Un final incroyable... Le Ier et IIème épisode nous présentaient les débuts d'Anakin et d'Obi-Wan, ce qui était parfois un peu pénible (l'histoire d'amour entre Anakin et Padmé), mais nécéssaire, pour créer la tension et la psychologie du IIIème épisode, qui voit ces deux personnages s'affronter.
C'est d'ailleurs autour de ces deux personnages que tout tourne: Obi-Wan, maître jedi charismatique, vertueux et attachant, et Anakin, apprenti torturé, tiraillé entre son devoir, ses sentiments et son ambition, qui devient pendant ce film l'un des méchants les plus marquants du cinéma.
Palpatine est, quand à lui, un méchant sinistre, sombre, cruel, assoifé de pouvoir.
On constate dès le début un gros progrès par rapport à l'épisode I et II: plus de suspens, plus de rythme, le scénario et le développement des personnages sont enfin liés. Plus les minutes passent, plus l'ambiance devient noire, épique, tendue; à partir de la scène culte où Anakin devient Dark Vador, le film prend des proportions épiques et tragiques que jamais auparavant un film de science-fiction n'avait eue.
La puissance esthétique des scènes y est pour quelque chose: une musique culte de John Williams, qui accompagne le film corps et âme, ajoute de la tension, de l'émotion, de l'ampleur aux scènes épiques. Les combats sont excellents nottament les duels aux sabres chorégraphiés de manière dynamique et très bien filmés. Les effets spéciaux sont parfaits, et le film atteint des sommets en spectaculaire: les scènes d'action sont très nombreuses, très variées (combats au sabre, batailles, poursuites), et beaucoup sont anthologiqeus.
Le film atteint des sommets lors de certaines scènes: "l'ordre 66", tragique coup d'état de Palpatine, immortalisée par la musique de John Williams; la scène qui précède le combat final, rendue inoubliable par d'excelents dialogues, et, surtout, le duel final: tendu, épique, spectaculaire comme jamais dans un "Star Wars".
Mais le film a avant tout un fond, une âme, qui manquait considérablement aux deux précédents Star Wars. Porteur d'un message humain il s'oppose aux régimes politiques archi-sécuritaires, aux méthodes fascistes, à l'impérialisme, ou à trop de pouvoirs pour un seul homme. La psychologie est donc au coeur de cet ultime volet. Ce mélange de noirceur, de souffle épique, de tension et de spectaculaire culmine lors du duel anthologique et déjà culte entre Obi-Wan et Anakin.
Dans une ambiance de tragédie grecque, la Revanche des Siths s'impose non seulemenet comme le meilleur Star Wars de tous les temps, mais aussi comme le meilleur film de science-fiction de tous les temps: l'un des films les plus épqiques, les plus spectaculaires, les plus tragiques de tous les temps.