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    Week-end À Zuydcoote
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    karpathakis y
    karpathakis y

    23 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    J'avais déjà vu deux ou trois fois ce film. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de partager le sentiment qu'il me procure.
    C'est le film qui m'a fait le plus me dégouter de la guerre. On touche au désespoir absolu, tout est dégueulasse. Ça a dû couter une fortune, tant de figurants, tant de matériel militaire, tant de feux et de flammes. Verneuil, va même jusqu'à mettre une caméra à bord d'un parachutiste (allemand) pour nous faire vivre l'horreur qu'est de tomber dans les lignes ennemies ! On "croise" toute une ribambelle d'acteurs: Marie Dubois, Paul Préboist, Marie-France Boyer, Jean-Paul Roussillon, etc. La véracité est un summum de mise en scène, quand Maillat s'embarque sur le rafiot anglais, tous les figurants parlent anglais et parlent du sujet de cette histoire (pas un n'est à coté de la plaque!). Une merveille de désespoir, un autre chef-d'oeuvre de l'immense Verneuil servi par une musique du grand Maurice Jarre. Seul point > dans cette tragédie, Maillat avant de mourir voit Jeanne...qui a tenu parole et le rejoint...
    Fabien S.
    Fabien S.

    520 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Un très bon film de guerre sur la bataille de Dunkerque sur les plages de Zuydcoote en 1940 avec Jean-Paul Belmondo .
    this is my movies
    this is my movies

    678 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Contrairement à l'autre film de 1964 réunissant Henri Verneuil et J-P Belmondo, il y a ici moins de verve dans les dialogues, mais un casting tout aussi impressionnant : Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Perier, Catherine Spaak, et même un petit Paul Préboist dans un coin de l'écran, le tout sur la superbe musique de Maurice Jarre. Merle trouvera que le film se concentrait trop sur les scènes d'action, qui ne sont pas non plus très nombreuses. Fréquemment, les bombardements bouleversent le quotidien de nos héros, certes, mais ce n'est pas non plus "Le jour le plus long". Pour autant, malgré un "petit" budget de 10 MF, le film envoie du lourd visuellement, et paraît avoir coûté bien plus que ça. Les mouvements d'appareil sont splendides, les acteurs sont au top, les dialogues sont magnifiques, les péripéties nous montrent différentes choses, et se gardent parfois de tout jugement, ou en tout cas, proposent les deux points de vue. Une belle réussite du cinéma populaire français, une recette égarée depuis, et c'est bien dommage. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    10 abonnés 716 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    2 étoiles - Week-end à Zuydcoote

    Que dire ... C'est plat et artificiel. L'idée est là : faire se rencontrer des personnalités anti-héros dans un contexte de guerre circonscrit. Mais le souffle n'y est pas. Le déploiement humain et technique est impressionnant ; mais il est étrangement vide de sens. Les personnages (notamment Jean-Paul Belmando) sont creux : ils jouent un rôle, c'est tout. Décevant.
    PS : il y a une séquence très réussie : celle du parachutiste allemand.
    dougray
    dougray

    230 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    A l’heure où "Dunkerque" de Christopher Nolan sort dans les salles, je me suis décidé à, enfin, voir ce "Week-end à Zuydcoote", qui relate, également, la fameuse Opération Dynamo qui a tant divisé les historiens par la suite. Et je ne regrette pas tant le film d’Henri Verneuil nous rappelle qu’il est possible, pour un film français, d’être visuellement impressionnant lorsqu’on évoque la guerre. Car, la première chose qui saute aux yeux, dès les premières minutes du film, c’est l’incroyable mise en scène de Verneuil qui impressionne à grands coups de plans dantesques, d’explosions et de figurants par milliers, le tout magnifié par les partitions de Maurice Jarre. Un tel spectacle fait vraiment du bien à l’heure du tout numérique où plus personne n’est impressionnée par une séquence de guerre. Verneuil sait, également, faire ressentir toute l’étendue du désastre de cette évacuation, côté français, à travers ses personnages, magnifiquement bien écrits. La grande idée du film est, bien évidemment, d’avoir confié le rôle principal à Jean-Paul Belmondo, faisant ainsi de son personnage de jeune soldat bien plus que le référent du public qu’il semblait promis à être. Avec le grand Bébel, le jeune Maillard est un monstre de charisme et d’humour qui traverse le désastre ambiant avec une décontraction qui apporte une légèreté salvatrice au récit, sans, pour autant, en désamorcer la tension. Le personnage fait, d’ailleurs, montre d’une belle complémentarité avec les autres personnages, tout ce beau monde permettant d’offrir au spectateur un spectre assez large des réactions lors de l’évacuation. Des petites combines aux actes monstrueux en passant par la camaraderie qui s’invite même en enfer, chaque personnage offre une facette du désastre qui fait avance le récit dans un rythme, mené tambour battant. Les seconds rôles sont, à ce titre, épatants et compte quelques-unes des grandes gueules de cinéma des années 70 (Jean-Pierre Marielle en classieux abbé-soldat, François Périer en bon copain, Georges Géret en fou de guerre, Pierre Mondy en magouilleur…). "Week-end à Zuydcoote" est, donc, une petite merveille… pendant ces deux premiers tiers ! En effet, le récit a malheureusement tendance à s’enliser lors du dernier tiers. Est-ce la faute au rythme tenu jusque-là ou de difficulté du scénario à se renouveler au bout d’un moment ? A moins, tout simplement que le responsable soit, tout simplement, le durcissement (inévitable) du ton du film, qui perd énormément de légèreté. C’est dans ce dernier tiers que la mort, qui planait jusque-là au-dessus de la tête des personnages, devient très concrète. Certains soldats restent ainsi sur le carreau et spoiler: le héros en vient même à tuer des français
    . Plus gênant, le film se montre, à tout le moins, ambigu (pour ne pas dire dérangeant) dans spoiler: le "passage à l’acte" entre Maillard et la civile Jeanne (Catherine Spaak) qui refuse de quitter sa maison. Plus proche du viol que de la relation pleinement consentie, cette scène vient considérablement attenter au capital sympathie du héros, tout comme la façon dont le film tente d’en relativiser la gravité par la suite. Certes, le film date de 1964 (et le roman de Robert Merle dont il est tiré de 1949) mais j’avoue ne pas forcément avoir saisi l’intérêt scénaristique de cette scène…
    A cette réserve (non négligeable) près et malgré ce dernier tiers en dessous, "Week-end à Zuydcoote" reste un film à la puissance visuelle impressionnante et au récit passionnant. C’est à se demander pourquoi il n’est pas davantage cité lorsqu’on évoque la filmographie de Bébel… A redécouvrir donc !
    Stephenballade
    Stephenballade

