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Arnaud
15 abonnés
48 critiques
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4,5
Publiée le 18 novembre 2024
Une histoire d’amour percutante tant dans l’aspect visuel que sur le fond. Aussi beau que mélancolique, cet amour ne laisse pas indifférent et semble vouloir persister envers et contre tout.
Passons sur ce titre o combien prétentieux. Ça démarre en fanfare avec une longue scène pré-générique assez fabuleuse dans laquelle Kate Winslet montre toutes l'étendue de son charme et de son talent. Puis le film commence pour de bon, on se demande ce qui se passe avant de se dire que l'on va avoir droit à quelque chose de passionnant. Il faut vite déchanter, le récit devient foutraque en nous mélangeant souvenirs et faux souvenirs auxquels il faut ajouter les gamineries et les boucheries de l'équipe technique, bref on s'y perd et on décroche. Quant a la fin, comprenne qui veut et je m'en fous un peu. Reste le jeu des acteurs, on a connu Carrey plus à l'aise, mais Kate Winslet, Kirsten Dunst... heureusement qu'elles sont là !
Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un film d’une beauté et d’une intelligence rare. Malgré une certaine réticence initiale, il a su me séduire par son scénario inventif et ses personnages touchants. L’image, les effets spéciaux et le style visuel sont remarquables, et la bande-son renforce parfaitement l’atmosphère singulière du film. Le casting, emmené par Jim Carrey et Kate Winslet, est exceptionnel. Toutefois, malgré toutes ces qualités, j’ai ressenti un léger malaise : une impression de déjà-vu. Le film, bien qu’excellent, ne m’a pas vraiment offert cette sensation de nouveauté que j’aime tant. Mais cela n’enlève rien à sa grandeur. Un chef-d’œuvre, tout de même.
La folie créative du réalisateur français Michel Gondry trouve ici son expression la plus aboutie. Ce long-métrage sorti en 2004 constitue une véritable fable philosophique sur l’amour et les sentiments. L’originalité du scénario ainsi que la mise en scène remplie de trouvailles visuelles en font une œuvre singulière, difficile à classer. Le concept scientifique d’un effacement progressif de la mémoire permet de retracer à rebrousse-poil la relation passionnée entre une jeune femme délurée (Kate Winslet) et un homme timide (Jim Carrey dans un registre dramatique plutôt inhabituel). Le puzzle des souvenirs qui s’égrènent avant de disparaitre crée une dimension poétique abstraite mais émouvante. Bref, un film déconcertant ayant l’intelligence de rendre une banale histoire d’amour en lutte acharnée pour la sauvegarde d’un couple.
Scénario très original sur une histoire d’amour pas toujours simple à suivre et comprendre. Clementine et Joel sont amoureux. Après la dernière dispute, Clementine se fait enlever tous les souvenirs concernant Joel. Il en fait de même en se remémorant ses souvenirs des plus récents aux plus anciens. Et c’est là que c’est un peu compliqué. spoiler: Dans la période présente, Clementine a des cheveux blonds avec des grandes mèches bleues mais en remontant dans le passé, elle a des cheveux verts, rouges, bruns. Kate Winslet est parfaite dans son rôle et Jim Carrey ne l’est pas moins. Il montre ici qu’il peut être un grand acteur.
L’idée est certes très intéressante et originale, quelques bons moments sont à noter, mais au bout d’un moment une certaine impression de sur-place gagne et fait décrocher. Le côté romance ne m’a pas emballé.
J'avais beaucoup aimé à l'époque mais 20 ans après je trouve qu'il a très mal vieillit, tout fait faux dans ce film (particulièrement 'l'orgie' des techos pendant qu'ils effacent les souvenirs) et passer 1h30 a écouter les dialogues insipides des deux personnages principaux saoule vraiment.
Je crois que c'est mon film préféré de tous les temps ! Au premier visionnage je n'en n'aurais pas dit autant car j'en était ressortie plutôt confuse, même si je l'avais beaucoup aimé. Je n'avais pas tout compris car la chronologie des évènements n'est volontairement pas toujours très claire. En le regardant une deuxième fois avec la chronologie en tête, j'ai pu aisément me laissant porter par cette histoire, emporter dans ce voyage émouvant aux confins de l'esprit.
On suit l'histoire de Joel et de sa relation amoureuse tumultueuse avec Clementine. Après que cette dernière a décidé de faire "effacer" les souvenirs qu'elle a de lui suite à leur rupture, celui-ci décide d'effectuer la même démarche. Lors de cette procédure, on assiste ainsi à tout le déroulement spoiler: (antichronologique, des souvenirs les plus récents aux plus anciens) de leur relation, qui s'efface peu à peu. Le procédé est original puisque la plupart du film se déroule ainsi dans la tête de Joel.
C'est un film riche en émotions, qui nous décrit une relation chaotique mais touchante entre deux personnages que tout oppose : elle est exubérante, lunatique et intrépide ; lui est taciturne, timide et solitaire. Ils se complètent, s'aiment, mais ils finissent par ne plus pouvoir se supporter l'un l'autre. On a un aperçu de tout le déroulé de leur relation : les moments heureux et tendres, les moments de crise, les moments droles, les moments tristes... C'est une relation à la fois si belle et si triste.
C'est le genre de film qui me fait me sentir vivante, qui me nourrit d'une bouffée de tendresse, d'amour et d'un peu d'espoir. Ce n'est pas un film très heureux mais ce n'est pas totalement triste non plus. C'est un film doux-amer, qui nous donne envie de pleurer avec le sourire aux lèvres. Il est également empli de plein de petites réflexions philosophiques sur la vie, sur les relations...
Kate Winslet et Jim Carrey sont incroyables dans leurs roles respectifs, transcrivant à merveille toute la palette des émotions des personnages.
Il est difficile de décrire avec des mots tout l'amour que je porte à ce film, mais je pense que c'est un film que tout le monde doit avoir vu au moins une fois dans sa vie.
Revenir à ce film comme on retourne à l'amour. Seul. Dans l'obscurité. Les yeux ouverts, le coeur ouvert. Un film comme l'amour qui essaye de filmer. Eternel amour. Eternelle souffrance. Michel Gondry organise le miracle et donne a Jim Carrey le rôle de sa vie. Et nous laisse avec Kate Winslet - Clementine. Dans la salle. Dans nos coeurs. Dans notre mémoire. Pour toujours.
Très déçu et agacé par ce film. Je bloque peut-être sur Jim Carrey. Impossible d'aller au bout tellement je trouve cette romance aussi gnangnante et inintéressante que les autres plus "classiques".
L’amour est présenté de façon originale et dynamique. La fiction que propose ce film m’ a paru un peu trop déconnectée par moments avant de comprendre où le réalisateur a voulu m’amener. Paradoxalement, il s’en est servi afin de rendre les sentiments plus authentiques. La fiction est finalement plus présente dans la plupart des films d’amour qui se revendiquent comme tel. Ici, pas de sentiments romancés ni de promesses entretenues. C’est le meilleur hommage que l’on peut rendre à ce sentiment. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu autant de respect pour l’ amour dans un film. Chef d’œuvre absolu