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    La Ronde
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2017
    Dans les décors en noir et blanc d'une Vienne idéalisée et fantasmée du début du 20ème siècle, un élégant narrateur vous prend par la main et vous fait cheminer dans les méandres de morceaux de vie ayant pour point commun de brèves passions amoureuses ou des aventures charnelles sans lendemain. C'est d'amour asymétrique qu'il s'agit, ou de la démonstration que le bonheur n'existe pas, ou seulement en de courts instants. Cette étude de moeurs est transcrite avec infiniment de finesse et de poésie, grâce à de prodigieux acteurs, une musique envoûtante, et la maestria technique de Max Ophüls (qui fut un maître pour Stanley Kubrick).
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Max Ophuls insuffle un mouvement enivrant à la pièce statique de Schnitzler en recréant une Vienne de 1900 semi-rêvée et filmée en travellings latéraux élégants. Son génie de metteur en scène, évident ici, ne conjure pas toujours le caractère répétitif de ces dix dialogues tournant autour de passades sexuelles (l'acte sexuel lui-même restant hors champ), mais l'atmosphère mélancolique du film, à mi-chemin du rêve et de la réalité, finit par emporter l'adhésion. Une rétrospective Max Ophuls commence ce jour à la cinémathèque. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    La Ronde : dix petites histoires « d’amour ». Ce sont surtout des quêtes d’un plaisir fugace, où l’amour n’est qu’un prétexte, une excuse, ou même n’est pas la du tout. Les sentiments paraissent toujours capturés dans le temps et condamné à l’éphémère. Les personnages sont obsédés par le temps, et ne cessent de demander l’heure. Le plaisir ne les libère pas, bien au contraire. Et ils restent condamnés à ces vies vaines et vides et trop courtes. Un épisode clé prend le contre-pied de tous les autres, c’est celui entre le mari et son épouse, le seul où il n’y a pas de rapport charnel. Derrière l’humour des dialogues et du jeu des acteurs, Ophuls cache la description d’un couple qui ne s’aime pas mais restera uni toujours. C’est le seul épisode où les personnages ne sont pressés par le temps, mais ironiquement Ophuls le filme en posant la caméra derrière un pendule.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2015
    L'amour... que ce soit dans le milieu aristocrate, des artistes ou de l'armée, que ce soit secret, caché, libre ou au coin d'une rue, ça reste l'amour et c'est l'histoire de tout le monde...

    Merveille d'ouverture, tout en plan-séquence, où le conteur nous emmène dans divers décors de scènes jusqu'à un manège où, le temps d'entamer un dialogue avec Simone Signoret, il nous fait entrer dans la ronde...

    Et quelle ronde ! Pour son retour en France après l'avoir quitté pour les États-Unis à cause de la Seconde Guerre mondiale, Max Ophüls nous emmène dans le Vienne du début du XXème siècle pour nous faire suivre plusieurs histoires d'amour allant d'un soldat avec une prostituée à l'aventure d'un jeune homme avec une femme mariée. Dès l'ouverture, le voyage dans ce Vienne est un régal, qui ne baisse jamais en saveur plus on avance dans le récit.

    Charme, légèreté, élégance et enchantement sont les maitres-mots de cette ronde, tant dans le fond que dans la forme. Ophüls enchaîne les différentes histoires avec fluidité où le conteur apparaît régulièrement et ce de manière aussi savoureuse qu'élégante, que ce soit pour s'adresser au spectateur, pour couper certaines scènes ou jouer le rôle d'un ange gardien pour les protagonistes. Mais derrière cette légèreté, se cache multiple réflexion ou pensées sur le couple et l'amour, souvent d'un œil désabusé, et secoue la morale alors en vigueur.

    Max Ophüls soigne ses cadres, parfois de manières audacieuses et fait preuve d'une précision millimétrée lorsqu'il sublime Vienne et ses décors. L'écriture est soignée et les dialogues pétillants, le tout dicté par des interprètes sans failles, allant de Serge Reggiani à Danielle Darrieux en passant par Gérard Philipe. Les bonnes idées sont nombreuses et bien souvent exploitées avec brio et les différentes histoires, souvent reliés entre elles, sont toutes de qualité et offrent quelques vrais moments de magie.

