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    12 hommes en colère
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    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2011
    Un huis-clos extraordinaire mené de main de maître par Sidney Lumet. Unité de lieu, de temps et d'action pour ce chef d'oeuvre que l'on pourrait qualifier de tragédie moderne. Le film peut être vu sous trois angles : tout d'abord comme un thriller passionnant, ensuite comme une fable sur la culpabilité et la justice, enfin comme une étude profondément psychologique sur les choix qu'un être humain peut faire alors qu'il se trouve en position de juré. Bien avant Un Après-midi de Chien, Sidney Lumet explore le comportement humain et sa versatilité avec une justesse inégalée ( du moins parmi les réalisateurs que je connais ). Un casting prestigieux ( notamment les deux personnages principaux : Henry Fonda dans le rôle de l'architecte et Lee J.Cobb dans celui du sadique ). Il serait honteux de dévoiler l'intrigue tant le suspense est présent tout au long du film. Douze Hommes en Colère est certainement l'un des plus grand films des années 1950, et l'on ne s'y ennuie jamais grâce à l'efficacité et les rebondissements du scénario. A voir en version originale.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2009
    Un chef d'oeuvre du hui-clos et du film de procès,pas moins.A vrai dire,c'est même "12 hommes en colère" qui a inventé ces 2 genres,sources de films ultérieurs passionnants.Sidney Lumet,dans un noir et blanc éclairci pour illustrer la chaleur étouffante de cet après-midi estival,livre un éloge de la démocratie libérale.12 jurés délibèrent pour statuer sur le sort d'un jeune immigré coupable de parricide.11 votent coupable,le dernier non-coupable en vertu du "doute raisonnable" qui l'assaille.Ce 8ème juré,incarné par un Henry Fonda serein et sincère,s'attachera ensuite à rallier à sa cause chacun des 11 autres jurés.Attention,il n'est jamais dit que le suspect est innocent,il est dit qu'il mérite un jugement équitable et non à l'emporte-pièce.En cas de culpabilité,la chaise électrique l'attend... Ce drame judiciaire est captivant car il remet en cause toutes les certitudes de ces hommes,aveuglés par leurs préjugés,les témoignages incomplets ou les preuves soupçonnables.En résulte de splendides numéros d'acteurs,ayant tour à tour leur partition à défendre.Le confinement de cette salle de délibération ne fait qu'augmenter la tension latente,et la caméra de Lumet fait le reste de par son positionnement à plusieurs étages.Argumentations,psychologie fouillée et réflexions démocratiques s'y cotoient pour tenter de mettre à jour la vérité.Un modèle incontournable.
    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2009
    Premier film de l’immense cinéaste qu’est Sidney Lumet, c’est probablement son meilleur par la même occasion, du moins d’un point de vue général. 12 Hommes en Colère c’est un faux film procès puisque que ce que nous regardons pendant 1H35 c’est la délibération d’un jury à propos d’une affaire de meurtre qui peut ou non envoyer un jeune garçon de 18 ans à la chaise électrique. Le film n’est qu’indirectement un plaidoyer contre la peine de mort mais plutôt un immense et génial condensé de reflexions sur la justice, les préjugés, la responsabilité, la démocratie, le plaidoyer, la société et bien d’autres. Le film ne se permet jamais, gagne en intensité chaque minute, nous divertit, nous fait réfléchir et nous passionne. Et tout cela grâce au talent du scénariste qui alterne violentes discussions et pauses pour nous permettre de respirer car au fond nous somme le 13ème jury de cette affaire. Les acteurs sont tous incroyablement à leur place, merci au directeur de casting, avec en tête un Henry Fonda parfait qui a le plus affaire à un Lee J. Cobb aussi violent que touchant. Mais c’est Sidney Lumet qui envoye ce beau projet au rang de chef-d’oeuvre incontournable par une mise en scène prècise et incroyablement dynamique si l’on prend en considération l’exercice de style que réprésente ce film. En effet, le film ne se déroule que dans deux pièces si l’on exclu l’introduction et la fin du film, ce qui représente un défi quand même important pour un réalisateur. Mais là ou Lumet est fort c’est qu’il parvient parfaitement à rendre l’ambiance chaude et oppressante de la salle et à amplifier par le mouvement et des gros plans les virulentes invectives ce qui est peut-être sa marque de fabrique. 12 Angry Men est un film à découvrir sans plus tarder et à revoir si c’est déjà fait.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2011
