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    Downhill
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    18 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    L'histoire est finalement assez peu intéressante, un simple mélo. Le film s'intéresse donc plus à la déchéance sociale et morale de son personnage principale, qu'on pourrait comparer à la trame ascension-gloire-chute-déclin, malgré une fin très moralisatrice très et trop vite expédiée pour ne pas dire gâchée. Mais le film demeure passionnant pour une chose essentielle : Hitchcock devient de plus en plus grand, il améliore son style et performe toujours plus loin dans sa mise en scène. Ce qui explique par exemple que le vol originel n'est pas franchement traîté, il s'agit pour Hitch d'un "Macguffin", un prétexte pour lancer l'intrigue alors qu'il s'intéresse avant tout au cheminement de son personnage. On remarque aussi plusieurs passages symboliques que le maître améliorera et perfectionnera dans ses futurs chefs d'oeuvres.
    Site : Selenie
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2021
    Suite au succès de The Lodger, Alfred Hitchcock retrouve l’acteur principal de ce dernier, Ivor Novello. Cependant, cette nouvelle collaboration ne se déroule plus sur les terres du réalisateur mais sur celles du comédien puisque celui-ci est l’auteur de la pièce de théâtre dont est tirée le scénario. Hitchcock avait peu d’estime pour elle (il la qualifie d’assez médiocre dans ses entretiens avec François Truffaut) et cela se ressent car Downhill (connu aussi en France sous les titres C’est la vie… et La Pente) est une histoire peu intéressante. Hitchcock n’est pas toujours très clair dans son récit spoiler: (on ne comprend pas bien de quoi est accusé Roddy par Mabel)
    , ce qui est bizarre chez un cinéaste si préoccupé par le public que lui. Malgré tout, il arrive à montrer ça et là des traces de son talent de cinéaste avec des effets de mise en scène spoiler: (notamment dans les scènes de délires)
    et des plans chargés en signification spoiler: (comme celui de l’escalator pour montrer la descente sociale du héros)
    . Hélas, cela n’empêche pas Downhill d’être un drame peu passionnant tourné par un réalisateur extrêmement talentueux mais qui ne possède pas encore assez de poids pour imposer systématiquement les sujets qui l’intéresse vraiment.
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    Downhill (trad. La descente, mais en titre française C’est la vie), est un film muet anglais de 1927 réalisé par Alfred Hitchcock, basé sur une nouvelle du touche-à-tout Ivor Novello qui en sera l'acteur principal. Renouant avec son thème de prédilection de l’innocent accusé, le réalisateur retrace comment, par loyauté vis-à-vis d’un ami étudiant qu’il ne dénoncera pas, le héros, fils d’une bonne famille, entre dans l’engrenage d’une dégradation sociale, puis physique au dernier palier.

    L’histoire : Accusé à tort d’un larcin, à la place de son ami, par une jeune domestique qui en veut surtout après son argent (elle avait d’ailleurs tenté de le séduire à cette fin, comme l’illustre le vinyl titré « je veux de l’argent » qu’elle fait tourner), il est renvoyé de l’école, puis du domicile familial (dont le père verrouillera symboliquement la porte). Le héros déambule alors, et sa lente descente débute, à l’image de cet escalator qu’il emprunte pour accéder au métro souterrain. O spoiler: n le retrouve jeune acteur de théâtre ; et amoureux de la jeune vedette de la pièce où il joue. Celle-ci a déjà un amant, qui lui reproche ses dépenses folles, et qui la « cède » facilement au jeune héros quand celui-ci l’épouse après avoir touché un très important héritage d’une tante. Malheureusement, le train de vie dispendieux de l’actrice met rapidement ses comptes à découvert, ce qui n’empêchera pas l’ingrate de le cocufier avec son amant initial. Sans le sou, on le découvre ensuite comme gigolo dans un local au Moulin rouge parisien, où pour quelques billets, il prête son corps sur une piste de danse à des femmes esseulées. A une table, il est séduit par une femme dont le discours est proche de son ressenti et de son vécu ; l’étincelle qui apparaît dans ses yeux disparaît cependant rapidement lorsqu’il réalise la laideur de celle-ci à la lumière du soleil (ressemblant à un travesti, même s'il s'agit bien d'une actrice - Violet Farebrother-). On le découvre ensuite agonisant sur un lit, dans les bas-fonds marseillais, où des dockers marginaux vont toutefois prendre soin de lui et le ramener à Londres. Sur le bateau, dans son délire, le héros revoit les visages de son père, puis de ceux qui l’ont perdu financièrement, se distribuant son ancienne fortune et se gaussant de son malheur). Il retournera alors chez ses parents fous de joie de le retrouver, le père ayant appris la vérité sur son renvoi à tort, et lui présentant ses excuses.


