Enfin voilà l'épisode sûrement le plus attendu des 30 dernières années pour les fans de Star Wars, mettant enfin les pièces manquantes du puzzle ensemble pour offrir le final que l'on espérait tant, et il faut dire que la réussite est de mise à bien des niveaux dans cet opus alliant performance visuelles toujours incroyables, décors et personnages géniaux, une imagination toujours débordante, un spectacle de grande envergure et sachant toujours réserver autant de surprise, et sans oublier un scénario clairement essentielle ici et attendu au tournant, alors quand on voit le résultat on ne peut être que combler mais surtout adhérer totalement, surtout quand on aime Star Wars, part du public importante à conquérir pour la franchise. Tout d'abord cela commence avec les effets visuels toujours plus précis, et trouvant parfaitement leur place dans ce qui est proposé à travers les différentes scènes, offrant des batailles épiques et spectaculaires, entre vaisseaux hors normes et décors gigantesques de l'espace permettant des combats digne de ce nom, à l'image de cette longue scène d'introduction mettant en image la guerre galactique dans des images impressionnantes et dont tout semble tellement réel (même plusieurs années après d'ailleurs) cela prenant bien le temps de tout exploiter, extérieurs spéciaux, vaisseaux intérieurs et extérieurs, ennemis et techniques de combat, tout y passe pour le plus grand plaisir des yeux et aussi des oreilles puisque le montage sonore et toujours impeccablement mixé ainsi qui musique quasiment religieuse qui accompagne à merveille ce type de scène. Et les techniques visuelles très réussies de ce nouvel opus en fait le plus renversant par tout ce qu'il met en scène, même les personnages parviennent à rivaliser d'éléments excellent visuellement, du combat avec Grevious a la transformation de Dark Vador jusqu'à l'animation et le design totalement inédits de certains véhicule ou affrontement donnant une vrai sensation d'y être, et là dessus on peut dire que cela fonctionne tout du long, du moins tant que le scénario tente pas de jouer avec l'histoire d'amour centrale. Car en dehors de cet élément essentiel à la histoire bien que pas toujours palpitant et très présent tout du long pour donner le sens que l'on espérait néanmoins au scénario par des coupures typique de la saga lors d'autres scène pour exposer de temps à autre cet amour tragique, et tout de même bien rendu, il faut dire que le reste du scénario est tout simplement parfait, en adéquation avec ce que l'on connaît déjà, revenant sur de très nombreux détails auxquels il ne fallait pas échapper, toujours de manière étonnante et sachant elle nous surprendre ici par des éléments tel que l'identité réel de Dark Sidious, sa métamorphose, le réel sort et cheminement de Anakin pour devenir le célèbre personnage que l'on attendant plus que tout dans ce film, l'explication et la justification trouvant un écho parfait tout du long mais aussi avec les épisodes précédents de cette trilogie et ceux d'origine, ou encore sur le destin de la Galaxie qui parvient à évoluer petit à petit sans que l'on s'en rende vraiment compte au fil des films pour enfin offrir l'univers Star Wars que l'on connaît bien, et bien évidemment tout ce contexte permet de mettre en images des affrontements légendaires et tellement bien établis, le summum étant celui entre Obi Wan et Anakin tant attendu et étant l'un des clés de la saga en général, mais aussi celui mettant en scène Yoda, qui déjà était révolutionnaire dans le film précédent mais qui la est tout simplement somptueux, surtout le passage dans la salle du Sénat. Voilà d'ailleurs un autre point essentielle de cette épisode charnière, c'est bien sûr l'aspect géopolitique qui change pour donner naissance dans la dernière partie du film à l'univers que l'on connaissait aux origines, soit celui mener par le mal, et la montée en puissance de cette entité est parfaitement mener pour aboutir en tout point à ce que l'on espérait depuis tant de temps, et c'est ainsi que trois décennies plus tard, on peut enfin mettre en évidence le parallèle qui a longtemps été évident mais tu dans les précédents, à travers une succession d'événement qui ne peuvent que rappeler l'arrivée finalement pacifique du parti nazi au pouvoir en Allemagne dans les années 30, le point culminant de cette correspondance se retrouvant dans l'une réplique de Padmé lors de la dernière séance républicaine du Sénat, tout ceci ayant toujours fait partie de Star Wars il n'y a rien d'étonnant sauf qu'ici, on insiste bien plus sur tout ces détails politiques qui sont déterminant pour le scénario général. Donc il fallait absolument pas se rater sur ce 3e épisode d'une œuvre gigantesque qui devait ouvrir toutes les portes longtemps restées closes de mystères essentiels de la saga d'origine et là il faut dire que l'on est combler, non seulement parce que tout s'imbriquent sans aucuns soucis, contre sens ou autres oublis, allant jusqu'à pousser le détail scenaristiquement dans la façon de résoudre le fait que les personnages qui se retrouvent dans les deux trilogies n'ont que peu de souvenirs de ce qui se passe dans ce nouveau chapitre, mais cela fonctionne aussi si bien grâce à un vrai moment de science fiction, un spectacle à la hauteur et bien supérieur à ce que l'on pouvait voir jusqu'à maintenant, prouvant d'autant plus que Star Wars est monstrueux visuellement dans sa vision des vaisseaux spatiaux ou des systèmes solaires, et que c'est sur ce genre de scènes qu'il faut se concentrer ce que le film a su faire pour offrir une véritable épopée galactique, plus vibrante et prenante que les deux précédents qui étaient légèrement plus enfantin dans leur contenu, alors que ici le but est bien évidement que tout devienne limpide et c'est tout à fait le cas, le casting restant à l'épreuve du temps, E. McGregor étant de plus en plus convaincant dans son rôle de guide spirituel, puisqu'il devient essentiel au scénario dans cet opus et il l'assume parfaitement tant dans son interprétation que dans l'évolution de son personnage, alors que N. Portman elle a tendance à devenir inutile, simplement présente pour donner sens à de bien nombreuses choses mais dont le personnage devient très niais lors de ces quelques apparitions, son lien avec le destin des héros de Star Wars étant tout ce qu'il semble important de garder à l'esprit, mais tout ce qui importe dans le fond quand on entame cet ultime opus, c'est d'être convaincu par le lien fait, et la on peut qu'adhérer à ce qui est présenter, relancer l'intérêt écaillé qui aurait pu se profiler par se retour aux sources toutes ces années après, et qui semblait faire de la saga un pur produit commercial, sauf que en plus de cela il parvient à en faire un morceau unique du cinéma, ayant inventer ou réinventer certaines techniques d'effets spéciaux ou de science fiction, inspirant des piliers de réalisateurs et créateurs et rassemblant plusieurs générations, et c'est assez normalement qu'on l'on peut se dire...vivement le retour à la normale chronologique pour savoir ce qui va advenir de ce monde que l'on aime tous plus ou moins inconsciemment qui continuera à influencer la culture populaire très longtemps.