J'ai été un peu déçu par ce film. On y retrouve bien de grands acteurs comme Belmondo, Marielle, Perier ou bien Mondy, des décors assez fantastique mais l'ensemble reste un peu mou. Ne traiter que l'épisode de l'embarquement pour l'Angleterre est un peu léger à mon goût.
4 708 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 2 mai 2021
Le titre français est richement ironique car le film décrit le mal très spécifique qui surgit lorsqu'une catastrophe d'origine humaine frappe une région dans ce cas une plage souriante et une ville hospitalière faite pour les pique-niques d'été et les promenades paresseuses. Week-end à Zuydcoote montre que deux jours durent une éternité pour des personnes entourées d'un danger angoissant. Comme un serpent il passe facilement et avec fluidité de l'humour à la tristesse, de la profondeur à l'absurdité de la banalité au désespoir et de l'amertume à la détermination. L'atmosphère de guerre est convaincante et réaliste et les performances de tous sont excellentes. Belmondo qui est à la fois le héros et l'anti-héros offre une performance d'une rare humanité et maturité et à mon humble avis c'est l'un de ses meilleurs rôles. Un gouffre se dessine entre ce film et le très récent Dunkerque les deux films sont radicalement différents en termes de structure de portée, de ton et d'ambition. Il est remarquable de constater à quel point l'imagination humaine peut jeter des lumières si différentes sur des événements identiques ou du moins très similaires...
WEEK-END A ZUYDCOOTE (1964): Avant DUNKERQUE de Christopher Nolan, un autre cinéaste c'était intéressé à cet épisode dramatique de la seconde guerre mondiale. Le réalisateur Henri Verneuil pointera l'objectif de sa caméra sur ces fameuses plages, un lieu d'attente qui n'en finissait pas pour tous ces soldats Français, Anglais et autres nations, pour cette traversée en mer vers l'Angleterre début juin 1940. Des plages constamment canardées par l'aviation Allemande, canonnées par cet encerclement de la Wermacht. Henri Verneuil trouvera son fil conducteur en la personne de Julien Maillat (Jean-Paul Belmondo), un personnage qui essaiera de s'embarquer avec les premiers, mais les Anglais seront prioritaires. L'attente sera longue pour Julien et ses compagnons de combat, une famille d'anti-héros aux allures de campeurs (Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Perrier). Pour patienter, Julien se baladera sur ces plages et croisera plusieurs personnages, plusieurs situations, mais aussi un semblant d'amour avec cette jeune femme retranchée dans sa maison. C'est avec un grand plaisir que je redécouvre la jovialité de Jean-Paul Belmondo. Ici, son charisme donnera encore une fois le tempo à cette réalisation. Une décontraction bien dosée, pour ce personnage qu'on suivra sous une pluie d'obus. Un long-métrage intéressant par ses décors mais aussi par son casting: Marie Dubois (la passagère clandestine), Catherine Spaak (la beauté fatale), George Géret (le Rambo du film), son grand nombre de figurants, et des travelings aux panoramas de paysages apocalyptiques dénonçant la violence de cette tragédie. Un sujet dramatique, rempli d'une bonne dose de bonne humeur grâce à des dialogues légers et à des jeux d'acteurs enthousiasmants.
Un film de guerre français ? Bien sûr que l'on prend ! Le style ne court pas les rues dans notre cinéma. Et son visionnage est nécessaire. Pas parce qu'il n'use pas des artifices du genre, mais parce qu'il relate d'un événement finalement peu exploité de la seconde guerre mondiale : la bataille de Dunkerque. Une bataille qui vit quarante mille soldats français partir au casse-pipe pour permettre aux soldats anglais de retourner dans leur pays. Ici, le sentimentalisme n'existe pas. Les personnages sont montrés dans ce qu'il peuvent avoir de bon et de mauvais. Aucun parti pris. Ce qui est assez rare dans le film de guerre. L'opération Dynamo, sous l'oeil d'Henri Verneuil avec en tête Jean-Paul Belmondo, ça ne peut pas se rater. Lequel est impeccablement secondé par Georges Géret, Jean-Pierre Marielle ou encore Pierre Mondy. De son vivant, Verneuil s'est fait taillé de toute part, par la presse bien sûr. Le public lui, ne l'a jamais lâché, séduit par son professionnalisme. Aujourd'hui, son oeuvre est de plus en plus réhabilitée. Et ça n'est que justice.
