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Eric45739
1 critique
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0,5
Publiée le 11 juillet 2022
Ce film est un gros navet dont la majorité des scènes pour ne pas dire toutes sont invraisemblables. Mal filmées et en surabondance les scènes de bombardement sont ridicules. Seul Belmondo relève un peu le niveau du film et nous empêche de nous endormir mais c'est limite. La scène fin du film est encore plus invraisemblable que les autres. Passez votre chemin à moins que vous ne soyez un grand fan de Belmondo au point de vouloir voir absolument tous ses films.
Un blockbuster français, qui n'a rien envier, à Spielberg ou Nolan. Un week end à Dunkerque, en juin 1940, en pleine guerre mondiale, Belmondo cherche a s'enrouler dans l'armée anglaise, mais l'amour se présente sur son chemin. Les moyens sont exceptionnels, avec ses effets spéciaux, ses multiples figurants, ses seconds rôles. Une page méconnue de l'histoire. La plage sous un soleil sanglant. Vibrant et brillant !
Film de guerre intimiste au milieu d'une armée de figurants. Gros moyens pour une réalisation française qui vaut tous les films de guerre hollywoodiens. Belmondo, désabusé face à l'absurdité de la guerre, fait merveille.
L’association Verneuil derrière la caméra Belmondo devant fait une nouvelle fois merveille dans cet excellent film sur la bataille de Dunkerque. Film ambitieux sur la forme, Week end à Zuydcoote montre des soldats paumés qui ne comprennent pas comment ils en sont arrivés là et où il doivent aller. Assez désabusé et cynique, il bénéficie comme je le soulignais d’une mise en scène ambitieuse et maîtrisée mais aussi d’un superbe casting. Jean Paul Belmondo est au sommet de son art, à ses côtés on trouve notamment Jean Pierre Marielle avec un intéressant rôle de prête soldat. Les personnages du film sont des bijoux d’écriture, chacun à sa particularité, sa manière de voir les événements et pourtant ils sont tous très banals. Car on est pas ici dans un film de guerre héroïque, ici les guerriers sont fatigués, paumés, apeurés… C’est magnifique dans la forme, passionnant dans le fond.
Week-end à Zuydcoote est un beau film de Henri Verneuil, qui rend parfaitement hommage au roman de Robert Merle, prix goncourt 1949. Belmondo alias soldat Maillat joue très bien son rôle. Bien.
"Week-end à Zuydcoote", film de guerre franco-italien réalisé par Henri Verneuil (assisté de Claude Pinoteau), sorti en 1964, adapté du roman de Robert Merle (prix Goncourt 1949). Une magnifique reconstitution historique de l'évacuation de la poche de Dunkerque en juin 1940. Musique de Maurice Jarre, une photo magnifique, superbes dialogues de Robert Merle. Une réalisation de haute qualité, justesse des décors et bon rendu du piège que fut la poche de Dunkerque, où toutes les troupes alliées poussées par l'avancée allemande se sont accumulées avec hommes et matériel sur les plages du nord. Des soldats coincés entre l'ennemi et la manche, en espérant un embarquement pour l’Angleterre, compromis par la sélection des troupes et le feu ennemi. Avec Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, François Périer, Pierre Mondy, Catherine Spaak, Georges Géret, Marie Dubois, Paul Préboist, Dominique Zardi ... Loin de des deux versions de "Dunkirk", celle de 1958 de Leslie Norman et celle de 2017 de Christopher Nolan, ici l'accent n'est pas particulièrement mis sur les scènes de guerre, mais plutôt sur les relations humaines, les rencontres, les petits arrangements quotidiens et la vie des popotes.Un bien étrange weekend sur la plage de Zuydcoote. Du grand cinéma français.
La vie ordinaire de quelques soldats anonymes qui cherchent juste à survivre pendant une débâcle mémorable. Je pensais voir un film fauché avec beaucoup de parlotte et peu de décors vu son peu de popularité mais pas du tout, ça bombarde à tout va, les décors sont grandioses et le nombre de figurant impressionnant. On y voit l'amitié, le courage, le cynisme et la lâcheté de certains soldats, la guerre en somme. Belmondo, encore très jeune, démontre tout l'étendu de son talent.
Il me semble intéressant de parler de ce film que j'ai vu à sa sortie en salle et qui m'avait fait grande impression. Revu en DVD dernièrement, ce Week End n'arien perdu de sa force d'évocation. Il s'est même bonifié et porte bien ses cinquante cinq années. En 1964, le cinéma français abordait enfin le sujet jusque là tabou de la débâcle survenue vingt cinq ans auparavant. Des contingents de l'armée avaient même été mobilisés pour assurer la figuration et ont contribué à la crédibilité des scènes se déroulant sur la plage. Mais ce qui est fort bien rendu, c'est le vie continuant malgré tout au milieu des ruines, des mitraillages meurtriers, des rencontres fortuites et des bombardements des navires tentant d'organiser l'évacuation des troupes anglaises. Les rapports entre de jeunes ou moins jeunes hommes que pour leur malheur, le hasard a rassemblé sur cette plage sont ici traités avec sobriété avec une grande justesse de ton et le roman de Robert Merle n'est nullement trahi. L'impression d'une tragédie inéluctable plane en permanence tout le long de ce film sinistre qui se clôt sur un bombardement qui n'a rien à envier au cinéma actuel. uelo
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18 103 critiques
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4,5
Publiée le 2 mai 2021
Le titre français est richement ironique car le film décrit le mal très spécifique qui surgit lorsqu'une catastrophe d'origine humaine frappe une région dans ce cas une plage souriante et une ville hospitalière faite pour les pique-niques d'été et les promenades paresseuses. Week-end à Zuydcoote montre que deux jours durent une éternité pour des personnes entourées d'un danger angoissant. Comme un serpent il passe facilement et avec fluidité de l'humour à la tristesse, de la profondeur à l'absurdité de la banalité au désespoir et de l'amertume à la détermination. L'atmosphère de guerre est convaincante et réaliste et les performances de tous sont excellentes. Belmondo qui est à la fois le héros et l'anti-héros offre une performance d'une rare humanité et maturité et à mon humble avis c'est l'un de ses meilleurs rôles. Un gouffre se dessine entre ce film et le très récent Dunkerque les deux films sont radicalement différents en termes de structure de portée, de ton et d'ambition. Il est remarquable de constater à quel point l'imagination humaine peut jeter des lumières si différentes sur des événements identiques ou du moins très similaires...
