la chiase électrique, serait-il accusé d’avoir tué son père.
Par d’autres moyens astucieux, Lumet capte l’attention du spectateur qui finit par s’intégrer de lui-même aux douze membres du jury pour se demander comment lui-même aurait réagi. Le propos de Rose qui se veut tout-à-la fois éducatif et ouvert aurait pu se voir reprocher un manichéisme trop prononcé des personnages propre à repousser l’identification du spectateur. L’écueil est savamment évité par Lumet et les questions du film demeurent intemporelles même si de nos jours la démonstration exigerait sans doute plus de nuances. Du grand art efficace pour un film salutaire qui ouvrit toutes grandes les portes des studios à Lumet. A noter pour l’anecdote que le grand William Friedkin a proposé sa version de la pièce en 1997 dans un téléfilm doté lui aussi d’un casting prestigieux avec rien de moins qu’Ossie Davis, George C. Scott, James Gandolfini, Jack Lemmon, William Petersen et Hume Cronyn au générique.
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