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burrows28
16 abonnés
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1,0
Publiée le 10 avril 2008
L'un des premiers films d'Alfred Hitchcock(1927).Le début est bien,la scéne du renvoi exellente mais aprés,je me suis ennuyé ferme pendant 1 heure.A éviter.
Une histoire classique avect le muet ça ne pardonne pas, on s'ennui assez vite malgré une certaine volonté d'innovation d'hitchcock, du coup on remarque encore plus la prédilection du réalisateur pour les escaliers.
L'histoire est finalement assez peu intéressante, un simple mélo. Le film s'intéresse donc plus à la déchéance sociale et morale de son personnage principale, qu'on pourrait comparer à la trame ascension-gloire-chute-déclin, malgré une fin très moralisatrice très et trop vite expédiée pour ne pas dire gâchée. Mais le film demeure passionnant pour une chose essentielle : Hitchcock devient de plus en plus grand, il améliore son style et performe toujours plus loin dans sa mise en scène. Ce qui explique par exemple que le vol originel n'est pas franchement traîté, il s'agit pour Hitch d'un "Macguffin", un prétexte pour lancer l'intrigue alors qu'il s'intéresse avant tout au cheminement de son personnage. On remarque aussi plusieurs passages symboliques que le maître améliorera et perfectionnera dans ses futurs chefs d'oeuvres. Site : Selenie
“Downhill” est un drame muet réalisé par Alfred Hitchcock. Il s’agit de l’adaptation d'une pièce de théâtre d'Ivor Novello qui tient le rôle principal dans le film. Celui-ci débute sur une histoire d’amitié. Roddy et Tim, deux jeunes étudiants, se sont jurés loyauté. Lorsque Tim est accusé d’avoir profité d’une vendeuse lors d’une soirée, il pourrait perdre sa bourse pour l’université. Roddy prend la faute pour son ami, mais c’était sans se douter que sa vie dégringolerait à ce point. Rejeté par sa famille et en déroute amoureuse, Roddy va traverser des événements tous plus rabaissant les uns que les autres. Hitchcock symbolise cette descente de classe par les nombreux escaliers que le protagoniste traverse. “Downhill” manque quelque peu de cartons pour une bonne compréhension de l’histoire. Certains moments auraient alors pu paraître moins longs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Jusqu'à maintenant, "Le jardin du plaisir" (1925) représentait mon unique expèrience (peu concluante) de la pèriode muette d'Alfred Hitchcock. "Downhill" m'a davantage impressionné non pas à travers son intrigue, basique et peu palpitante, mais plutôt par les qualités naissantes de la réalisation de ce qui sera plus tard "Le maître du suspens". Bon... du suspens, il n'y en pas ici mais on peu déjà apprécier certains cadres et des effets de mise en scène recherchés. On voit déjà l'intention du cinéaste d'imposer son style dont l'ambition reste cependant muselé par les techniques de l'époque. Cela ne l'empêche pas d'innover et "Downhill" tranche avec nombre de films muets. Vraiment dommage que l'histoire, adaptation d'une pièce de théâtre d'IIvor Novello (incarnant le premier rôle), ne soit pas à la hauteur...
Suite au succès de The Lodger, Alfred Hitchcock retrouve l’acteur principal de ce dernier, Ivor Novello. Cependant, cette nouvelle collaboration ne se déroule plus sur les terres du réalisateur mais sur celles du comédien puisque celui-ci est l’auteur de la pièce de théâtre dont est tirée le scénario. Hitchcock avait peu d’estime pour elle (il la qualifie d’assez médiocre dans ses entretiens avec François Truffaut) et cela se ressent car Downhill (connu aussi en France sous les titres C’est la vie… et La Pente) est une histoire peu intéressante. Hitchcock n’est pas toujours très clair dans son récitspoiler: (on ne comprend pas bien de quoi est accusé Roddy par Mabel) , ce qui est bizarre chez un cinéaste si préoccupé par le public que lui. Malgré tout, il arrive à montrer ça et là des traces de son talent de cinéaste avec des effets de mise en scènespoiler: (notamment dans les scènes de délires) et des plans chargés en significationspoiler: (comme celui de l’escalator pour montrer la descente sociale du héros) . Hélas, cela n’empêche pas Downhill d’être un drame peu passionnant tourné par un réalisateur extrêmement talentueux mais qui ne possède pas encore assez de poids pour imposer systématiquement les sujets qui l’intéresse vraiment.
En 1927, Alfred Hitchcock est un cinéaste moraliste qui parvient à sauver les films sur lesquels il travaille grâce à une maitrise technique exceptionnelle et même novatrice.
