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    La Ronde
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    35 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2009
    Prèsentè à l'aube de la première guerre mondiale, la pièce de Schnitzler dont s'inspire le film fit scandale et fut même retirèe de l'affiche! A sa sortie en 1950, la ronde d'Ophüls secoue à son tour la morale en vigueur qui ne parvient pourtant pas à le rejeter entièrement! Parce que les dialogues pètillent comme du champagne, sans jamais sombrer dans la provocation! Et que de grandes vedettes qui prêtent leurs concours à ces dix saynètes galantes: Danielle Darrieux, Anton Walbrook, Serge Reggiani, Simone Simon, Simone Signoret, Odette Joyeux, Daniel Gèlin, Fernand Gravey, Jean-Louis Barrault ou encore Gèrard Philipe! On a rarement tissè une ètoffe plus finement nuancèe que cette ronde des amours qui tourne comme un manège! Un classique ètincelant et romanesque des annèes 50...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2007
    Fraîcheur subtile, finesse, légèreté caractérisent les films de Max Ophuls, cinéaste inclassable et d'une grande indépendance d'esprit, qui furent tous un enchantement pour le spectateur. Ophuls aime les histoires en costumes, les décors somptueux, les ambiances raffinées, les objets, au point que ses personnages paraissent emprisonnés dans ces cadres scintillants et parfois surchargés, qui leur servent de miroir et semblent leur renvoyer le reflet de leur propre vacuité.Car, chez le cinéaste, les objets ont presque autant d'existence que les personnes, tout concoure à créer une atmosphère propice au déroulement d'une intrigue qui oscille entre réalité, fiction et artifice.

    Cet art de la mise en scène, ce style élégant sont ceux d'un marivaudage brillant, mais qu'une seconde lecture ouvre sur une réflexion plus profonde, voire pessimiste. La Ronde est manifestement une interrogation sur l'amour. C'est lui qui mène la danse, cette valse viennoise pleine de grâce et de désinvolture.Et, cependant, tout cela n'est-il pas tragique, sorte de danse macabre écervelée et insouciante, où l'érotisme rejoint la mort, la frivolité le désespoir ? En définitive, les personnages, faussement joyeux d'Ophuls, éphémères et presqu'irréels, pris de vertige et d'angoisse, car appartenant à des époques révolues, sont condamnés à une mort imminente et se trouvent au bord du gouffre qui va les anéantir.Ainsi vont les 11 héros de La Ronde, suite de brefs récits présentés par un meneur sous forme de tableaux et interprétés par des acteurs éblouissants. Parmi eux, Danielle Darrieux, Simone Signoret, Serge Reggiani, Daniel Gélin.Ils contribuent à faire de La Ronde un chef-d'oeuvre de bon goût, où la poésie ne cesse d'être présente dans cette variation féerique sur le thème éternel du désir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Quelle élégance ! Quel style ! La vieille à côté de moi en sortant disait à son mari "c'est un peu lent, quand même" ! C'est toi la vieille qui est peu lente, avais-je envie de lui répondre ! Sinon, c'est un bel hommage au libertinage, une si belle tradition française. Ophuls aime autant les femmes que Mizoguchi, et c'est pour quoi j'adore aussi ce cinéaste. Et puis, cette musique, cet humour...Bref, à ne pas rater !
