You will never walk alone est un documentaire ancien maintenant qui aborde la question du rock à Liverpool. Bon, pour tout dire ce film n’a rien de spécialement mémorable. En fin de compte on n’apprend pas grand-chose.
Le réalisateur a visiblement été mu par une préoccupation : capter l’ambiance particulière de la ville. Entre décrépitude, match de foot et musique dans les bars, ce documentaire est surtout un film d’ambiance qui se termine par de très belles images tristes et mélancoliques d’une journée brumeuse sur Liverpool, mais on s’ennuie ferme en dehors de cela. Finalement succession de rencontres très peu développées, qui tiennent en quelques échanges sans grand intérêt avec les vedettes en question, ce documentaire n’est pas très documenté et ne nous apprend pas grand-chose. En plus je n’ai pas du tout aimé ce style « voix off » qui domine l’essentiel du métrage. C’est-à-dire que les paroles des interviewés sont mises sur des images de la ville. Il n’y a que très peu d’échanges entre l’intervieweur et l’interviewé, et c’est gênant. Pour ma part, je ne connaissais pas énormément le rock à Liverpool, je sors du film en ayant eu un bon aperçu de la décrépitude de la ville, rarement capté avec autant de talent, mais fort peu renseigné sur le rock !
En plus, curieusement, même s’il y a de la musique, et bien je n’ai pas trouvé que le film avait beaucoup de peps. La bande son n’est pas mauvaise, mais je n’ai pas été transporté plus que cela. Les morceaux sont de qualité inégale, avec quelques beaux passages et des choses qui ne présentent pas un grand intérêt. Le problème c’est surtout que c’est parfois très court, et j’ai été insuffisamment satisfait pour un documentaire sur la musique de ne pas avoir des morceaux plus consistants.
Honnêtement, je suis d’accord, on a les brouillards de Liverpool, et on ressent quelque chose. Tristesse, mélancolique, décrépitude, peut-être un peu exacerbés, je ne sais pas, sont bien là. Mais à trop s’être concentré là-dessus (c’est réellement le fil conducteur des échanges d’ailleurs), et bien on parle peu de musique, parfois pas du tout, et je suis resté sur ma faim. J’ai hésité avec le 1.5, je donnerai tout de même 2, mais clairement ce documentaire est frustrant.