    Basé sur une pièce au concept fascinant, Douze Hommes en colère est un film captivant, non pas tant par sa mise en scène (bien que Sidney Lumet, pour son premier film, évite le piège du théâtre filmé qui guette les huis-clos au cinéma) que par sa dramaturgie. Le retournement progressif de l'opinion de ce jury dans lequel Henry Fonda (décidement le chevalier blanc du cinéma US) insinue peu à peu le doute sur la culpabilité de l'accusé est constamment interessant. Et au-delà des joutes verbales entre personnages (formidablement bien écrites et dites), le film pousse plus loin en inscrivant une réflexion sur la justice américaine, ses méthodes et sa légitimité, ses avantages et ses défauts, au travers des atermoiements et des hésitations de ces douze inconnus, au passif qui se révèle parfois peu à peu et qui fait comprendre au spectateur les raisons de leurs positions respectives, réunis dans un pièce pour en envoyer peut-être un treizième à la chaise électrique. Le film, comme la pièce, se pose d'ailleurs très clairement contre la peine de mort en démontrant que l'impartialité d'un jury populaire est une notion toute relative.
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Un formidable plaidoyer pour une justice plus juste, qui ne peut passer que par le « commun des mortels ». Le film s'ouvre par un panoramique vertical de haut en bas sur la gigantesque et majestueuse façade du palais de justice, symbole de la toute puissance du dispositif judiciaire. Mais s'enchaîne immédiatement un autre panoramique vertical, de haut en bas cette fois, à l'intérieur du bâtiment. Derrière son apparente grandeur, cette justice est décrépie et ne fait plus correctement son travail. Pour preuve le juge qui récite son texte avec lassitude, on pourrait même dire ennui, alors qu'il parle de la possibilité de prendre la vie d'un jeune homme de 18 ans. Il faudra des hommes normaux pour la sauver : les 12 jurés du titre. Commence alors un huis-clos étouffant et oppressant pour le spectateur comme pour les personnages. Les vestes tombent, la sueur apparaît, le cadre se resserre, les gros plans se multiplient plus la culpabilité de l'accusé est mise en doute par les personnages. Les jurés ne sont connus que par leur numéros, renforçant l'impression que les personnages sont des types plutôt que des personnages en « chair et en os », représentant la société dans son ensemble. On retrouve ainsi l'homme complexé par ses origines pauvres, le beauf type qui ne pense qu'a être à l'heure à son match de baseball, l'homme qui possède la sagesse de son vieil âge, le petit employé de banque consciencieux mais qui a du mal à s'imposer, l'homme de la classe moyenne qui a des principes et respecte l'autre quoi qu'il arrive, le snob qui garde sa veste bien boutonnée malgré la chaleur parce qu'il lui faut garder son rang, le raciste aux forts préjugés, l'homme obsédé par son travail de publicitaire et sans volonté aucune, l'horloger d'origine étrangère victime de discrimination, le président du jury conciliant et qui veut bien faire, le père « à l'ancienne » rejeté par son fils après qu'il l'ai élevé à la dure pour « en faire un homme » et enfin le bon samaritain dans son costume d'une blancheur immaculée. Il faut attendre les dernières minutes du film pour apprendre les noms de deux jurés, leur donnant ainsi une identité qui leur est propre et les rattachant finalement à la réalité et nous rappelant que la justice est entre nos mains.
    gooneur
    gooneur

    47 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2018
    Chef d'oeuvre du huis clos, twelve angry men est avant tout une fabuleuse galerie de personnages, tous plus vrais et dissemblants les uns que les autres! C'est également une magnifique autopsie du fonctionnement de la justice américaine. Le tout supporté par un excellent casting et des dialogues géniaux! Le must de Sydney Lumet!
