Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 juin 2015
Un des trois ou quatre grands films sur l'èquitation, à ranger sur la même ètagère que "Champions" de John Irvin et "Two Thoroughbreds" de Jack Hively, deux oeuvres injustement mèconnues! Produit par Francis Ford Coppola (la même annèe, il mettait en boîte le monumental "Apocalypse Now"), "The black stallion" raconte avec brio l'histoire d'un jeune garçon se prenant d'amitiè pour un cheval, avec la complicitè de Mickey Rooney qui avait dèjà jouè en 1944 un vagabond expert en chevaux dans le formidable classique de Clarence Brown, "National Velvet". Hymne à la beautè d'un cheval avec qui le spectateur s'èvade durant près de 2h auquel Carroll Ballard n'oublie pas la beautè des images : un apprentissage passionnant pour l'auteur de "Never Cry Wolf". Les scènes sur l'île dèserte où Alec apprivoise l'ètalon sont particulièrement belles et intrigantes en apportant une part de rêve dans une sorte de paradis perdu! En compensation, on a droit ègalement à de l'aventure, du dynamisme et de l'èmotion! Loin d'être anecdotique, l'ingènieur du son Alan Splet a même reçu pour son remarquable travail un Oscar spècial pour le meilleur montage son! Film magnifique donc qui ravive bien des souvenirs, celle de la rue de Seclin en 86-87, dans les corons de Sallaumines (avis personnel)...
Coppola a produit cette adaptation d'un roman célèbre de la littérature pour enfant américaine. Carroll Ballard jusqu'alors spécialisé dans le documentaire se voit offrir cette opportunité après avoir été assistant réalisateur sur "Star Wars" (George Lucas en 1977). Le livre de Walter Farley publié en 1941 avait été un immense succès mondial qui connaitra une vingtaine de suites et trois adaptations cinématographiques. La relation d'un enfant avec un animal aura souvent fait le miel d'Hollywood, notamment avec la série des Lassie ou le feuilleton Rintintin. Ballard fort de son passé dans le documentaire veut laisser avant tout parler les images et sa première partie, la meilleure, est une formidable ode à la nature où le cheval sauvage et le jeune Alec tous deux rescapés d'un naufrage apprennent à s'apprivoiser sur les rivages d'une île déserte (Sardaigne). Sans parole et sans aucun artifice autre que la beauté des paysages et la majesté de l'étalon noir (interprété par un Cass Ole un célèbre pur sang arabe) nous est proposé cette vivifiante et poétique rencontre entre deux solitudes qui doivent apprendre à survivre ensemble. La deuxième partie du retour à la civilisation, si elle reste sympathique est plus convenue avec la présence de Mickey Rooney, ancien jockey qui entreprend de se servir de la relation magique entre Alec et son étalon noir pour remporter une course à laquelle il n'a pas pu participer au temps de sa splendeur. Rooney qui nous rappelle ici que lui aussi dans sa prime jeunesse avait participé à un film sur l'équitation avec "Le Grand National" de Clarence Brown en 1944. Sa prestation remplie d'humanité sera récompensée par une nomination pour l'Oscar dans un second rôle. La filmographie très ramassée de Carroll Ballard suivra la même veine avec quatre ans plus tard le magnifique "Un homme parmi les loups'" pour les studios Disney. A noter que Carmine Coppola, le père du réalisateur compose la bande-son du film.
Joli film avec des paysages vraiment sublimes et des chevaux superbes... Voilà les grandes qualités du film. L'histoire en elle-même qui raconte l'amitié entre un ancien (Mickey Rooney !) et un jeune jockey est classique ainsi que l'amour des chevaux comparé à une expérience de vie. C'est beau mais très téléfilm US d'un après-midi télé. Le scénario n'est d'aucune surprise, loin de là.
