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    Let There Be Light
    Note moyenne
    3,5
    12 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    3 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    Comme le dévoile l'affiche, Let There Be Light fut censuré pendant une trentaine d'années par le gouvernement américain, alors que John Huston propose-là un documentaire qui revient sur les blessés non pas physiques mais psychologiques de la Seconde Guerre Mondiale.

    L'oeuvre est plutôt intéressante, notamment dans son envie de montrer que les dégâts et la boucherie de la guerre ne sont pas que physiques mais aussi, et énormément, psychologiques, renvoyant une image surement trop négative pour la vision du militaire d'alors. Il nous emmène dans un hôpital psychiatrique et nous montre des hommes touchés mentalement, ainsi que leurs médecins, et c'est cette vie-là que John Huston tente de montrer et faire partager.

    Quelques séquences sont vraiment impressionnantes, à l'image de celle de l'hypnose ou des psychothérapie de groupe, et si John Huston se montre parfois maladroit (notamment dans le final) ça n'en reste pas moins assez puissant pour rester captivant. Là où il est aussi surprenant, c'est que finalement il n'est guère critique envers l'armée, il s'intéresse vraiment à l'humain et aux méthodes des médecins.

    On trouve aussi une véritable authenticité dans le travail de Huston (et c'est aussi le cas pour les deux autres documentaires de ce genre qu'il a tournés) tandis qu'il est intéressant de le voir tenter quelques effets de style, notamment de zooms, avec sa caméra. Néanmoins l'essentiel se trouve vraiment dans la vision humaine que propose Huston, et c'est dans ce contexte-là que Let There Be Light trouve tout son sens.

    Un documentaire vraiment intéressant dans son approche des blessés de la guerre, ici psychologiquement, et Huston va mettre en avant cette vie-là et le travail des médecins, et ce avec brio malgré quelques légères maladresses.

    John Huston confiait alors "Durant le tournage j'avais vu des choses qui m'avaient profondément troublé. Je ne connaissais presque rien de la psychanalyse, (...). C'est alors que j'ai découvert l'inconscient. Je l'ai expérimenté avec l'hypnose, et j'ai alors su qu'un jour je ferais un film sur Sigmund Freud."
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    A la fin de la seconde guerre mondiale, Huston installe ses caméras dans un hôpital de l'armée américaine dédié aux traumatismes et névroses des soldats. Hypnose, psychothérapie de groupe ..., ce documentaire d'une heure est définitivement impressionnant. Sur le plan cinématographique, le talent du réalisateur éclate à chaque plan. Une oeuvre à part dans sa filmographie, passionnante et éclairante.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Ce documentaire en noir et blanc est un document vraiment exceptionnel, autant pour en apprendre davantage sur l'histoire, sur les soldats et sur la psychologie et la psychiatrie. Le documentaire ne dure que 55 minutes mais il est d'une richesse incroyable.
    Ne prêchant pas un converti, "Let There Be Light" a pourtant changé ma vision sur la psychiatrie et l'utilité de l'hypnose. spoiler: Un gars se remet à marcher en quelques minutes, un autre à parler et un à se souvenir
    . On en resterait bouche bée si on ne savait pas que le film est toutefois peu critique avec l'armée puisque financée par celle-ci (même si elle décida de censurer ce docu pendant des années).
    Et puis, poser ses caméras dans un hôpital psychiatrique de l'armée et laisser tourner permet d'obtenir une certaine authenticité, une vérité que l'on recherche tous. D'ailleurs, les soldats ont une façon très agréable de raconter ce qu'il se passe (je parle des mots qu'ils choisissent, notamment).
    Pourtant, ce documentaire n'est pas dénué de défaut : les 55 minutes passent assez lentement car le réalisateur mise tout sur le fond et peu sur la forme donc, malgré tout, il n'est pas accessible à tout le monde.
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