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    12 hommes en colère
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    839 critiques spectateurs

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    fade_away
    fade_away

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2007
    c'est un bon film même si l'intrigue paraît parfois artificielle ( un jury qui ne comment à réfléchir qu'au dernier moment ) et même si certains des acteurs ne sont pas talentueux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Huit clos interessant mais loin d'être le chef d'oeuvre que beaucoup considèrent. Les émotions des protagonistes sont 100 fois trop amplifiés, et les dialogues pas toujours très crédibles, le tout restant nimbé de bien pensance moralisatrice. Pour moi ça ne vaut pas la moyenne.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Certes, "12 angry men" est un très bon huis-clos juridique, précurseur de nombreux films de l'un et/ou l'autre de ces genres spécifiques, mais on est loin selon moi du chef d'oeuvre vanté par la critique et les spectateurs d'Allociné.
    Il est clair que le 1er film de Sydney Lumet cumule de nombreuses qualités telles que sa construction narrative, ses dialogues, sa mise en scène, et détient cette capacité à détailler en profondeur le système juridique américain, à la fois pour mieux en dénoncer les failles, mais aussi souligner ses avantages.
    En revanche, l'interprétation des jurés est assez inégale, le scénario reste prévisible, et à titre personnel il m'est arrivé de regarder ma montre pendant le visionnage.
    Un bon film d'accord, un classique c'est fort possible, mais un de mes films culte certainement pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Ce gracieux plaidoyer signe le coup de maître ultime de Sidney Lumet. Cette double dénonciation spectaculairement mise en scène, nous tient à notre fauteuil par une succession de plans-séquence regroupant douze hommes au tour d'une table cherchant à expédier au plus vite une affaire prise par dessus la jambe. Douze personnages au caractère différent, en rien caricaturaux, qui feront valoir leurs arguments pour chercher à conclure cette situation. Accusateur, ou plutôt révélateur de la stupidité humaine, « 12 hommes en colère » s'attarde sur l'état d'esprit de ses protagonistes en appuyant sur leurs dire et leurs expressions. Cette assemblée se divise en deux groupes distincts, d'un côté la défense et de l'autre l'opposition - Dans le premier on retrouve l'unique membre qui voudrait débattre sur le sujet, jugeant dur d'envoyer un homme à la mort sans y avoir préalablement discuté, et dans le deuxième ceux voulant terminer précipitamment pour retrouver leur confort quotidiens suivi par d'autres personnes influençables optant pour la majorité car leur nature les pousse à agir ainsi. Le manichéisme est ici absent, au fur et à mesure que la discussion avance, elle prend une dimension plus complexe et objective, où chaque personnage expose son opinion, rattachant une part de son vécu à son ressenti, abordant des préjugés, des arguments infondés ou faisant preuve d'une obstination sans borne pour certaine de leurs convictions. La thématique de ce film est de montrer la compétence de personnes venant de divers milieux sociaux, à régler un conflit purement oral de manière raisonné, qui ici, servira à force de persévérance et de suppositions contraires ou de preuves tangibles à éclaircir des zones d'ombres qui forceront les membres de l'opposition à se rétracter un par un. Les personnages aux réactions singulières et spontanées, se verront déstabilisés par de simples spéculations, qui en voyant qu'en prenant du recul leurs arguments ne sont que le produit d'une réaction intérieure. « 12 hommes en colère » dispose de dialogues soigneusement travaillé, rendant ce simple conflit d'intérêt emportant, où chaque protagoniste reflète au mieux une part d'humanité à la quelle chacun peut s'y identifier. Ce tour de table choque pour mieux raisonner, entaille puis continue à creuser une plaie grande ouverte afin de critiquer des comportements insensés. Si je ne m'étalerai pas d'avantage, voilà tout de même un échantillon de ce qu'il est possible de faire avec du talent à travers un scénario pouvant paraître si basique. Sidney Lumet à exploiter tout le potentiel d'une justice se voulant impitoyable si elle n'est examiner comme il le faudrait, créant à travers elle une chaîne de personnages complets accentuant la richesse de l'histoire pour mieux promouvoir ce qui semblerait être, un des meilleurs films de l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 octobre 2013
    Le scénario est génial , mais ça ça tient avant tout du génie de la pièce originale de Reginald Rose qu'il a lui même aide a retranscrire. Connaissant la pièce avant j'ai trouve que la mise en scène - bien que correcte , avait quand même vieillie. Pourtant j'adore Lumet surtout son "Serpico" mais je vois plus ce film comme les bases prometteuses d'un grand cinéaste que comme un chef d'oeuvre instantané. Surtout au vu du jeu d'acteur qui a sacrement vieilli. Je me rends d'autant plus compte qu'il y a un avant et un après Marlon Brando , et encore plus un avant et un après Pacino / De Niro. Aujourd'hui l'actors studio a bouleverse la manière de jouer des acteur et la réception qu'en a le public. A l'exception de Fonda - qui reste etonammment actuel , et qui saura se réinventé plus tard d'aillurs , notamment chez Sergio Leone. La marque d'un grand.