    379 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    La logique aurait voulu que je compare "Dunkerque" à "Week-end à Zuydcoote" et non l’inverse, du fait que le film de Christopher Nolan est sorti 52 ans après celui d’Henri Verneuil. Oui ben je fais les choses comme je peux, obéissant au fait que j’ai vu en premier le plus récent des deux. En dépit du fait qu’on retrouve pas mal de choses en commun aux deux films spoiler: (l’embarquement sur un bateau qui finira au fond de l’eau, le ponton improvisé, les inlassables raids aériens sur les troupes acculées…)
    , le point de vue est différent. Normal, après tout : Henri Verneuil est français, tandis que Christopher Nolan est britannique. Ici le spectateur est placé au sein des troupes françaises en déroute, et c’est là que les deux films se démarquent complètement : la pagaille contraste fortement avec le repli très ordonné des britanniques vu par le cinéaste anglais. De ce point de vue-là, même si l’ordre et la discipline n’empêchent rien, y compris dans les situations les plus compromises, le spectacle offert par Henri Verneuil me semble plus réaliste. Ben oui, l’armada allemande était si irrésistible, sa progression si rapide qu’il parait inconcevable de voir les soldats et le matériel soigneusement alignés en attendant fébrilement une hypothétique possibilité de s’échapper. Verneuil nous présente un immense chaos, où chacun essaie de survivre en se rendant la vie la plus agréable possible dans cet enfer. Un enfer de mitraillages et d’explosions. En matière de pyrotechnie, les moyens de l’époque montraient leur limite. Car on voit parfois les véhicules exploser d’abord de l’intérieur avant de sauter immédiatement après en l’air. Ne perdons pas de vue que ce film date de 1964 et que la pyrotechnie est dans l’ensemble bien maîtrisée. Après une bonne entrée en matière faisant l’œil au paradis des vacances en bord de mer, Verneuil se focalise sur un homme en particulier, et sur quelques compagnons de route. Nous reconnaîtrons sans aucune difficulté Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Périer, et même Paul Préboist dans une courte apparition à travers un caméo qui amène un peu de baume au cœur. En effet, au contraire de la réalisation de Christopher Nolan, l’humour n’a pas été écarté, pas plus que la romance, aussi improbable que cela puisse paraître au vu de la gravité de la situation. Les dialogues sont bien écrits, et quelques répliques fusent selon le principe du sens de la répartie. Cela prête à sourire. Cependant, on suit tel un spectateur lointain les errements décidés de Julien Maillat. Je veux dire par là qu’on ne ressent guère d’empathie pour lui. A la limite, le spectateur est presque résigné pour lui, et c’est sous une sorte de ce même sentiment qu’arrive le générique de fin. A défaut d’être pris dans cette fuite pour survivre, le spectateur constate que les anglais en prennent au passage pour leur grade, sans toutefois entrer dans les détails. Etait-ce bien utile ? Pas vraiment. Verneuil a choisi de ne pas trop creuser la question, ce qui explique qu’on ne nous dit pas non plus d’où viennent ces frêles embarcations venues évacuer les soldats encerclés. Normal, c’est organisé principalement par les anglais, et comme le point de vue est exclusivement français… En conclusion, "Week-end à Zuydcoote" est un bon film, bien complété par le "Dunkerque" de Christopher Nolan. En fait, malgré une réalisation particulière dispensée sur 3 espaces spatio-temporels de la part du cinéaste britannique, je considère les deux films comme complémentaires et pour le coup indissociables. Même si la tenue des troupes dans l’ordre et la discipline étaient diamétralement opposée. Il manque tout de même au film de Verneuil ce petit truc épique qui aurait emporté l’adhésion totale du spectateur. Dommage !
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    122 abonnés 2 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    DUNKERQUE. Voici mourir le Mai dans les dunes du Nord. Peur sur la plage coco caline. Une leçon d'histoire, de bêtises et de gâchis. Le monde est fou, les balles sifflent et les corps sont dépareillés. Verneuil filme la marée hideuse ou Bebel déambule sur le sable brulant et l'air marin entre obus et amour. Le temps d'un week-end, un week-end éprouvant, vivement lundi.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    88 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Adapté d'un roman de Robert Merle, porté par une superbe musique symphonique signée Maurice Jarre, Week-end à Zuydcoote revient sur un épisode de la bataille de Dunkerque, en juin 1940, au cours duquel les forces britanniques furent évacuées par voie navale tandis que les soldats français se retrouvèrent immobilisés, impuissants, sur les plages du nord de la France. Ce film d'Henri Verneuil joue avec habileté sur deux fronts : celui du spectaculaire – le long-métrage bénéficie d'un budget conséquent et plusieurs séquences sont impressionnantes de réalisme – et celui de l'intime, à travers l'errance d'un groupe de soldats – Jean-Paul Belmondo, génial, en tête – qui va être confronté aux horreurs et à l'absurdité de la guerre, qui bien souvent fait ressortir les côtés les plus vils de l'âme humaine (le long-métrage ne nous épargne rien de cet aspect des choses). Terrible, fin et intelligent.
    gregbox51
    gregbox51

