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    Les Fraises sauvages
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    4,1
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    81 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 janvier 2009
    C'est toujours étonnant de voir le rendu du jeu des acteurs chez Bergman. Le film est un peu décevant cependant, le début me semblait plus prometteur. On assiste tout de même à un road movie agréable car Bergman, à petites touches, sait raviver l'attention du spectateur.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2021
    "Les fraises sauvages " est sans doute un des deux ou trois meilleurs films d' Ingmar Bergman, probablement,
    un des meilleurs réalisateurs de cinéma. Bref c est un film d auteur que l on ne peut que conseiller vivement. A titre personnel, je l ai vu une bonne dizaine de fois. Dans la dernière partie de son existence, le docteur Borg se retourne sur sa vie personnelle à l occasion de plusieurs rêves qu il fait, une journée avant de recevoir une récompense universitaire , célébration de son parcours professionnel. Ses rêves, les conversations avec sa belle belle-fille, les rencontres qu il fera lors du voyage qui le conduit à la cérémonie , le conduiront à analyser sa vie et à s ouvrir à ses proches.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    La même année que "Le Septième Sceau", Ingmar Bergman signait "Les Fraises Sauvages", film moins connu du grand public aujourd'hui mais tout aussi admirable (si ce n'est plus). Obsédé par la mort, le cinéaste a remplacé les échiquiers par la voix-off d'un vieil homme qui fait le bilan de son existence. Clic-clac, en deux temps trois mouvements, l'action et les personnages sont très clairement situés, c'est déjà ça de gagné. S'engage ensuite une journée pas comme les autres pour notre héros où la nostalgie du souvenir va petit à petit l'envahir et servir toute la poésie aussi bien visuelle qu'intellectuelle peuplant régulièrement les oeuvres du metteur en scène. Bergman fait ici preuve d'une très grande maîtrise malgré des prises de risques dans un récit tout sauf linéaire qu'il maîtrise à la perfection. Souvenirs, rêveries, purs phantasmes, flash-backs, tout y passe... Les points de vues se multiplient et se démultiplient, alimentant un road-movie tout sauf conventionnel. On ne peut qu'être admiratif devant tous les chemins pris par I.B. pour narrer une oeuvre complexe mais jamais pompante à une époque où le cinéma renaissait progressivement de ses cendres. Il dirige comme personne ses acteurs, nettement moins glaciaux qu'à l'habitude et se permet même régulièrement de remplir son film d'une touche d'humour bienvenue. Sa palette est très étalée, lui qui longtemps tient ses plans après les avoir minutieusement construits. Pourtant, le montage (très propre) n'est pas non plus négligé et il lui arrive même de donner une dynamique supplémentaire à certaines scènes. Qu'est-ce-qui cloche alors ? Pour moi, Bergman a surchargé "Les Fraises Sauvages" de symboliques, parfois émouvantes, au final lassantes. Ainsi son film ne donne-t-il plus tellement l'impression d'être vécu et a-t-on du mal à ressentir réellement les émotions du vieillard (qui ne réfléchit lui aussi qu'autour de symboliques un brin pesantes) et sa journée si particulière. C'est beau, puissant et démonstratif.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Un film très bavard, le cadre ne m'inspire rien, les dialogues sont futiles, et traîne un peu trop en longueur jusqu'à en devenir ennuyeux. L'histoire de l'homme âgé solitaire en crise, a déjà été abordée par Tarkovski dans Le Miroir, avec beaucoup plus de poésie et d'honnêteté.
    Les personnages quant à eux n'ont pas vraiment de personnalités, j'ai tout de même apprécié les séquences de rêves et la narration qui arrive à toucher parfois le spectateur. Mais malgré ça je n'ai pas réussi à tenir jusqu'à la fin sans passer des scènes interminables.
    Une déception, m'attendant à bien mieux de Bergman, après avoir été emballé par la noirceur de " Le septième sceau" et happé par la justesse de "Sonate d'automne".
    Je classe désormais ce film avec les moins bons du réal' avec "Les communiants" qui lui aussi est bavard au plus haut point et traîne beaucoup trop.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2014
    C'est toujours avec la même virtuosité que Bergman filme ses personnages, toujours en réflexion, toujours entre le réel et le fantasme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2007
    Oublions Bergmann, refusons de nous agenouiller devant ce qui fait ou doit faire autorité et tentons de recevoir ce film pour ce qu'il est...