Que dire ... C'est plat et artificiel. L'idée est là : faire se rencontrer des personnalités anti-héros dans un contexte de guerre circonscrit. Mais le souffle n'y est pas. Le déploiement humain et technique est impressionnant ; mais il est étrangement vide de sens. Les personnages (notamment Jean-Paul Belmando) sont creux : ils jouent un rôle, c'est tout. Décevant. PS : il y a une séquence très réussie : celle du parachutiste allemand.
J'avais déjà vu deux ou trois fois ce film. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de partager le sentiment qu'il me procure. C'est le film qui m'a fait le plus me dégouter de la guerre. On touche au désespoir absolu, tout est dégueulasse. Ça a dû couter une fortune, tant de figurants, tant de matériel militaire, tant de feux et de flammes. Verneuil, va même jusqu'à mettre une caméra à bord d'un parachutiste (allemand) pour nous faire vivre l'horreur qu'est de tomber dans les lignes ennemies ! On "croise" toute une ribambelle d'acteurs: Marie Dubois, Paul Préboist, Marie-France Boyer, Jean-Paul Roussillon, etc. La véracité est un summum de mise en scène, quand Maillat s'embarque sur le rafiot anglais, tous les figurants parlent anglais et parlent du sujet de cette histoire (pas un n'est à coté de la plaque!). Une merveille de désespoir, un autre chef-d'oeuvre de l'immense Verneuil servi par une musique du grand Maurice Jarre. Seul point > dans cette tragédie, Maillat avant de mourir voit Jeanne...qui a tenu parole et le rejoint...
Un bombardement allemand toutes les 20 minutes pendant 1h30 et aucune inquiétude sur les visages de nos soldats n'est à remarquer. Le premier bombardement, ca passe encore, mais après c'est toujours pareil, toujours les mêmes images et le film peine a avancer. C'est assez mal joué dans l'ensemble, notamment de la part de JP Belmondo dont on se demande toujours a la fin du film s'ilspoiler: fait semblant d'être mort à sa "fiancée" ou 'sil meut pour de bon. Je pense qu'il fait semblant d'être mort, mais c'est tellement mal joué que je me pose encore la question... . Catherine Spaak se prend pour Brigitte Bardot, et a vouloir l'imiter pendant tout le film, ca en devient agaçant... De plus son "idylle" avec Bebel ne démarrant qu'après 1 h45 de film ( sur 2h00) je pense qu'il faudrait revoir le synopsis...
Un vieux film qu'il est toujours plaisant de découvrir même 40 ans après sa réalisation. Première remarque, l'ambiance de poche transparait d'une façon incroyable à l'écran, ce sentiment de huis clos nous installe dans le quotidien de ces soldats qui semblait s'être fait à cette situation. Deuxième remarque, la multiplicité des "petites histoires". Au détour d'une rue, d'un blindé abandonné, Belmondo rencontre ces hommes simples et ordinaires qui sont confrontés malgré eux à la guerre et qui font pourtant dignement face à la guerre et à la débacle: que ce soit le croque mort, Pinault de Bezons ou le soldat anglais qui s'est marié avec une française, ils représentent tous une histoire à eux seuls et Bébel se promène de l'un à l'autre recueillant à chaque fois ces morceaux de vie. Un film également à grand spectacle, les moyens sont au rendez vous et le rendu est plutôt plaisant. Bref, un face à face avec des ennemis invisibles, le sentiment d'impuissance des soldats français et pourtant, c'est l'aspect humain de ces soldats que le réalisateur semble vouloir nous faire découvrir ici, et c'est plutôt réussi.