    34 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    De bonnes idées pour animer ce lopin de terre sur lequel sont coincées ces armées. Seule la prestation de C. Spaak laisse à désirer, sinon tout est bien raconté pour éveiller l'attention du spectateur...
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    J'ai été un peu déçu par ce film. On y retrouve bien de grands acteurs comme Belmondo, Marielle, Perier ou bien Mondy, des décors assez fantastique mais l'ensemble reste un peu mou. Ne traiter que l'épisode de l'embarquement pour l'Angleterre est un peu léger à mon goût.
    aragorn-cool
    aragorn-cool

    4 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    1940, l'horreur de la poche de dunkerke vu par un sergent desabusé . l'idée est bonne et tres interressante.. les petites magouilles de certains soldats, ceux qui essayent d'embarquer, le harcelement des avions et des canons allemands dans un bordel monstre, les morts inutiles. le film depeint tres bien ce triste episode de l'histoire.
    un film a revoir avec plaisir.
    Aubin T.
    Aubin T.

    12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2017
    J'ai à la fois bien aimé ce film, car il restitue bien la situation à Dunkerque en 1940 : la ville détruite, les bombardements incessants et les soldats francais démoralisés attendant une évacuation incertaine. Le personnage de Belmondo rencontre plusieurs autres personnages différents, mais qui ne sont pas assez approfondis.
    Mais j'ai aussi trouvé que l'amourette entre le personnage Belmondo et la jeune femme qu'il rencontre dans Dunkerque inutile à l'histoire, naïve et mal jouée par celle ci. Dommage, car ce film avait les moyens d'être un grand film
    vivilenono
    vivilenono

    32 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2017
    Henry Verneuil signe ici un des plus grands films de guerre. Casting impeccable, le courage de Bebel s'accorde avec le ton majestueux de Jp Marielle et de la gouaille imparable de Pierre Mondy !
    Chaque réplique rappelle l'atrocité de la guerre, le sang et la souffrance qui en découle.
    Le film perturbe, interloque le spectateur puis l'enveloppe de son animalité.
    NB : Cocorico oblige, Dunkirk sorti il y'a peu, reste une pâle copie hollywoodienne de Week-end à Zuydcoote.

    Excellente séance
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2017
    Un film de guerre français aussi bien réalisé et très bien reconstitué il y'en a peu.

    Verneuil a réussi ce film qui pour moi est parfait.

    La reconstitution de la bataille de Dunkerque est sublime et le jeu des acteurs c'est un délice.

    Belmondo est parfait en soldat voulant a tout prix s'embarquer et Pierre Mondy Jean Paul Marielle m'ont subjugué.

    L'histoire d'amour apporte un plus a l'histoire et on ne s'en plaindra pas du tout

    La fin est tragique.

    Si vous aimez les films de guerre jetez vous sur celui la
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    572 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2017
    Quel film intéressant sur fond d'épisode dramatique de la deuxième guerre mondiale vue à travers les yeux d’un français que nous aimons tous ! Il est entouré d’acteurs sympathiques et talentueux dans des circonstances déroutantes ce qui ne laissent rien prévoir du sort final des personnages. L’histoire d’amour est insolite, Henri Verneuil est toujours aussi gauche lorsqu’il filme une scène de lit, c’en est même attendrissant. Un acteur secondaire se distingue en mitrailleur (Pinot), c’est Georges Géret, son ‘’ aussi sec’’ ne s’oublie pas. C’est une belle trouvaille de dialoguiste à condition d’avoir l’interprète idéal ce qui est le cas.
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