    ...Et pour finir, le conteur ferme la ronde et boucle la boucle de manières savoureuses, pour une oeuvre aussi charmante que pétillante et élégante. Un régal !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    C'est avec regret que je mets 3 étoiles mais le climat de ce film est si fabriqué, si dénué d'intérêt psychologique, sans réel scénario et sans aucun personnage autre que des marionnettes recherchant l'amour et ne trouvant qu'un pauvre plaisir passager que je n'arrive pas à y entrer.Bien évidemment, je vois la superbe mise en scène d'une élégance incomparable, le jeu fin et subtil des actrices plus que des acteurs d'ailleurs, sauf en ce qui concerne Fernand Gravey. J'adhère au dialogue guère profond mais subtilement romantique et j'apprécie le charme suranné des années 1900 à Vienne vues par une camera des années 50. Reste que pour moi le cinéma c'est avant tout des humains de chair et d'os avec leur aspirations profondes angéliques ou diaboliques et j'ai besoin de leurs émotions pour être ému moi-même. Dans ''la ronde'', Ophuls à poussé le baroque trop loin comme il le fera dans ''Lola Montes''…Je laisse cela aux spectateurs qui aiment vraiment cette façon artistique de créer de telles ambiances, ils existent.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Ophuls s'amuse à montrer que l'amour est impossible et n'est qu'un jeu cruel; les dialogues sont le plus souvent pétillants, les décors sont somptueux; la mise en scène est exceptionnelle, caractéristique du style Max Ophuls fait de longs travellings, plans-séquences et mouvements de caméra. La qualité des différents épisodes est inégale : certaines scènes sont vraiment remarquables d'humour, notamment celles jouées par Danielle Darieux que ce soit avec son jeune amant Daniel Gélin ou avec son mari en train de faire son bilan financier au lit. Certaines scènes manquent par contre de rythme et de vivacité en particulier celle de Gérard Philipe. Très bon film cependant, presque chef d'oeuvre
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Un conte tout en finesse et distanciation sur la primauté du désir sexuel, son indifférence, ou plutôt sa prééminence par rapport aux étiquettes et aux conventions sociales. L’auteur autrichien (de l’Empire austro-hongrois finissant) de « La ronde », Arthur Schnitzler, était le plus freudien des écrivains. La réalisation de Max Ophüls frôle la perversité dans sa manière de garder les apparences d’une viennoiserie d’opérette (ou de comédie musicale) dans une évocation manifeste de la sexualité en tant que telle. La photographie, les décors, les costumes, sont d’une beauté éblouissante. Le film bénéficie des interprétations d’une brochette de comédiens formidables et au mieux de leur art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2012
    Décidément, je n'accroche pas beaucoup au film de Max Ophüls. Bon côté mise en scène c'est très classe avec des beaux plans et mouvements de caméras mais niveau scénario il y a à redire. L'idée de départ est osée mais parfois exploitée de manière peu originale, la vision des relations entre les hommes et les femmes à la fois caricaturales (même pour les années 50) et critiques. Avec des yeux modernes ce film est même un peu rétrograde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Amusant avec une belle mise en scène. Ophuls réalise un film atypique.
    Noistillon
    Noistillon

    81 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Un véritable ravissement pour les yeux et les oreilles. La photographie est de toute beauté, les acteurs magistraux (surtout Darrieux que je découvre enfin), la mise en scène à se pâmer. On tient là un film-somme, une véritable élégie. Max Ophuls avait bien compris que la vie peut parfois être le plus beau des spectacles et c'est ce qu'il cherche à montrer en mettant en scène cette Ronde obsédante qui emporte toute ma sympathie. Chef d'œuvre.
    TCovert
    TCovert

    79 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2011
    Le film s’ouvre sur un long plan séquence où un personnage nous explique ce qu’il va faire : nous présenter « la ronde » à travers différentes scènes. Au début on pense qu’il parle du cycle de l’amour qui se reproduit sans cesse mais petit à petit on comprend qu’il s’agit de la ronde de l’infidélité, des désirs impulsifs et stériles. Sous couvert d’une légèreté apparente accompagné d’un peu d’humour Max Ophüls nous montre en réalité son constat très sombre sur la société incapable d’aimer en dehors du désir, lâche et hypocrite ce qui fait de La Ronde un film fort et moderne. Ophüls n’a d’ailleurs aucunement besoin de filmer les ébats de ses personnages pour faire fonctionner son film qui délivre parfaitement son message. Les interprétations sont excellentes et le casting prestigieux, Anton Walbrook, Simone Simon, Serge Reggiani, Simone Signoret et Danielle Darrieux. La mise en scène reste discrète, Ophüls utilisant beaucoup de plans séquences mais aussi quelques cadrages obliques surprenants. Bref, la Ronde est un film maîtrisé et réussi.
    mac guffin
    mac guffin

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2010
    J'ai été ébloui par ce film, le premier que je voyais d'Ophuls. Dès le début, l'image de la ronde s'impose au cours d'un incroyable plan séquence, qui n'a rien à envier à un Orson Welles. Tout est stylisé dans ce film : décors reconstituant une Vienne de fantaisie, mouvements de caméra etourdissants, jeu constant avec le spectateur. Cette brillance de la forme, à laquelle répondent l'humour des dialogues et le talent des comédiens, contraste admirablement avec le pessimisme du propos.
    Ici, l'amour est impossible et n'est qu'un jeu cruel; mais c'est le génie de ce film de nous entraîner et de nous faire accepter ce jeu fataliste.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2010
    Film d'une douceur un véritable bonheur, d'une malice, d'un délice, un véritable régal, sans nul égal. Un des meilleurs films du maître.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Quelle élégance ! Quel style ! La vieille à côté de moi en sortant disait à son mari "c'est un peu lent, quand même" ! C'est toi la vieille qui est peu lente, avais-je envie de lui répondre ! Sinon, c'est un bel hommage au libertinage, une si belle tradition française. Ophuls aime autant les femmes que Mizoguchi, et c'est pour quoi j'adore aussi ce cinéaste. Et puis, cette musique, cet humour...Bref, à ne pas rater !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 753 abonnés 12 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2009
    Prèsentè à l'aube de la première guerre mondiale, la pièce de Schnitzler dont s'inspire le film fit scandale et fut même retirèe de l'affiche! A sa sortie en 1950, la ronde d'Ophüls secoue à son tour la morale en vigueur qui ne parvient pourtant pas à le rejeter entièrement! Parce que les dialogues pètillent comme du champagne, sans jamais sombrer dans la provocation! Et que de grandes vedettes qui prêtent leurs concours à ces dix saynètes galantes: Danielle Darrieux, Anton Walbrook, Serge Reggiani, Simone Simon, Simone Signoret, Odette Joyeux, Daniel Gèlin, Fernand Gravey, Jean-Louis Barrault ou encore Gèrard Philipe! On a rarement tissè une ètoffe plus finement nuancèe que cette ronde des amours qui tourne comme un manège! Un classique ètincelant et romanesque des annèes 50...
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