    softy76
    softy76

    32 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    un film parfait en tout point, un classique,un chef d'oeuvre, un grand film humaniste,les personnages, l'histoire et son déroulement n'ont aucune faille.L'un des plus grand rôle de henry fonda et l'un des sommets d'un de mes réalisateurs favoris le grand sidney lumet.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2013
    Depuis Citizen Kane d’Orson Welles aucun réalisateur n’avait plus autant marqué l’art de filmer que Sidney Lumet en adaptant la pièce de Reginald Rose, Douze hommes en colère, et réalisant ainsi le thriller judicaire le plus culte de l’histoire du cinéma. Avec sa mise en scène qui rend le huis-clos particulièrement oppressant, le film aborde avec une qualité d’écriture remarquable l’idée que l’homme se fait de la justice. Réussir à faire naitre ainsi un intense suspense uniquement à travers une longue série de débats est la preuve évidente que la profondeur de ceux-ci et que le jeu des acteurs ont de quoi rendre captivants ces dialogues autour de la culpabilité ou non du jeune accusé. Chaque personnage est parfaitement caractérisé sur le plan psychologique, trouvant ainsi sa place dans les échanges houleux, et interprété avec un talent indéniable. On retiendra évidemment l’inoubliable prestation d’Henry Fond dans le rôle du juré n°8 (anonyme jusque la scène de conclusion, une révélation de nom qui diffère de la pièce et fait perdre à l’universalité du récit), face à des individus en proie à leurs a priori et à leur impartialité.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Le seul reproche qu'on pourrait faire à 12 Angry Men, c'est son côté prévisible avec ce schéma qui se répète sans surprises jusqu'au dénouement final. Pour le reste, tout est maitrisé, et on a assurément affaire à un des meilleurs, si ce n'est LE meilleur huis-clos du cinéma, genre très casse-gueule au demeurant.
    Le film s'appuie sur des dialogues très bien écrits, puissants, percutants, captivants du début à la fin, et des personnages travaillés qui possèdent chacun leur psychologie distincte. Le tout est joué par des acteurs convaincants, Henry Fonda en tête de liste.
    On apprécie aisément la difficulté de la tâche qui incombe aux jurés et la facilité avec laquelle l'erreur est possible, même si certaines démonstrations sont un peu tirées par les cheveux.
    La réalisation quant à elle est réussie compte-tenu des possibilités restreintes qu'offrait la configuration du lieu. Les plans sont intenses et soulignent parfaitement l'ambiance oppressante et l'importance du choix qui s'impose aux jurés.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2009
    Appuyé par un scénario en béton et douze excellents acteurs, Sidney Lumet réalise un huis-clos intense, jamais ennuyeux qui démontre d'un immense talent. Une grande leçon de cinéma.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Peut-être peut-on parler d'exemple de huit clos. Si on regarde linéairement, ce premier long-métrage de Sidney Lumet, datant de 1957, impressionne par sa maturité. Linéairement, car une cinquantaine d'années plus tard, on entrevoit son digne successeur, J.C Chandor. Et entre temps, malgré les apports de la couleur, de l'image animée, des effets spéciaux et de la troisième dimension, rien ne sera à la hauteur d'un huit clos. Peut-être aussi que la dimension théâtrale que prend ce genre de film révèle être un avantage, mais c'est avant tout là que se dégage des autres, de grand réalisateur, de grand metteur en scène. Et c'est avant tout là, que le jeu d'acteur prend tout son sens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Amis cinéphiles, accrochez-vous. "12 hommes en colère" est une pure merveille, il est un film nécessaire au cinéma, une perle des année 50 signée Sidney Lumet. Il se résume simplement : histoire d'un jury (composé de 12 hommes) qui doit débattre et se mettre d'accord sur le sort d'un homme présumé coupable du meurtre de son père. Le film se déroule dans une seule pièce 1h30 durant, sans musique, son ou voix off "parasite" ajoutée au montage. Et j'ai envie de dire que c'est tant mieux. "12 