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Votre avis sur Eternal Sunshine of the Spotless Mind ?
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« Eternal Sunshine of the Spotless Mind » … Un beau et poétique titre qui reflète bien l’esprit de ce film ovni. Après avoir découvert que son ex-amoureuse Clémentine l’avait supprimé de son esprit et de ses souvenirs, Joël décide lui aussi de recourir à ce processus afin d’effacer leur histoire d’amour de sa mémoire. Pourtant, durant l’intervention qui a pour but de supprimer son histoire avec Clémentine de ses souvenirs, Joël doute et regrette d’avoir pris cette décision … Parviendra-t-il à stopper l’opération et sauver son histoire d’amour ?
Tout d’abord, un grand bravo au scénariste Charlie Kaufman, récompensé d’un Oscar et d’un BAFTA pour ce scénario. Cette histoire complexe mais si bien pensée est extrêmement novatrice. Chaque détail, chaque élément de l’histoire sont subtilement reliés les uns aux autres. C’est un coup de force que de maîtriser avec tant d’aboutissement une histoire si riche. L’idée de départ est extrêmement intéressante : qu’arriverait-il si nous pouvions recourir aux services d’ « effaceurs » capables d’enlever toute trace d’une histoire douloureuse que l’on a vécue ? Ne prend-on pas alors le risque d’ôter une partie de notre vie nécessaire à notre construction ? Est-on capable de prendre cette décision avec lucidité quand la colère et la tristesse nous ont envahies ? Est-ce que les sentiments et les surprises de la vie ne sont-elles pas plus forts que ce processus d’effacement ?
La mise en scène du réalisateur français – cocorico ! - absolument génial qu’est Michel Gondry est parfaitement en adéquation avec cette histoire si originale. Le passage où Joël cherche un souvenir dans lequel il pourrait « cacher » Clémentine est absolument génial. Les spectateurs ont véritablement l’impression de voyager dans l’esprit de celui-ci et de ressentir toute l’émotion désespérée qu’est la sienne à ce moment-là.
Ce scénario et cette réalisation assez extraordinaires sont complétés par un casting de rêve. Les seconds rôles sont tous intéressants et sont très importants car ils montrent les limites et les risques d’une telle entreprise d’effacement. Ils sont bien interprétés par des acteurs qui, neuf ans après « Eternal Sunshine … » se sont construits une jolie carrière : Kirsten Dunst, Elijah Wood, Mark Ruffalo, … Mais surtout, ce sont les superbes performances de Jim Carrey et Kate Winslet, tous les deux à contre-emploi, qui nous touchent et font éclater tout leur talent. Beaucoup de justesse et de sensibilité caractérisent l’interprétation de leurs deux personnages à fleur de peau.
Merci à tous ceux qui ont créé ce film dont la lumière lumineuse nous touchera et restera effectivement dans nos esprits pour très longtemps !
Tout d’abord, un grand bravo au scénariste Charlie Kaufman, récompensé d’un Oscar et d’un BAFTA pour ce scénario. Cette histoire complexe mais si bien pensée est extrêmement novatrice. Chaque détail, chaque élément de l’histoire sont subtilement reliés les uns aux autres. C’est un coup de force que de maîtriser avec tant d’aboutissement une histoire si riche. L’idée de départ est extrêmement intéressante : qu’arriverait-il si nous pouvions recourir aux services d’ « effaceurs » capables d’enlever toute trace d’une histoire douloureuse que l’on a vécue ? Ne prend-on pas alors le risque d’ôter une partie de notre vie nécessaire à notre construction ? Est-on capable de prendre cette décision avec lucidité quand la colère et la tristesse nous ont envahies ? Est-ce que les sentiments et les surprises de la vie ne sont-elles pas plus forts que ce processus d’effacement ?
La mise en scène du réalisateur français – cocorico ! - absolument génial qu’est Michel Gondry est parfaitement en adéquation avec cette histoire si originale. Le passage où Joël cherche un souvenir dans lequel il pourrait « cacher » Clémentine est absolument génial. Les spectateurs ont véritablement l’impression de voyager dans l’esprit de celui-ci et de ressentir toute l’émotion désespérée qu’est la sienne à ce moment-là.
Ce scénario et cette réalisation assez extraordinaires sont complétés par un casting de rêve. Les seconds rôles sont tous intéressants et sont très importants car ils montrent les limites et les risques d’une telle entreprise d’effacement. Ils sont bien interprétés par des acteurs qui, neuf ans après « Eternal Sunshine … » se sont construits une jolie carrière : Kirsten Dunst, Elijah Wood, Mark Ruffalo, … Mais surtout, ce sont les superbes performances de Jim Carrey et Kate Winslet, tous les deux à contre-emploi, qui nous touchent et font éclater tout leur talent. Beaucoup de justesse et de sensibilité caractérisent l’interprétation de leurs deux personnages à fleur de peau.
Merci à tous ceux qui ont créé ce film dont la lumière lumineuse nous touchera et restera effectivement dans nos esprits pour très longtemps !