    Twiss-ty
    Twiss-ty

    11 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2012
    La difficile tache de condamné qui met en colère douze hommes est simplement un délice grandiose pour les yeux. Une merveille !
    Kaza Nova
    Kaza Nova

    5 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Film culte et extraordinaire, dont la trame dramatique repose exclusivement sur les dialogues et le jeu d'acteur. D'où un niveau d'exigence particulièrement élevé à ce niveau. Le talent des 12 protagonistes, Fonda en tête, leur permet de relever le défi avec brio.
    Si vous désirez voir un film différent de ce que vous regardez habituellement, un film qui élève l'âme avec peu de moyens sans pour autant verser dans l'expérimentalisme (rien de plus traditionnel que la construction de ce film), vous pouvez foncer.
    La trame peut sembler ennuyeuse, le film peut paraître réservé à une élite. Mais vous serez vous même surpris d'être ainsi scotché à l'écran, pour suivre le débat enflammé entre 12 hommes que tout séparait avant qu'ils ne se rencontrent pour juger le cas d'un adolescent suspecté d'assassinat.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Sans temps mort de l'ouverture à la fermeture, "12 hommes en colère" est un huis-clos juridique passionnant. Se servant d'un prétexte d'un meurtre, le film est une réflexion sur la société. On touche à l'égoïsme, l'irresponsabilité, la passion, la paresse, le doute, les préjugés, etc. Le scénario est mené avec un dynamisme rare, et l'aspect symbolique prend des ampleurs jusqu'au s’externaliser. Des éléments de la scène du crime entrent alors dans le décors, et on va même jusqu'à transformer la pièce en étage d'immeuble. Cet aspect de théâtralité participe beaucoup à l'immersion: tout comme les jurés qui se recréent l'espace, nous faisons de même. Immersion d'autant plus ressentie que la psychologie des personnages est magnifiquement maitrisée. Des hommes en colère contre quoi? Le système? Ou bien tout simplement le fait de ne pas avoir raison?