    Hitchcock, peut-être encore davantage que dans ses précédents films, use de procédés techniques à des fins symboliques. Si son premier travail dans le monde du cinéma portait sur les intertitres, il jouera avec ceux-ci : ainsi des initiales retracent un chemin au bout duquel se trouve un fanion -allégorie du récit initiatique du film-, ou la somme de 300 000 livres apparaît à deux occurrences, mais avec une taille de caractères bien moindre la seconde fois, imageant la fortune dilapidée par sa femme. De même, l’angoisse éprouvée par les étudiants est mise en perspective par la profondeur du bureau du proviseur dans lequel ils avancent. Ou encore la vue inversée du personnage principal, quand l’actrice qu’il épousera, la tête renversée, le voit dans l’embrasure de sa porte, symbolise intelligemment l’intérêt opposé qu’elle lui portera après l’héritage qu’il vient de toucher. Le réalisateur joue également avec une mise en abîme qui trompe le spectateur, lors d’une scène de service à une terrasse qui s’avèrera finalement être une scène de théâtre ! Enfin, l’enchaînement rapide des plans de rues londoniennes au retour du héros met en exergue le caractère trépident de la capitale.

    Hitchcock ne se départit également pas de son humour : les enfants qui rappliquent avec un demi-penny chacun pour avoir une boîte de friandises après que l’un d’eux en ait obtenue une à ce prix, le héros qui « joue » le nouveau riche mais qui n’a pas les codes (exemple du cigare), l’actrice qui sauve avant tout son vase pendant la bagarre de son mari et de son amant, ce dernier reprenant ses esprits devant une tête de peluche sur laquelle il éternue…, ou encore la femme ronde à Marseille vidant une bouteille d’alcool au goulot.

    Downhill est donc un film hyper symbolisé, matière à réflexion sur la condition humaine. On pourra reprocher avec notre regard du XXie siècle l’image donnée aux femmes présentées ici comme vénales et donc à l’origine de la perte du jeune homme. Ce film est de bonne facture, qui plaira aux personnes amatrices de l'intelligence de la réalisation, peut-être moins à ceux qui en attendent le suspens hitchcockien de ses principaux chefs d’œuvre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    “Downhill” est un drame muet réalisé par Alfred Hitchcock. Il s’agit de l’adaptation d'une pièce de théâtre d'Ivor Novello qui tient le rôle principal dans le film. Celui-ci débute sur une histoire d’amitié. Roddy et Tim, deux jeunes étudiants, se sont jurés loyauté. Lorsque Tim est accusé d’avoir profité d’une vendeuse lors d’une soirée, il pourrait perdre sa bourse pour l’université. Roddy prend la faute pour son ami, mais c’était sans se douter que sa vie dégringolerait à ce point. Rejeté par sa famille et en déroute amoureuse, Roddy va traverser des événements tous plus rabaissant les uns que les autres. Hitchcock symbolise cette descente de classe par les nombreux escaliers que le protagoniste traverse. “Downhill” manque quelque peu de cartons pour une bonne compréhension de l’histoire. Certains moments auraient alors pu paraître moins longs.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Hitchcock me met à l'épreuve, après la comédie musicale, cette fois c'est un long métrage muet. Moi qui ne suis pas fan du genre, j'ai été servie. Si effectivement le muet m'a bloqué car il ne comble pas mon envie d'en savoir plus (je n'avais par exemple pas compris de quoi on accusait Archie), je dois doute fois reconnaitre la qualité de la réalisation et du jeu des acteurs. Ian Hunter est impressionnant, accentuant ses émotions sans en faire trop. Le sujet traité par le film était intéressant, même si je me suis assez vite ennuyée. Une belle découverte.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Jusqu'à maintenant, "Le jardin du plaisir" (1925) représentait mon unique expèrience (peu concluante) de la pèriode muette d'Alfred Hitchcock. "Downhill" m'a davantage impressionné non pas à travers son intrigue, basique et peu palpitante, mais plutôt par les qualités naissantes de la réalisation de ce qui sera plus tard "Le maître du suspens". Bon... du suspens, il n'y en pas ici mais on peu déjà apprécier certains cadres et des effets de mise en scène recherchés. On voit déjà l'intention du cinéaste d'imposer son style dont l'ambition reste cependant muselé par les techniques de l'époque. Cela ne l'empêche pas d'innover et "Downhill" tranche avec nombre de films muets. Vraiment dommage que l'histoire, adaptation d'une pièce de théâtre d'IIvor Novello (incarnant le premier rôle), ne soit pas à la hauteur...
    Louis G.
    Louis G.

