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    Les Fraises sauvages
    Note moyenne
    4,1
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2011
    Jamais l'onirisme et le rêve n'ont été aussi bien traités que dans les films de Bergman. Les fraises sauvages en est une des preuves les plus évidentes tant le rapport du réel au rêve est subtil, ténu et se manifeste essentiellement dans des paroles lancées dans le vide que les autres personnages n'entendent pas. L'intrigue paraît simple de prime abord: un professeur répondant au nom d'Isaac se rend à Lund et, au cours de son périple, il se réconcilie avec lui-même et les fantômes de son passé. La narration menant le récit est fluide ainsi que les mouvements de caméra. Les dialogues s'enchaînent avec un naturel inimitable. La beauté plastique est toujours en clair-obscur, ne basculant jamais dans une forte concentration lumineuse ou dans une absence totale d'éclairage. Il y en a certaines qui sont drôles, à l'exemple des scènes de ménage, il y en a d'autres qui sont macabres comme lorsque le professeur imagine se voir dans un cercueil. A ce propos, on peut saluer la performance de Victor Sjöström qui est magistrale aussi bien dans sa retenue que dans la force qu'il confère à son personnage. En outre, la remémoration du passé par l'intermédiaire des fraises sauvages -qui sont à l'origine de ladite oeuvre- n'est pas sans rappeler la madeleine de Proust, cette comparaison révèle toute sa pertinence si on tient compte de l'atmosphère champêtre, bucolique, contemplative voire même conviviale. Dans l'absolu, les fraises sauvages sont une suite de la vie quotidienne, toutes brillamment mises en scène et agrémentées de dialogues à la fois ordinaires et dotés d'une certaine profondeur philosophique. Le génie de ce film réside particulièrement dans la subtilité et la sensibilité que Bergman a installé dans ce film. La mélancolie se traduit sur des visages, sur les branches des arbres, tous les plans étant maîtrisés à la perfection. Plus fondamentalement, les fraises sauvages peut se lire comme une leçon de sagesse à l'usage de la vieillesse à propos du temps qui passe, celui qui ne laisse de la vie qu'une pléiade de souvenirs confus et estompés et qui est magnifiquement symbolisés par une horloge sans aiguilles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Juste une merveille. Ingmar Bergman signe ici l'un de ses films les plus douloureux, inquiet, onirique... Un voyage "initiatique" d'un personnage en pleine introspection. Superbe !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2011
    Un chef-d'oeuvre du grand Bergman ! Une recherche et une réflexion incroyables. Son cinéma est toujours très enrichissant.
    Alexandre N.
    Alexandre N.

    42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2015
    Un film sublime certes, mais dont les séquences oniriques (la première en l'occurrence) sont quelques peu déroutantes et paraissent vieillies aujourd'hui. En dehors de cela, les scènes de souvenir et la partie "road-movie" sont inoubliable.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Un vieux médecin devenu misanthrope rêve à sa propre mort la nuit précédant une cérémonie organisée en son honneur. Le long trajet en voiture qu’il entreprend avec sa bru pour se rendre à la soirée hommage devient un road trip thérapeutique. Après avoir reçu de la bouche sa belle-fille ses quatre vérités au sujet de sa personne, il fait un arrêt pour visiter sa vieille mère qui lui fait voir de vieux objets ayant marqué son enfance, il fait un détour pour retourner voir la maison de campagne familiale. L’auteur se sert de ce prétexte pour nous dévoiler entre autres la grande blessure amoureuse de son personnage à l’origine de son mal-être. À partir de ce moment, le metteur en scène y met le paquet en nous ramenant dans le passé tout en conservant le vieil Isaac dans l’image. Il fait jouer par la même actrice la cousine Sara en flashback et la jeune et bienfaisante Sara qu’il rencontre par hasard et qui s’invite avec ses deux amis pour faire le reste du voyage avec eux. Tous les morceaux du film servent l’odyssée psychanalytique du protagoniste. Le génie de l’œuvre tient au fait qu’en filigrane on sent se dessiner une guérison chez le vieil homme. Avant de le voir se glisser dans son lit possiblement pour la dernière fois, on a le sentiment que sa journée lui a servi à faire la paix avec lui-même et avec ses proches. Une œuvre brillante du maître suédois par sa conjugaison parfaite entre le propos, la structure scénaristique et les éléments de mise en scène fidèles à l’approche théâtrale du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Les films de Bergman sont des ovnis et celui-ci ne démord pas à la règle . Un road-movie poétique et étrange aux images marquantes par l'utilisation géniale ( du noir ) et blanc . Difficile malgré tout de comprendre le pourquoi du comment ; mais bon l'intérêt de ce genre de film réside avant tout à faire travailler l'imagination du spectateur non ?
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