    Difficile d'y voir plus qu'un road movie sans rythme, bavard , horriblement dialogué, doublé de cette volonté prétentieuse en plus de vouloir transcender le genre. Les personnages secondaires sont caricaturaux, de pauvres marionnettes qui n'ont d'autres fonctions que de faire parler les principaux sur ce qui les travaille; le vieillissement, le couple, l'enfer conjugal etc... Faut il évoquer aussi les scènes lourdingues de rêves et tout ces plans symboliques qui empruntent le pire du cinéma expressioniste...
    Alors on trouvera toujours des gens tres instruit qui viendront vous expliquer la portée de tel dialogue sur tel gros plans sur tel note de musique etc... Mais je m'en fou, en comparaison ou mise en perspective; le cinéma de Mizoguchi oyu Kurosawa savait être passionant sur l'intime, lyrique, populaire et foisonnant dans le romanesque.
    Les fraises sauvages manquent cruellement de gout.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Un beau film très nostalgique, à travers lequel Bergman fait l’examen de conscience d’un vieux médecin devant l’approche de la mort, doublé d’une réflexion du temps qui a passé.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2021
    La mise en scène maîtrisée n'égale pas l'esthétisme habituel, rendant le périple onirique de ce vieil homme ouvertement insensible dont les fêlures se dessinent entre rêves, fantasmes et rencontres improbables assez lassant. Ainsi, le métatexte permis par les initiales du héros ainsi que son interprétation (dense) par le réalisateur Victor Sjöström, inspiration de Bergman, tout autant que la dimension réflexive de ce voyage métaphorique vers la mort, la rédemption ou du moins une meilleure compréhension du monde alentour n'empêchent pas de ressentir une certaine artificialité face à des dialogues trop écrits et à une retranscription singulière de questionnements personnels. Une œuvre moins percutante à mes yeux.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Sur la route qui mène à Lund, en compagnie de sa belle-fille, un vieil homme fait le bilan de sa vie. Ses rêves reforment des moments de sa jeunesse; tandis que des rencontres hasardeuses, des conversations avec sa bru font entrevoir au vieillard hanté par la mort ses échecs et les instants déterminants de son existence.
    A travers un récit tout à tour onirique et métaphorique, Bergman transgresse l'image univoque de la vieillesse pour restituer le passé ambivalent, professionnel et familial, d'un homme dont il fait le portrait au moyen d'anecdotes significatives. La personnalité du professeur Borg s'éclaire à la lumière de considérations psychologiques et de ses principes philosophiques rigoureux. L'homme dévoile qu'il fut égoïste, intransigeant ou péremptoire. Aujourd'hui, le regard des autres le renvoie à ses doutes comme à ses erreurs.
    Le film de Bergman foisonne d'éléments de réflexion sur la vie. Mais, la mise en scène est académique, le propos complexe et, bien souvent, ce mode intellectuel affecté m'a paru rébarbatif.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2019
    Malgré sa relative lourdeur démonstrative, 'Les fraises sauvages' est un film à la belle mélancolie, qui aborde avec beaucoup de finesse les thèmes de la filiation, de la peur de la mort, et de la solitude. Les passages oniriques sont superbes, en plus d'être techniquement très réussis.
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2024
    Quand Bergman fait l'inverse de "Le Septieme sceau". Ingmar Bergman traite la mort comme personne, ouvrant toute idée et possibilité. Pour ce film, il nous interroge, par l'intermédiaire du personnage principal, l'importance d'une vie et comment "la sauver" malgré les erreurs du passé. Mis en scène par des rêves, Bergman nous plonge dans ce personnage "détruit" au départ, avant de le faire raisonner ! Le tout, dans un film "road movie". Cette route, que trace ce personnage, est une métaphore de sa ligne de vie : il remonte le temps, cherchant ses erreurs. Émouvant et rempli d'empathie ! Les autres personnages personnages qui accompagnent le film, forment un équilibre entre la jeunesse qui a cette encore cette pleine vie, et la vieillesse, qui attend sagement sa mort, pensant ne pouvant rattraper le temps. Bergman est un génie de construction de récits et mise en scène philosophiques réflechis. Un grand film du réalisateur suédois !