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Infect. On n'a pas d'autres mots pour qualifier ce film qui, au détour d'une saynète, encourage carrément le viol. Certains spectateurs essayaient de croire à une approche parodique, satirique, ce à quoi on n'a jamais cru du fait de son ton empesé, de l'absence de marqueurs d'ironie dans ladite scène (le personnage principal n'est pas montré comme malveillant, au contraire il est valorisé), d'un fond assez vieillot qui marque "le cinéma de Papa" (Papy, plutôt). Alors donc, faites-vous votre avis, devant ce vieil homme riche qui drogue une jeune fille pour qu'elle s'allonge de fatigue sur le divan, et pouvoir en abuser sexuellement, en concluant : "Il n'y a pas de mal, quand deux jeunes gens se plaisent, à aider l'amour par quelques artifices.", et le gus à la manivelle (le narrateur) de souligner "C'est l'amour !". On veut croire à l'ironie, vraiment, on le veut, car autrement ce propos nous donne envie de balancer notre fauteuil sur l'écran. Mais le reste du film n'affiche pas franchement un ton des plus ironiques (les autres scènes ne valorisent pas non plus les femmes... ce qui nous fait douter sur ses intentions), n'a rien pour lui non plus narrativement parlant, n'étant qu'une suite d'historiettes amoureuses entre l'étudiant et la riche, l'amant et la femme mariée, etc... Sans grande histoire, ces tableaux semblent fades, ne nous impliquent pas du tout sur leur courte durée, montrent sensiblement la même mécanique de flirt (on en arrive à confondre les couples), reviennent inlassablement au gus qui tourne sa manivelle qui lance sa petite phrase, et en avant on rembraye avec un autre tableau... On ne sait pas comment descendre de ce manège, on essaye continuellement de mettre un pied en-dehors de ce carrousel vieillot, aux tentatives d'humour poussiéreuses (la manivelle qui casse lorsque l'amant est "en panne", et que le narrateur la remet dans le trou en forçant, que c'est fin, vraiment...), aux tableaux répétitifs, et dont l'ironie, si tant est qu'elle existe (on n'y croit pas une seconde), n'est pas assez marquée pour nous détourner de son message nauséabond.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2012
    Décidément, je n'accroche pas beaucoup au film de Max Ophüls. Bon côté mise en scène c'est très classe avec des beaux plans et mouvements de caméras mais niveau scénario il y a à redire. L'idée de départ est osée mais parfois exploitée de manière peu originale, la vision des relations entre les hommes et les femmes à la fois caricaturales (même pour les années 50) et critiques. Avec des yeux modernes ce film est même un peu rétrograde.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Max Ophuls nous emporte dans le manège du désir et des sentiments à travers une succession de huit saynètes élégantes, pleines de charme et d’humour. 3,25
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Un film à sketch enchanteur que nous offre le cinéaste Max Ophuls !!
    Mieux que Claude Lelouch de nos jours, Max Ophuls fait partie de ces réalisateurs qui ont œuvrés avec talents le cinéma Français des années 40/50 . Avec "La ronde", le metteur en scène raconte plusieurs histoires d'amours du début du siècle avec des entractes pour les couper un homme qui narre le récit dans un manège qui tourne et, comme le titre l'indique, fait "La ronde". Certaines sont des morceaux de bravoures avec de très bons comédiens comme Simone Signoret, Serge Reggiani, Simone Simon, Daniel Gélin, Odette Joyeux, Jean-Louis Barrault, Danièle Darrieux et Gérard Philipe entre autres auquel s'accompagnent des plans magnifiques qui donnent de la magie à l'écran avec des sentiments et dialogues qui font des étincelles. J'ai beaucoup aimé ce long métrage qui est une petite pépite de notre patrimoine du cinéma Français.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2008
    Un film pas très passionnant et même plutôt ennuyeux malgré l'impressionnante distribution. Beaucoup de bavardages et pas d'action.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Valse des aventures galantes, des mouvements de caméra, et de la musique tout court. Virtuosité scénique et sophistication visuelle sont au service de marivaudages bien ennuyeux et datés. Classique peut être mais désuet et théâtral.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Un véritable ravissement pour les yeux et les oreilles. La photographie est de toute beauté, les acteurs magistraux (surtout Darrieux que je découvre enfin), la mise en scène à se pâmer. On tient là un film-somme, une véritable élégie. Max Ophuls avait bien compris que la vie peut parfois être le plus beau des spectacles et c'est ce qu'il cherche à montrer en mettant en scène cette Ronde obsédante qui emporte toute ma sympathie. Chef d'œuvre.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2023