"L'Etalon Noir" est un film curieux, un "objet artistique" passionnant dans lequel on trouve clairement la marque de Coppola (une certaine tendance au lyrisme et à l'abstraction opératique, mais surtout une ambition formelle étonnante) comme du talent de Carroll Ballard, un realisateur qui savait filmer les animaux (on se souvient de son magnifique "Un Homme parmi les Loups"), et qui, du coup, passe largement à côté de sa cible enfantine, qui sera désorientée par la narration elliptique comme par le refus des dialogues (voici un film largement silencieux, voire muet). Si "l'Etalon Noir" n'atteint malheureusement pas les sommets qu'il s'était fixé, la faute en revient certainement à son matériau de départ, ce fameux livre de Walter Farley - que je n'ai jamais lu, je l'avoue - mais que l'on imagine assez "conformiste" dans sa manière de célébrer l'amitié entre un enfant et un cheval, comme dans sa vision, plutôt raciste et simpliste, du monde, désamorçant un peu la complexité du film.
Le classique des classiques ! La véritable histoire de Black, l'étalon noir et son jeune maître Alec ! Un enchantement... l'histoire est bouleversante, les décors sont somptueux; les acteurs exceptionnels (quelle joie de revoir Mickey Rooney en Henry) et nous avons passé une soirée divine en famille ! Mon compagnon est un fan inconditionnel de la série L'Etalon Noir et là il a pu découvrir le film et il était comme un enfant et je suis heureux pour lui ! Un beau moment...
Un film accrocheur et accrochant qui tisse une étroite amitié entre l'Homme et le Cheval. Un accompagnement superbement magnifié par le jeune Kelly Reno (justesse d'interprétation sans faille). Les paysages sont envoutants ainsi que la musique somptueuse ponctuée par la présence de l'inoxydable Mickey Rooney. Cette fable aux allures de conte ne ravira que petits pour un héros 100% jeune et non mature ; de par un scénario déjà convenu ; et surtout par ce lien qu'à Robert Redford par rapport à la nature humaine et non par la puissance masculine de Kelly Reno qui sauve le cheval.
"L'étalon noir" est l'un des premiers films équestres, ce qui en fait une base pour tout passionné. Parfois un peu longuet, on peut expliquer cela par le fait qu'il colle parfaitement à l'écriture de Walter Farley et son roman éponyme. On note également le décalage entre les moyens du cinéma de 2015 et de 1979. Après avoir fait abstraction de ces détails qui n'ont pas aidé à la réalisation, on revient aux points positifs : spoiler: le galop sur la plage est devenu une scène mythique et s'imprime dans l'esprit de tout cavalier qui la voit pour la première fois comme un rêve irréalisable. Il est le symbole de l'amitié naissante entre Alec et son cheval, et la perfection de la réalisation ici comme lors de toutes les scènes équestres impressionne tout en simplicité. Un enfant, un cheval (le magnifique Cass Ole notamment), une plage et rien de plus suffisent à émerveiller. C'est ça le secret de l'Etalon Noir, et c'est ça qui en a fait un mythe. Incritiquable.
Une pure merveille, qui a bercé mon enfance, ce film n'a pas vieilli, mickey rooney est excellent, 2 heures de magie, de décors somptueux, d'ambiances incroyables, et le final de la course est haletant (meme si l'on sait tous qui va la gagner cette course !)... bref, a voir , revoir et faire voir aux enfants !!!
Super beau film. Contrairement aux nouveaus films, il ne manque RIEN. Les paysages sont magnifique, les scènes sont très bien tournée. Le suspens dur jusqu''au bout. Seul bémol, l'histoire du livre n'est pas Totalement respectée... donc, on ne peut pasavoir les suites... Mais a voir absolument pour les fan de courses et surtout pour les amoureux des chevaux§.
Très beau film, très émouvant. Bien sur, très bien joué par les acteurs. Un jeune garçon livré a lui même et qui s'attache a un cheval qui de même s'attache à lui.
Je le connais depuis longtemps et je voudrais l'acheter pour mon petit fils qui l'avait déjà vu et l'a adoré, mais on la prêté et on ne le retrouve plus. J'habite en Suisse et je ne sais pas comment faire pour le commander. merci ! P.S. Je ne possède pas de carte bancaire, mais je payerais par facture après réception.