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2011
    un puissant drame, où la justesse de l'homme triomphe toujours sur la précipitation !!!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 août 2017
    Il y a les films surestimés, ces films que l'ont retrouve dans tous ces classements pompeux et qui se ressemblent tous des « 100 plus grands films de tous les temps et de la galaxie » sans raison, juste parce qu'ils sont tape à l’œil et que des snobs leur tressent des lauriers bien trompeurs pour qui sait y regarder. Et puis il y a les vrais grand films, les Classiques (comme on parle de musique classique ou de grands peintres), ceux qui sont plébiscités, et à raison. « Douze hommes en colère » fait partie de ceux-là. Sorte de huit-clos, proche d'un théâtre filmé pourtant tout ce qu'il y a de plus cinématographique (à l'inverse du mauvais théâtre filmé franchouillard), il s'agit d'un chef-d’œuvre authentique. Tout d'abord, son scénario est en or massif. 12 jurés débattent de la culpabilité d'un jeune adolescent défavorisé, soupçonné d'avoir tué son père. 12 personnages comme autant de représentants de l'espèce humaine, comme les savoureux personnages de la fameuse « Chevauchée fantastique » de John Ford. Certains sont orgueilleux, belliqueux, arrogants. D'autres sont distants, froids, voire même joueurs ou infantiles. D'autres enfin sont discrets, humbles, d'origine modeste. Tous sont réunis dans une salle surchauffée, lors d'une journée particulièrement torride, pour juger de l'avenir d'un jeune homme, qui devient le symbole même de la pauvreté, de la misère, de l'injustice sociale. Et tous l'estiment coupable. Tous sauf un : un homme joué par Henry Fonda, un homme qui se demande si les autres n'ont pas tort. Un homme seul face à onze autres. Et pourtant, un à un, il va les convaincre de réfléchir davantage à leur jugement. Le déroulement du scénario est à plus d'un titre exemplaire. Fort d'une économie de moyens considérable (que ce soit d'un point de vue matériel, des gestes, de la parole...), il parvient, de rebondissements en rebondissements à nous tenir en haleine une heure et demie durant, et surtout il réussit à nous faire réfléchir sur la condition humaine, sur le sens de la justice, de la démocratie dont les Américains sont à juste titre si fiers, du pardon, de la miséricorde, de l'empathie... Vraiment ce long métrage est d'une grande richesse et d'une grande humanité. D'autant qu'il est servi par des acteurs tous excellents, chacun dans leur rôle si différent de celui de son voisin de délibération. Je vous invite donc à regarder ce long métrage, qui là, pour le coup, mérite bien de figurer dans toutes ces listes des plus grands films jamais réalisés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Pour son premier long-métrage, Sydney Lumet, qui a déjà travaillé pour la télévision et le théâtre, s'attaque à l'adaptation d'une pièce de théâtre de Reginald Rose créée en 1953. Celui-ci en profite pour se faire scénariste. Super Reginald ! Pour information, il a également écrit le script de "L'homme de l'Ouest" (d'Anthony Mann) et des "Oies sauvages" (avec Roger Moore) notamment, avant sa disparition en 2002.
    A l'initiative du projet, Henry Fonda est aussi producteur, tout comme Reginald. On peut donc dire que c'est grâce à Henry Fonda (il a déjà tourné avec Ford ("Les raisins de la colère", "La poursuite infernale", ...), Lang ("J'ai le droit de vivre"), et sort du non-moins connu "Guerre et paix" de Vidor) que le grand Sydney a fait ses débuts. Merci Henry !
    "12 hommes en colère" sort donc en 1957 sous la houlette de Sydney Lumet.
    Synopsis : accusé d'un parricide, un adolescent risque la peine de mort ; le jury se retire pour délibérer. Il s'avère qu'onze jurés sont d'accord pour plaider coupable. Connaissant la présomption d'innocence et ayant voté non-coupable, le juré n°8 (Henry Fonda), sommé de s'expliquer, va tout mettre en œuvre pour les faire changer d'avis un à un... .
    Avec ce scénario implacable, Sydney Lumet s'offre un film judiciaire aux antipodes car se déroulant dans une seule et même pièce ! Et ce, à l'inverse des films habituels qui prennent le tribunal comme un lieu de jugement : "Le verdict" (toujours de Lumet !), "Le droit de tuer" (de Schumacher), "Sleepers" (avec DeNiro) et "Meurtre à Alcatraz" (avec Kevin Bacon) en sont de parfaits exemples. Un film à prendre en compte les jurés est "Le maître du jeu" (avec Dustin Hoffman) qui distille un peu la même ambiance. Avec "12 hommes en colère", c'est non seulement le lieu qui est important, mais aussi le temps qui s'écoule. Le film débute lorsque les jurés rentrent dans la salle exigüe, et ils en sortent quand le film se termine. On a vraiment l'impression que tout se passe en temps réel. Alors oui il s'agit d'un théâtre filmé, et l'essence même ressort de l'ambiance instaurée par Lumet. Sydney en profite pour creuser la psychologie des personnages et met à égalité le rôle des jurés pour un jugement qu'ils dénigrent tous un peu. Je ne vais pas aller à l'analyse de chaque personnage, mais chaque juré a sa part de vérité (son opinion qu'il peut se faire), et chaque dialogue qui en découle est non seulement porteur d'un message de liberté (ou non), mais aussi le réquisitoire de la justice elle-même (comment fait-on la différence entre le bien et le mal). Ce qui est bien, ici, c'est que Sydney Lumet pose les failles de la justice américaine dans la case scénario-personnages-dialogues. Très beau point Sydney !! Et tu gagnes ici toute la confiance de Hollywood et du cinéma mondial a vouloir influencer une nouvelle génération (je pense bien sûr aux Coppola, Scorsese et consorts).