ON VIENT DE SE TAPER 200 KM A PIEDS EN 6 JOURS CA VAUT BIEN UN PTIT WEEK-END NON ? - Maillat
MAI 1940 à Dunkerque la vie de quelques soldats perdus dans la tourmente de la débâcle de l'été 1940 , parmi eux Maillat (Belmondo) , Dhery (Pierre Mondy) , l'abbé Pierson (Jean Pierre Marielle ) , Alexandre (François Périer) .
TU CROIS QU'ON EST ENCERCLE ? - Dhery PENSES TU CE SONT DES BOBARDS - l'abbé
spoiler: Dès l'intro du film on est à Dunkerque en Mai 1940 , des soldats s'entassent près d'une gare de chemin de fer , puis un tract par avion...anti-anglais le ton est donné .
spoiler: Henri Verneuil réalisa ce film en 1964 d'après un roman de Robert Merle et il est surprenant de réalisme tout y est la tension avec la présence des stukas allemands permanente , des bombardements , des soldats des véhicules en masse , des soldats .
spoiler: Dans ce désordre le spectateur suit les tribulations d'un soldat en perdition Belmondo-Maillat cherchant un moyen de s'enfuir , avec ses amis Dhery (le magouilleur de la bande) excellent Pierre Mondy , l'abbé lui est plus sérieux plus dans la réflexion sur les évènements Jean-Pierre Marielle lui aussi très bon , et le suiveur Alexandre François Périer .
spoiler: Maillat croisera au cours de ses déplacements dans la ville un soldat guerrier avec un fusil mitrailleur Georges Géret - Pinot qui joue un baroudeur , contrebalance l'inertie de la bande (comme quoi les français savaient combattre parfois) et une sublime femme Catherine Spaak - Jeanne .
spoiler: Historiquement c'est parfait les plages sont bondées d'armes de véhicules de soldat , on ressent le mouvement permanent , Verneuil passe même à la radio un hit de l'époque "J'attendrais la nuit et le jour " de Rita Kenny , la musique est de Maurice Jarre tour à tour mélancolique avec des moments de tension l'embarquement notamment . Les Stukas accentuent la pression , ça grouille , c'est par moment sale beaucoup de désordre .
Couleur du film correspondant à l'époque de Mai 1940 grand Soleil ciel bleu .
TU PARLES D'UNE ARMEE QU'ON A , LES MORTS ON LES BALADE EN AUTO ET NOUS ON SE TAPE LA ROUTE A PINCE - Préboist ( figurant ) .
Henri Verneuil the best , WEEK END A ZUYDCOOTE détruit plan par plan le DUNKERQUE de Nolan pourtant plus récent , souci du détail historique , personnages crédibles , une des meilleures reconstitutions historiques sur la débâcle . Verneuil - Belmondo - Robert Merle RESPECT . Quand les français savent (ou savaient ?) faire des films ça vaut le coup .
1940, l'horreur de la poche de dunkerke vu par un sergent desabusé . l'idée est bonne et tres interressante.. les petites magouilles de certains soldats, ceux qui essayent d'embarquer, le harcelement des avions et des canons allemands dans un bordel monstre, les morts inutiles. le film depeint tres bien ce triste episode de l'histoire. un film a revoir avec plaisir.
Je n'avais jamais vu ce film, et pourtant j'adore Bebel. Je n'ai pas été déçue. Les acteurs principaux (Belmondo, Géret, Marielle, Périer) sont impeccables. Une reconstitution de haut niveau de cette période de l'Histoire, où l'on retrouve la boucherie sanglante, bien sûr, mais également l'amitié, l'amour, la camaraderie, et le comportement de certaines gouapes. Un bémol sur le rôle de Jeanne (Catherine Spaak), trop nunuche. Bémol également sur la toute dernière scène complètement surréaliste.spoiler: En fonction du déroulé du film, il aurait été plus logique que les deux meurent (puisque Verneuil en a voulu ainsi) lors d'un bombardement sur la maison de Jeanne, qu'elle ne voulait quitter sous aucun prétexte.
FIlm des années 60 qui évoque ces jours tragiques de La guerre 39/45 à Dunkerque MIse en scène extraordinaire avec ces attaques aériennes ces milliers de figurants EMotion Et cruauté de l'image finale.