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ygor parizel
240 abonnés
2 503 critiques
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4,5
Publiée le 4 novembre 2012
Une belle débauche d'énergie et de moyen pour une reconstitution impressionnante du siège de Dunkerque (mouvements de troupes, bombardements incessants et décors de ville assiégé, ...). Scénario ou il se passe beaucoup de choses et rebondissements. L'histoire d'amour parait superflue mais est finalement bien traitée.
Un chef d'oeuvre ,à voir et à revoir ! Un immense Belmondo très bien épaulé par les autres acteurs . A une année lumière du navet de Nolan " Dunkerque " !
Un film de guerre qui a le défaut de mélanger les genres sans nous passionner ni pour l’un ni pour l’autre. On saluera quand même les reconstitutions assez belles et les scènes de combat.
Contrairement à l'autre film de 1964 réunissant Henri Verneuil et J-P Belmondo, il y a ici moins de verve dans les dialogues, mais un casting tout aussi impressionnant : Jean-Pierre Marielle, Pierre Mondy, François Perier, Catherine Spaak, et même un petit Paul Préboist dans un coin de l'écran, le tout sur la superbe musique de Maurice Jarre. Merle trouvera que le film se concentrait trop sur les scènes d'action, qui ne sont pas non plus très nombreuses. Fréquemment, les bombardements bouleversent le quotidien de nos héros, certes, mais ce n'est pas non plus "Le jour le plus long". Pour autant, malgré un "petit" budget de 10 MF, le film envoie du lourd visuellement, et paraît avoir coûté bien plus que ça. Les mouvements d'appareil sont splendides, les acteurs sont au top, les dialogues sont magnifiques, les péripéties nous montrent différentes choses, et se gardent parfois de tout jugement, ou en tout cas, proposent les deux points de vue. Une belle réussite du cinéma populaire français, une recette égarée depuis, et c'est bien dommage. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Une chronique antimilitariste qui dresse un regard désenchanté de l'Armée française en 1940 à travers les destins croisés de plusieurs soldats, avec quelques longueurs, mais appuyé par une reconstitution d'époque soignée et une interprétation impeccable.
Soudain, au milieu d'une reconstitution historique soignée, de l'attention portée aux décors ou costumes, de l'atmosphère de mort imminente ressentie dans cette poche militaire, surgit Belmondo et ce qui s'annonçait comme un récit de guerre à fort potentiel émotionnel ou haletant devient une nouvelle aventure de Bébel! Ehontément valorisé, cabotinant à souhait, d'un air goguenard assez inattendu, ce baroudeur s'embarque dans des péripéties peu vraisemblables, avec des camarades enjoués et des officiers optimistes, offrant une image fort déplorable de l'armée française! Aux éléments ridicules s'ajoute une bluette d'autant plus ennuyeuse que Catherine Spaak joue terriblement faux! Vers la moitié du film arrive un basculement narratif qui transforme le ton burlesque en drame, renforcé par l'élégante subtilité de Jean-Pierre Marielle mais gâté par des dialogues bien peu naturels. Une variation de registres empêchant toute émotion ou consistance.
DUNKERQUE. Voici mourir le Mai dans les dunes du Nord. Peur sur la plage coco caline. Une leçon d'histoire, de bêtises et de gâchis. Le monde est fou, les balles sifflent et les corps sont dépareillés. Verneuil filme la marée hideuse ou Bebel déambule sur le sable brulant et l'air marin entre obus et amour. Le temps d'un week-end, un week-end éprouvant, vivement lundi.
La vie ordinaire de quelques soldats anonymes qui cherchent juste à survivre pendant une débâcle mémorable. Je pensais voir un film fauché avec beaucoup de parlotte et peu de décors vu son peu de popularité mais pas du tout, ça bombarde à tout va, les décors sont grandioses et le nombre de figurant impressionnant. On y voit l'amitié, le courage, le cynisme et la lâcheté de certains soldats, la guerre en somme. Belmondo, encore très jeune, démontre tout l'étendu de son talent.
L'attente à Dunkerque où se mêlent soldats français et anglais, mitraillés par l'ennemi et dans l'attente d'embarquer pour l'Angleterre. Le matériel laissé sur place est impressionnant, les lendemains sont improbables. Une belle reconstitution même si j'aurai aimé voir quelque semblant de bataille et de poche de résistance.
