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Joseph B
2 abonnés
34 critiques
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0,5
Publiée le 6 août 2021
quelle ennui, j'ai tenté de tenir bon mais j'ai fini par quitte la salle 20 min avant la fin. ce film n a rien pour plaire. Et c'est le premier film de max ophul que je vois, j ai bien peur de ce que les autres me réservent
J'ai été ébloui par ce film, le premier que je voyais d'Ophuls. Dès le début, l'image de la ronde s'impose au cours d'un incroyable plan séquence, qui n'a rien à envier à un Orson Welles. Tout est stylisé dans ce film : décors reconstituant une Vienne de fantaisie, mouvements de caméra etourdissants, jeu constant avec le spectateur. Cette brillance de la forme, à laquelle répondent l'humour des dialogues et le talent des comédiens, contraste admirablement avec le pessimisme du propos. Ici, l'amour est impossible et n'est qu'un jeu cruel; mais c'est le génie de ce film de nous entraîner et de nous faire accepter ce jeu fataliste.
Très beau film. La forme est parfaitement maitrisée, et sous des airs triviaux, le film cache une certaine gravité. L'idée de la figure du metteur en scene/demiurge/destin est excellente et bien exploitée. La musique, les decors sont magnifiques. Le point fort du film reside dans l'interpretaion inspirée d'une magnifique pleiade d'acteur : Signoret, Reggiani, Simons Simon, Danielle Darrieux, Jean Louis Barrault, Daniel Gelin, Gerard Philippe... Qui dit mieux ?
Dans les décors en noir et blanc d'une Vienne idéalisée et fantasmée du début du 20ème siècle, un élégant narrateur vous prend par la main et vous fait cheminer dans les méandres de morceaux de vie ayant pour point commun de brèves passions amoureuses ou des aventures charnelles sans lendemain. C'est d'amour asymétrique qu'il s'agit, ou de la démonstration que le bonheur n'existe pas, ou seulement en de courts instants. Cette étude de moeurs est transcrite avec infiniment de finesse et de poésie, grâce à de prodigieux acteurs, une musique envoûtante, et la maestria technique de Max Ophüls (qui fut un maître pour Stanley Kubrick).