hommes en colère", c'est une troupe d'acteurs au sommet de leur art, une Henry Fonda sensationnel, un scénario magistral, un montage parfait. On m'avait d'ailleurs conseillé ce film, et je me suis soudainement lancé. Je regrette de ne pas avoir eu l'occasion de regarder un film de la sorte plus tôt. Car "12 hommes en colère" n'est pas un simple divertissement qui tourne autour de la justice/du domaine juridique. Il est un film profond qui ose étudier une certaine forme de psychologie sociale, d'anthropologie. Autrement dit, le réalisateur étudie (à travers le personnage de H. Fonda) le comportement de l'homme en groupe, en société. Et c'est là la force du film : une étude précise, fluide, une psychologie déjantée dans laquelle le spectateur ravi est convié. "12 hommes en colère", c'est aussi des dialogues sublimes", un rapport à l'espace original, des gros-plans qui s'enchainent à la perfection, une manière de filmée sensée mais oppressante. Car oui, "12 hommes en colère" est un film qui a énormément de sens. Sens d'ailleurs présent au service d'une construction narrative absolument éblouissante (une seule pièce, 1h30 réelles pour un film qui ne comprend aucune longueur, dont on ne se lasse jamais) Si "12 hommes en colère" fonctionne encore incroyablement aujourd'hui, c'est qui sait s'approprier se sens du détail, de la perfection. Même s'il agit comme une satire en premier lieu, il n'en reste pas moins qu'il est avant-tout (selon moi) un film qui invite le spectateur à s'interroger sur la capacité d'un homme (ici H. Fonda) à user de sa force de caractère afin de changer des convictions a priori certaines au départ d'onze hommes, tour à tour. J'insisterai aussi sur le côté "réquisitoire" du film en ce qui concerne le domaine juridique. Mais "12 hommes en colère" à cette fluidité, cette intelligence aussi concernant son énigme : il est intéressant d'analyser le déroulement du débat, du début à la fin. En conclusion, nous retiendrons du film de S. Lumet son intelligence rare, son arrogante précision, et avant tout sa raison d'être.
    Shephard69
    Shephard69

    332 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2013
    Un chef d'œuvre qui donne l'impression d'avoir assisté à un moment culte, anthologique du cinéma. Une référence incontestable aussi bien dans la mise en scène avec cette magnifique et prenante ambiance de huis-clos, ce suspense parfaitement travaillé. Les personnages sont extrêmement riches, complexes, fouillés, la tension psychologique est fantastique. Clairement une source d'inspiration pour quantité de polars futurs ?
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    12 hommes en colère est un film absolument génial.
    L'histoire est très bien et le principe du film du huis clôt est très original au cinéma. Du coup, on est à fond dans la résolution de cette affaire.
    Henry Fonda est bluffant et nous captive dès sa première apparition à l'écran, tellement l'acteur dégage un charisme naturel. Son personnage est magnifique et ses discours et raisonnements frappants.
    J'ai adoré ce film. Une vraie classe.
    À voir, pour tous les fans du grand cinéma.
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2011
    En 1957, Sidney Lumet offrait son premier film au monde du cinéma avec un talent formidable. Humanisme et optimisme, tels sont les valeurs des héros de Lumet, ici incarné par Henri Fonda. Dans un huis-clos étouffant, ou un jury devra étre unanime quant à la culpabilté d'un adolescent accusé d'avoir assassiné son père, ce chevalier blanc sera le seul à ne pas vouloir assumer un role de bourreau, et sa décision de vie ou de mort sur le prévenu. S'engage alors un long combat moral, dans lequel les plus grandes valeurs humaines se verront opposées à la désinvolture, l'aveuglement, la haine et le mépris de certains membres du jury peu concernés par le sort d'un jeune Afro-américain. Mais le Juste, au plaidoyer humaniste, finira par convaincre chaque juré de l'innocence de l'adolescent. Lumet croyait en la dignité et la justice de l'Homme et mettait courageusement en cause la peine capitale.
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