Quel film intéressant sur fond d'épisode dramatique de la deuxième guerre mondiale vue à travers les yeux d’un français que nous aimons tous ! Il est entouré d’acteurs sympathiques et talentueux dans des circonstances déroutantes ce qui ne laissent rien prévoir du sort final des personnages. L’histoire d’amour est insolite, Henri Verneuil est toujours aussi gauche lorsqu’il filme une scène de lit, c’en est même attendrissant. Un acteur secondaire se distingue en mitrailleur (Pinot), c’est Georges Géret, son ‘’ aussi sec’’ ne s’oublie pas. C’est une belle trouvaille de dialoguiste à condition d’avoir l’interprète idéal ce qui est le cas.
L’association Verneuil derrière la caméra Belmondo devant fait une nouvelle fois merveille dans cet excellent film sur la bataille de Dunkerque. Film ambitieux sur la forme, Week end à Zuydcoote montre des soldats paumés qui ne comprennent pas comment ils en sont arrivés là et où il doivent aller. Assez désabusé et cynique, il bénéficie comme je le soulignais d’une mise en scène ambitieuse et maîtrisée mais aussi d’un superbe casting. Jean Paul Belmondo est au sommet de son art, à ses côtés on trouve notamment Jean Pierre Marielle avec un intéressant rôle de prête soldat. Les personnages du film sont des bijoux d’écriture, chacun à sa particularité, sa manière de voir les événements et pourtant ils sont tous très banals. Car on est pas ici dans un film de guerre héroïque, ici les guerriers sont fatigués, paumés, apeurés… C’est magnifique dans la forme, passionnant dans le fond.
Un blockbuster français, qui n'a rien envier, à Spielberg ou Nolan. Un week end à Dunkerque, en juin 1940, en pleine guerre mondiale, Belmondo cherche a s'enrouler dans l'armée anglaise, mais l'amour se présente sur son chemin. Les moyens sont exceptionnels, avec ses effets spéciaux, ses multiples figurants, ses seconds rôles. Une page méconnue de l'histoire. La plage sous un soleil sanglant. Vibrant et brillant !
De bonnes idées pour animer ce lopin de terre sur lequel sont coincées ces armées. Seule la prestation de C. Spaak laisse à désirer, sinon tout est bien raconté pour éveiller l'attention du spectateur...
Film de guerre incroyablement réaliste avec des décors et des histoires très vraisemblables. Avec des héros, des lâches et des salauds, des combinards et un curé pratique. Le regard de Belmondo sur notre armée en déroute exprime davantage que tous les plus longs discours.
La poche de Dunkerque malgré son paroxysme permet à certains de se recadrer dans des perceptions de bases corrigées en fonction d’un vécu hors norme.
Maillat désabusé s’en prend à un Dieu absent donc consentant de tous ses massacres de bord de mer minimisé par Pierson rivé désespérément à ses doctrines théologiques de plus en plus contestées sur un terrain aveugle de générosité et de bonté que seul Alexandre parvient à maintenir à flots dans le pire des contextes.
Sous les bombes l’absurdité à pignon sur rue. Aucun mérite n’est récompensé. La mort frappe ou elle veut éradiquant les bons comme les méchants.
La guerre est le meilleur des endroits pour remettre à jour des concepts appris en temps de paix. Ici on crie sa douleur, son arrogance et son mépris devant une punition incessante venue du ciel.
Week-End à zuydcoote permet d’admirer une remarquable reconstitution logistique guerrière juxtaposée à des conversations permettant à des morts en sursis d’élaborer quelques constats philosophiques personnels sur le sens de la vie.
Un site pathétique de bout de courses réunit une faune de tous bords maintenue opérationnelle par des parcelles de moralité sévèrement traquée par une boucherie inutile.
L’un s’accroche par ses convictions religieuses pendant que l’autre ne croit plus en rien en maintenant malgré tout une mécanique serviable, l’ensemble est couvé par une mère poule éliminée impitoyablement malgré sa bonté.
Ces plages initiatiques offrent la soudaineté d’un départ à certains et des morceaux de bravoures finaux à d’autres. Chacun est pulvérisé en fonction des circonstances sans préférence ni modèle.
Le seul message que l’on laisse est un destin tragique dont l’échéance atténuée par quelques rapports intimes ne fait que sommeiller.
Un grand film spectaculaire sur un état des lieux terrestre et cérébral complètement abandonné.