J'ai vraiment apprécié Belmondo dans ce film sur la guerre il est rare de le voir dans ce genre de rôle. Ce n'est pas le meilleur film sur le sujet mais on peut reconnaître que le film tourne pas en boucherie comme dans beaucoup d'autres films qui traite la guerre. pour leur 3e collaboration Verneuil et Belmondo réussisse l'heure pari.
WEEK-END A ZUYDCOOTE (1964): Avant DUNKERQUE de Christopher Nolan, un autre cinéaste c'était intéressé à cet épisode dramatique de la seconde guerre mondiale. Le réalisateur Henri Verneuil pointera l'objectif de sa caméra sur ces fameuses plages, un lieu d'attente qui n'en finissait pas pour tous ces soldats Français, Anglais et autres nations, pour cette traversée en mer vers l'Angleterre début juin 1940. Des plages constamment canardées par l'aviation Allemande, canonnées par cet encerclement de la Wermacht. Henri Verneuil trouvera son fil conducteur en la personne de Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo), un personnage qui essaiera de s'embarquer avec les premiers, mais les Anglais seront prioritaires. L'attente sera longue pour Julien et ses compagnons de combat, une famille d'anti-héros aux allures de campeurs (Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Perrier). Pour patienter, Julien se baladera sur ces plages et croisera plusieurs personnages, plusieurs situations, mais aussi un semblant d'amour avec cette jeune femme retranchée dans sa maison. C'est avec un grand plaisir que je redécouvre la jovialité de Jean-Paul Belmondo. Ici, son charisme donnera encore une fois le tempo à cette réalisation. Une décontraction bien dosée, pour ce personnage qu'on suivra sous une pluie d'obus. Un long-métrage intéressant par ses décors mais aussi par son casting: Marie Dubois (la passagère clandestine), Catherine Spaak (la beauté fatale), George Géret (le Rambo du film), son grand nombre de figurants, et des travelings aux panoramas de paysages apocalyptiques dénonçant la violence de cette tragédie. Un sujet dramatique, rempli d'une bonne dose de bonne humeur grâce à des dialogues légers et à des jeux d'acteurs enthousiasmants.
Christopher Nolan devrait regarder ce film pour voir ce qu'il manque à son Dunkerque (bon film au demeurant). Une critique au vitriol de la guerre autour de soldats bloqués sur les plages de Dunkerque. Etalé sur 2 jours, le film va suivre Jean Paul Belmondo et ses compagnons d'infortunes Français alors qu'ils tentent de rallier l'Angleterre. Belmondo est remarquable dans ce film, touchant et drôle par son désabusement, dans une guerre de position qu'ils ne comprend pas, enrobé par les dialogues de Michel Audiard. La caméra d'Henri Verneuil est gracieuse et la reconstitution est impressionnante(le nombre de figurants…), cela montre la qualité d'un cinéma Français populaire de (très) grande qualité au cours des années 60. Verneuil n'a pas la reconnaissance qu'il mériterait, ce film montre quel conteur il est... Tout y est montré dans la guerre, l'attente, beaucoup d'attente, la folie, la violence des hommes, le destin et même une scène de viol, et si peu d'héroisme. Il y a une romance également assez étonnante entre Belmondo et Catherine Spaak, deux êtres cherchant un sursis dans le chaos. Un grand film
FIlm des années 60 qui évoque ces jours tragiques de La guerre 39/45 à Dunkerque MIse en scène extraordinaire avec ces attaques aériennes ces milliers de figurants EMotion Et cruauté de l'image finale.
Un chef d'oeuvre ,à voir et à revoir ! Un immense Belmondo très bien épaulé par les autres acteurs . A une année lumière du navet de Nolan " Dunkerque " !
J'ai eu envie de revoir ce film après la projection à la télé d'un autre film "Dunkerque", traitant du même sujet et il n'y a pas photo : "w-end à Zuydcotte" l'emporte haut la main. D'abord l'état d'esprit de ces soldats démoralisés est bien dépeint, de même que l'insécurité permanente qui règne sur les plages, et le fait que les Anglais rembarquent les leurs sans se préoccuper des Français. L'histoire de Julien Maillat, à la personnalité attachante, apporte une touche d'humanité dans cet univers impitoyable. Homme de conviction, il est confronté à la lâcheté et à la bassesse. J'ai aimé les dialogues percutants. Un bon point à Jean-Pierre Marielle, très convaincant. Catherine Spaak, par contre, semble parfois réciter son texte, c'est dommage ... En conclusion, très bon film de guerre, touchant et restituant l'atmosphère d'une défaite ...