    Ensuite, Sydney met dans son huis-clos une galerie d'acteurs tous charismatiques à souhait. Il n'y a pas une ou deux têtes d'affiches, ils sont tous impériaux dans leurs rôles, jurés, adolescent ou juge. Je vais juste me contenter d'apprécier à ma juste valeur la direction d'acteurs de Lumet (ceci n'engage que ma personne). Il y a en premier Joseph Sweeney (vu au cinéma aux côtés de Gregory Peck dans "L'homme au complet gris"), très bon dans le rôle du vieux sage, avec une interprétation toute en délicatesse. Vient ensuite l'affrontement Fonda-Lee J. Cobb (il a joué dans "Sur les quais" avec Brando, "F. comme Flint" (avec pour partenaire Coburn), "L'exorciste"...) qui tient toutes ses promesses. Puis en seconds couteaux (c'est le cas de le dire !!), E. G. Marshall ("La poursuite impitoyable" (d'Arthur Penn), "Superman 2". Il a été dirigé pour la dernière fois par Clint Eastwood pour "Les pleins pouvoirs"), Ed Begley ("Bas les masques", "Doux oiseaux de jeunesse" (tous deux de Richard Brooks). Il reçoit pour ce second film l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle) et Rudy Bond ("Un tramway nommé désir", "Le parrain"), parfaits, tout simplement. Notons aussi la présence de Martin Balsam (vu dans "Psychose", "Little big man", "Les hommes du président" et tant d'autres... !) et de Jack Warden ("Mort sur le Nil" (avec Ustinov), "Le verdict", "L'avocat du diable" (tous deux de Lumet lui-même)...), non inconnus au bataillon, et pourtant, non appréciables au titre d'acteurs de premier plan. Ils font partie d'un ensemble d'acteurs qui est ici non reconnaissant à leurs faveurs. Dommage Martin et Jack !
    Ajoutons là-dessus le parachèvement, l'ultime, la mise en scène au cordeau de Sydney Lumet : plans élargis en première partie partie qui vont se resserrer sur les acteurs en seconde partie. De l'application donc, de l'implication. Le résultat est une maîtrise du suspense qui monte crescendo et qui va aboutir à un final (certes connu d'avance) mais bougrement efficace.
    "12 angry men" est finalement signé d'une patte reconnaissable, une griffe incontestable qui a marqué le genre du film judiciaire. Coup de chapeau maître Lumet ! ...regretté par ailleurs, tout comme ses acteurs, au sommet de leur art. Une œuvre posthume si l'on peut parler ainsi.
    Je ne sais pas s'il s'agit d'un chef d’œuvre ou d'un film culte, en tout cas il fait partie des classiques du cinéma. 56 ans !, et pas une ride (sauf pour la musique). Indémodable !! Ours d'or 1957.
    Une claque cinématographique, amis spectateurs, qui ne vous laissera pas le temps de monter... un escalier !!
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2009
    Un monument cinématographique incontournable tant le travail de Lumet est impressionnant.
    Sildenafil
    Sildenafil

    76 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2010
    Voila un film avec des personnages, des vrais : ils sont peut-être 12, mais ils sont tous creusés avec profondeur.
    CyGnuS_X
    CyGnuS_X

    56 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2010
    Un film souvent copié mais jamais égalé .
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2008
    Un concept remarquable, exploité remarquablement, interprété remarquablement. Pas prêt de vieillir. Pour un premier film, c'est impressionnant!
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