Sans surprise, Downhill en est encore une nouvelle preuve, tirée d’une pièce d’Ivor Novello et encore adapté par le fidèle compère des jeunes années d’Alfred Hitchcock, Elliott Stannard. Le scénario est très prévisible, jamais vraiment intéressant et très moraliste, jusqu’à l’excès, avant un quatrième et ultime acte qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui est expédié en cinq minutes, ce qui est un réel problème quant aux implications émotionnelles de l’histoire. Il est alors désolant que le film soit aussi bien mis en scène, avec des plans proches de tableaux, car c’est un vrai gâchis du talent d’Alfred Hitchcock qui arrive à servir un film regardable et quelque peu divertissant, grâce au grand talent d’Ivor Novello.
Il en reste qu’un film muet en noir & blanc d’une heure vingt sans musique, c’est assez abrupt, surtout s’il est aussi peu travaillé scénaristiquement. Pas détestable, mais loin d’être génial.
Hitchcock me met à l'épreuve, après la comédie musicale, cette fois c'est un long métrage muet. Moi qui ne suis pas fan du genre, j'ai été servie. Si effectivement le muet m'a bloqué car il ne comble pas mon envie d'en savoir plus (je n'avais par exemple pas compris de quoi on accusait Archie), je dois doute fois reconnaitre la qualité de la réalisation et du jeu des acteurs. Ian Hunter est impressionnant, accentuant ses émotions sans en faire trop. Le sujet traité par le film était intéressant, même si je me suis assez vite ennuyée. Une belle découverte.
Une descente aux enfers qui ne lâche le spectateur qu'à la dernière minute. Difficile de ne pas s'attacher à ce personnage naïf qui persiste à croire en des valeurs nobles comme l'amitié et l'amour alors que les pires choses lui tombent dessus.
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3,0
Publiée le 27 juillet 2010
il aura fallu à Alfred Hitchcock près de quinze films pour forger son registre dèfinitif! En attendant, il accepte les sujets qu'on lui propose! D'abord l'adaptation de pièces de thèâtre naïvement mèlodramatique! Ainsi "Down Hill", adaptè d'un drame d'Ivor Novello, narre l'èdifiante histoire d'un jeune homme injustement accusè d'un vol (tiens ! tiens !) et qui, dèsavouè par ses parents, se rend à Paris où il rencontre une sèduisante actrice, jusqu'au pardon final d'une famille rongèe par les remords! Une curiositè hitchcockienne avec quelques innovations techniques qui a pour thème central la famille et l'honneur...
Adapté d'une pièce pourtant fort médiocre dont l'acteur principal est le co-auteur, "Downhill" est une découverte très intéressante que tout cinéphile se doit de faire car une fois de plus la mise en scène d'Alfred Hitchcock mérite largement qu'on s'y arrête. Tirant une très bonne interprétation d'Ivor Novello, Alfred Hitchcock laisse plus que jamais laisser parler les images, ne serait-ce que pour preuve on peut compter le nombre d'intertitres sur les doigts de la main. Il montre minutieusement la chute du personnage en le faisant utiliser des escaliers, un escalator, un ascenseur ou par une porte exagérement grande et les visions de délire sont superbement misent en scène. A voir absolument.
Même si ce genre ne lui est pas habituel, Hitchcock reste très à l'aise avec le genre de la comédie dramatique. Un film sur l'amitié, la famille, le mensonge et l'honneur agréable et divertissant, très bien interprété par Ivor Novello.
Ne cherchez pas le suspense ! Il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre d'Ivor Novello lequel tient le rôle principal dans le film. Plutôt misogyne (l'auteur de la pièce était homosexuel) mais on s'en fout un peu, le film ose des scènes pas si courante, deux étudiants qui flirtent avec la même fille en même temps, un sorte d'étrange ménage à trois qui finit mal, une boite à gigolo. La mise en scène est excellente, souvent métaphorique mais la fin complètement cucul. Gros souci : Il y a très peu de "cartons" ce qui nuit à la bonne compréhension du film. (que reproche exactement la serveuse aux garçons ? Comment "fonctionne vraiment le "ménage à trois ?) A voir comme une étonnante curiosité avec comme toujours chez Hitchcock de fort belles actrices féminines.
Un film muet qui n'est pas des meilleurs. Nous suivons l'aventure d'un jeune homme accusé de vol. Tous le film est porté par le rythme de la musique, le jeu des acteurs... Mais le rendu laisse à désirer. Ce sont les débuts d'Hitchcock...
Hitchcock moyen après un très bon The Lodger. On ne peut pas dire que le personnage principal soit très chanceux avec les femmes et on sent poindre la vision pas toujours flatteuse d'Hitchcock sur la gente féminine. Autre élément qui revient régulièrement chez le réalisateur, l'innocent accusé à tord. Quelques passages sont particulièrement réussi comme la description de la vie estudiantine au début et le délire du héros.