    Merci d'aimer mon film plus de 70 ans après mais veuillez noter que j'ai eu la chance de tourner avec des acteurs merveilleux une ronde qui n'est pas prête de s'éteindre, la ronde du désir maquillée sous les feux de l'amour. Je vous aime comme j'ai aimé bien des fois, ravi de voir que mes films aient pu inspirer de grands réalisateurs, je pense bien sûr à M. Kubrick ou M. Bertrand Tavernier mais aussi à M. Peter Greenaway qui a su si bien reprendre les thèmes de la ronde et de la répétition. Pardonnez ces marques d'estime personnel, je m'en retourne sur le manège et vous salue bien.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Trois étoiles généreuses. Parce qu'il faut reconnaitre que la mise en scène de Max Ophuls est brillante et que certains numéros d'acteurs excellents. Mais toutefois, l'ensemble est parfois ennuyeux, et même si le principe est de qualité, ce film est tout de même très inégal. Mais on ne peut l'ignorer.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Dire que le sentiment amoureux aura inspiré les esprits créateurs en tout genre serait sous-estimer le grand nombre d’œuvres, qu’importe le médium, interrogeant sur la manière dont il influence notre destinée. Max Ophüls traite donc son sujet par la bande, avec, au centre de ses récits, un narrateur, observateur complice du spectateur jugeant la manière dont les romances se répondent dans une grande boucle qui tourne éternelle, dans une ronde sans fin.

    C’est un voyage vers l’ailleurs que nous propose le film, par le décor de Vienne ou la mise en scène d’une élégance, d’une délicatesse et d’une poésie intemporelles. Chaque histoire parle à la précédente dans la complexité de l’être, d’aimer de façon unique et entière, comme si ces sentiments gagnaient en magie par leur nature aussi éphémère que l’être humain lui-même. C’est un schéma général triste peut-être) mais réussissant qui réussit à souligner l’importance de l’amour dans l’existence, avec cette sensation de féérie dans le quotidien qui se ressent dès l’ouverture.

    Ophüls filme dès lors d’amour habité par le merveilleux tragique, mélancolique mais sublime dans sa manière de l’inscrire dans la quotidienneté. Avec La Ronde, il nous propose un songe éveillé, un voyage à travers les méandres de l’amour dans une œuvre qui subjugue et réveille en nous les émois de nos histoires. On sort de ce rêve un peu amer, le cœur saignant aussi fort qu’à la fin d’une romance marquante. De quoi souligner le caractère intemporel et poétique de ce film…
    Seskapil
    Seskapil

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    Alors que j’adore Madame De… du même Ophuls et qui fonctionne un peu sur le même principe, la Ronde m’a laissé de me marbre. Ces historiettes amoureuses ne sont guère palpitantes. Reste le casting 5 étoiles, et encore puisque ces scènes très courtes ne permettent pas véritablement d’en profiter. Tous ces acteurs et actrices ne font que passer en coup de vent. Dommage!
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    La Ronde : dix petites histoires « d’amour ». Ce sont surtout des quêtes d’un plaisir fugace, où l’amour n’est qu’un prétexte, une excuse, ou même n’est pas la du tout. Les sentiments paraissent toujours capturés dans le temps et condamné à l’éphémère. Les personnages sont obsédés par le temps, et ne cessent de demander l’heure. Le plaisir ne les libère pas, bien au contraire. Et ils restent condamnés à ces vies vaines et vides et trop courtes. Un épisode clé prend le contre-pied de tous les autres, c’est celui entre le mari et son épouse, le seul où il n’y a pas de rapport charnel. Derrière l’humour des dialogues et du jeu des acteurs, Ophuls cache la description d’un couple qui ne s’aime pas mais restera uni toujours. C’est le seul épisode où les personnages ne sont pressés par le temps, mais ironiquement Ophuls le filme en posant la caméra derrière un pendule.
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