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2015
    On peut pas dire qu'il y ait un suspense... "Hitchcockien" justement, mais c'est un film novateur avec une thématique de l'accusé à tort cher au réalisateur. On peut regretter le faible nombre de cartons: ça nuit à la compréhension générale.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Il aura fallu attendre mon 46ème film du maitre du suspense pour que je découvre enfin sa période muette. Bon, déjà ce n'était pas encore le maitre du suspense à l'époque et ca se ressent un peu. A travers cette adaptation d'une pièce de Ivor Novello (d'ailleurs choses rare, il joue le rôle principal en même temps, et s'avère impeccable), il nous raconte l'histoire d'un étudiant qui va être puni à cause d'une faute commise par un camarade et va peu à peu, être exclus de son école et de sa famille. Il nous livre un récit intéréssant et dans l'ensemble captivant, si on peut regretter un ou deux ressorts scénaristiques peu convainquant, la mise en scène de Hitchcock est impeccable et intéréssante sur un plan novateur. Il rend son personnage principal, sur lequel tout semble s'acharner, intéréssant et captivant. Au passage, on retrouve l'un des thèmes favoris de Hitchcock dans la suite de sa carrière, celui de l'innocent que tout accuse. Il aborde aussi le désespoir, la loyauté, les conventions... Les interprétations sont bonnes et on notera, un très bon fond musical, sachant retranscrire la tonalité du récit. Un peu plus qu'une simple curiosité, un bon film muet, qui nous intéresse et captive de bout en bout.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Ne cherchez pas le suspense ! Il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre d'Ivor Novello lequel tient le rôle principal dans le film. Plutôt misogyne (l'auteur de la pièce était homosexuel) mais on s'en fout un peu, le film ose des scènes pas si courante, deux étudiants qui flirtent avec la même fille en même temps, un sorte d'étrange ménage à trois qui finit mal, une boite à gigolo. La mise en scène est excellente, souvent métaphorique mais la fin complètement cucul. Gros souci : Il y a très peu de "cartons" ce qui nuit à la bonne compréhension du film. (que reproche exactement la serveuse aux garçons ? Comment "fonctionne vraiment le "ménage à trois ?) A voir comme une étonnante curiosité avec comme toujours chez Hitchcock de fort belles actrices féminines.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2013
    En 1927, Alfred Hitchcock est un cinéaste moraliste qui parvient à sauver les films sur lesquels il travaille grâce à une maitrise technique exceptionnelle et même novatrice.

    Sans surprise, Downhill en est encore une nouvelle preuve, tirée d’une pièce d’Ivor Novello et encore adapté par le fidèle compère des jeunes années d’Alfred Hitchcock, Elliott Stannard. Le scénario est très prévisible, jamais vraiment intéressant et très moraliste, jusqu’à l’excès, avant un quatrième et ultime acte qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui est expédié en cinq minutes, ce qui est un réel problème quant aux implications émotionnelles de l’histoire. Il est alors désolant que le film soit aussi bien mis en scène, avec des plans proches de tableaux, car c’est un vrai gâchis du talent d’Alfred Hitchcock qui arrive à servir un film regardable et quelque peu divertissant, grâce au grand talent d’Ivor Novello.

    Il en reste qu’un film muet en noir & blanc d’une heure vingt sans musique, c’est assez abrupt, surtout s’il est aussi peu travaillé scénaristiquement. Pas détestable, mais loin d’être génial.
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Adapté d'une pièce pourtant fort médiocre dont l'acteur principal est le co-auteur, "Downhill" est une découverte très intéressante que tout cinéphile se doit de faire car une fois de plus la mise en scène d'Alfred Hitchcock mérite largement qu'on s'y arrête. Tirant une très bonne interprétation d'Ivor Novello, Alfred Hitchcock laisse plus que jamais laisser parler les images, ne serait-ce que pour preuve on peut compter le nombre d'intertitres sur les doigts de la main. Il montre minutieusement la chute du personnage en le faisant utiliser des escaliers, un escalator, un ascenseur ou par une porte exagérement grande et les visions de délire sont superbement misent en scène. A voir absolument.
    Itaelle
    Itaelle

    75 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2010
    Un film muet qui n'est pas des meilleurs. Nous suivons l'aventure d'un jeune homme accusé de vol. Tous le film est porté par le rythme de la musique, le jeu des acteurs... Mais le rendu laisse à désirer. Ce sont les débuts d'Hitchcock...
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2010
    Hitchcock moyen après un très bon The Lodger. On ne peut pas dire que le personnage principal soit très chanceux avec les femmes et on sent poindre la vision pas toujours flatteuse d'Hitchcock sur la gente féminine. Autre élément qui revient régulièrement chez le réalisateur, l'innocent accusé à tord. Quelques passages sont particulièrement réussi comme la description de la vie estudiantine au début et le délire du héros.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 novembre 2009
    Une histoire classique avect le muet ça ne pardonne pas, on s'ennui assez vite malgré une certaine volonté d'innovation d'hitchcock, du coup on remarque encore plus la prédilection du réalisateur pour les escaliers.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    il aura fallu à Alfred Hitchcock près de quinze films pour forger son registre dèfinitif! En attendant, il accepte les sujets qu'on lui propose! D'abord l'adaptation de pièces de thèâtre naïvement mèlodramatique! Ainsi "Down Hill", adaptè d'un drame d'Ivor Novello, narre l'èdifiante histoire d'un jeune homme injustement accusè d'un vol (tiens ! tiens !) et qui, dèsavouè par ses parents, se rend à Paris où il rencontre une sèduisante actrice, jusqu'au pardon final d'une famille rongèe par les remords! Une curiositè hitchcockienne avec quelques innovations techniques qui a pour thème central la famille et l'honneur...
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