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Voilà enfin un Bergman qui me plaira durablement, sans condition ou presque. Je ne détaillerai pas son scénario, toute analyse ne servant qu'à paraphraser ce que dit le film, certes subtilement, mais sans se cacher, loin de là. Ainsi, rien de ce que j'ai pu lire sur Les fraises sauvages ne m'a paru toucher à son mystère, ce mystère de l'émotion, du souvenir et du temps sur lequel Bergman se juche, reconstituant par son art les remous intimes de ses doutes pour pouvoir les fixer et ainsi en extraire un peu plus la saveur. Et c'est ça, précisément, que j'attend d'un cinéma aussi introspectif ; qu'il se détourne définitivement des petites scories discursives qui paralysaient Le Septième Sceau, film relativement proche dans son interrogation métaphysique mais qui adoptait un regard trop collectif pour ne pas perdre en profondeur et céder au schématisme par moments. Ici, Bergman demeure à chaque instant, qu'il pénètre directement la psyché de son personnage par les rêves ou se pose à ses côtés le temps de longues séquences de dialogues thérapeutiques, dans la plus pure intériorité ; le cheminement de l'image est celui d'une seule âme, d'une seule conscience qui examine et scrute avec fascination et un œil quelque peu incrédule les ramifications d'une existence qui à l'heure de son crépuscule parait se dissoudre dans le Temps au gré de souvenirs autonomes et de réincarnations qui ne lui appartiennent plus. Même quand il se penche sur d'autres personnages, Bergman le fait en adoptant la picturalité (au sens propre comme au sens figuré) propre à l'âme dont son film est à la fois la béquille et le tableau. Voilà comment je peux être durablement touché, par cette sincérité et ce dévouement total à un personnage dont le chant du cygne possède la saveur immortelle des peurs et des vibrations qui ne s'éteindront qu'avec l'humanité.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2011
    De l'intelligence dans la mise en scène de Bergman, une intensité cinématographique réelle, une interprétation géniale de docteur fournissent matière au spectateur pour la réflexion.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Un vieux médecin de 78 ans vit seul avec sa gouvernante dans une grande maison au sein de laquelle il se tient loin de ses semblables. Invité à fêter le jubilé de son doctorat (50 ans après son obtention), le voyage de 8 heures va lui permettre de faire le point sur sa vie. La mort s’approche, durant le trajet, des rencontres mais aussi la visite des lieux de sa jeunesse vont faire office de psychothérapie.
    Mon premier Ingmar Bergman : une mise en bouche, vivement l’entrée… Et oui !!! Une bonne expérience pour un auteur dont on dit qu’il est difficile d’accès. Le film s’ouvre sur l’environnement du vieux monsieur que l’on sent socialement isolé, entouré uniquement par sa gouvernante. Un long monologue ponctué par de gros plans sur des photos de famille nous fait comprendre que cet homme a tout donné à sa carrière et est passé à côté d’une vie sociale riche avec les siens. Plus tard, on comprendra que ce vieil homme est lui aussi une victime… d’un « utérus froid ». Constamment entre réalité et rêve, à travers 4 rêves ou incursion dans le passé, les blessures du vieil homme, ses ratés mais aussi sa peur de la mort vont nous permettre de comprendre le trajet intellectuel effectué par cet homme durant ce road movie. Durant ce trajet, il va rencontrer sa mère (héritage de sa froideur), son fils (à qui il a transmis le mal familial), sa belle-fille (si loin de lui… mais si proche une fois devenu plus humain), Sara son amour de jeunesse (écho de Sara l’autostoppeuse qui lui permet de comprendre son échec de jeunesse), une baudruche lui ressemblant fortement (le reflet de son identité qui se brouille du fait de son introspection), un couple se déchirant (conscience du propre couple de son fils),… Car ce film est un road movie brillant par sa réalisation mais surtout par sa réflexion intelligente et intense sur l’existence. Ce scénario philosophique aurait pu être ennuyeux car lent et entêtant avec une touche d’expressionnisme, mais que nenni, le voyage introspectif prenant la forme d’une remise en question totale d’une vie entière est passionnant. A l’issue de ce bref trajet, le vieil homme va user du peu de temps qui lui reste à combler le fossé creusé avec les siens. Jusqu’au final, qui à défaut d’être plombant, permet au vieil homme de retrouver une harmonie intérieure pour finir sa vie dans une paix quasi enfantine, est une réussite.
    Un beau film de méditation sur la vie et son sens, la mort et sa peur, le bonheur, la culpabilité, l’altruisme et l’amour. Pas intello du tout, modeste, sensible et intelligent de bout en bout.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Un film bourré d'idées et vraiment réussi sur le plan formel mais qui manque d'un scénario consistant. Ingmar Bergman est un maître et le prouve en réalisant un film virtuose sur le plan de la réalisation. C'est très intelligent, parfaitement filmé et le cinéaste a des tas d'idées. Malheureusement, si l'histoire commence bien,on tourne vite en rond et le scénario ne décolle pas. Le rythme reste un peu scotché et les personnages, s'ils se dévoilent, restent un peu au ras des pâquerettes, avec des enjeux pas à la hauteur. Bref, un brin ennuyeux, mais très intéressant sur le plan cinématographique.
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