Alexarod
Désolé, autant j’adore Jim Carrey quand il fait des films plus intelligents qu’un Ace Ventura par exemple, notamment avec The Truman Show ou Jim Morris, autant là, dans ce registre, c’est un loupé. Ce n’est pas forcément sa faute vu qu’il joue plutôt bien, je dis plutôt car les émotions semblent plus rentrées ici, on n’accroche moins à son personnage aussi. Non la faute en revient en grande majorité à l’histoire et au montage.
Avouons quand même qu’on est dans de l’inédit à ce niveau là, c’est bien, ça change, mais dans de la qualité qui plait ? J’en doute. Michael Gondry se barre dans un trip bizarre, pourtant j’ai bien aimé son « Soyez sympas rembobinez » autant là… d’ailleurs il a un souci avec ce mot « sympa ». L’idée d’effacer la mémoire est bonne, mais il ne montre pas tant que ça les implications que cela peut avoir, ni la nostalgie des bons sentiments, ni tant ce qu’on y perd. Bref c’est intelligent mais pas pensant ou philosophique, cela donne une impression de « trop facile » grâce au sujet, mais sans pousser plus pour créer un chef d’œuvre, surtout qu’il rajoute spoiler: une histoire arrangée inutile et agaçante entre Elijah et Kate,
dommage. D’autant plus que l’histoire entre Winslet et Carrey est bien plus belle (mais pas géniale non plus, agaçante par certains points et pas intense non plus). La note peut paraitre sévère alors, mais cette bonne idée il faut aussi savoir la montrer et là le bat blesse énormément. En fait ce long métrage est nébuleux, entre flash back, rêves, souvenirs, réalité, présent, passé, le tout monté dans tous les sens, sans lien ni explications, aucune aide pour faire la part des choses, bref on se démerde mais on se perd aussi, et pour raccrocher tintin puisque tout le film est du même acabit.
Après le casting est pas mal relevé (Dunst, Winslet, Wood, Ruffalo, Wilkinson, Carrey, excusez du peu), chacun joue plutôt bien, mention spéciale à Jim Carrey toujours capable de tout interpréter même dans la sobriété, le twist final est prévisible malgré tout mais de qualité (sauf que comme on est paumé on s’en fout), la trame est inédite mais vu la complexité et le résultat normal que personne n’ai retenté, le rythme est donc haché en de nombreux morceaux mais ne décolle jamais vraiment ajoutant de la lourdeur, la musique est de qualité fluctuante (d’agaçante à bonne), les effets spéciaux rajoutent à la nébulosité mais étrangement ça passe vu le style du long métrage, les longueurs sont nombreuses et finissent de rendre imbuvables certaines scènes, contribuant à donner à l’ensemble une impression chiante. Il faudrait le revoir pour mieux comprendre, mais l’envie n’y est pas. Cela reste un beau film, intelligent, avec une belle complexité de sentiments mais trop malmené pour être bon, vraiment dommage.
Avouons quand même qu’on est dans de l’inédit à ce niveau là, c’est bien, ça change, mais dans de la qualité qui plait ? J’en doute. Michael Gondry se barre dans un trip bizarre, pourtant j’ai bien aimé son « Soyez sympas rembobinez » autant là… d’ailleurs il a un souci avec ce mot « sympa ». L’idée d’effacer la mémoire est bonne, mais il ne montre pas tant que ça les implications que cela peut avoir, ni la nostalgie des bons sentiments, ni tant ce qu’on y perd. Bref c’est intelligent mais pas pensant ou philosophique, cela donne une impression de « trop facile » grâce au sujet, mais sans pousser plus pour créer un chef d’œuvre, surtout qu’il rajoute spoiler: une histoire arrangée inutile et agaçante entre Elijah et Kate,
dommage. D’autant plus que l’histoire entre Winslet et Carrey est bien plus belle (mais pas géniale non plus, agaçante par certains points et pas intense non plus). La note peut paraitre sévère alors, mais cette bonne idée il faut aussi savoir la montrer et là le bat blesse énormément. En fait ce long métrage est nébuleux, entre flash back, rêves, souvenirs, réalité, présent, passé, le tout monté dans tous les sens, sans lien ni explications, aucune aide pour faire la part des choses, bref on se démerde mais on se perd aussi, et pour raccrocher tintin puisque tout le film est du même acabit.
Après le casting est pas mal relevé (Dunst, Winslet, Wood, Ruffalo, Wilkinson, Carrey, excusez du peu), chacun joue plutôt bien, mention spéciale à Jim Carrey toujours capable de tout interpréter même dans la sobriété, le twist final est prévisible malgré tout mais de qualité (sauf que comme on est paumé on s’en fout), la trame est inédite mais vu la complexité et le résultat normal que personne n’ai retenté, le rythme est donc haché en de nombreux morceaux mais ne décolle jamais vraiment ajoutant de la lourdeur, la musique est de qualité fluctuante (d’agaçante à bonne), les effets spéciaux rajoutent à la nébulosité mais étrangement ça passe vu le style du long métrage, les longueurs sont nombreuses et finissent de rendre imbuvables certaines scènes, contribuant à donner à l’ensemble une impression chiante. Il faudrait le revoir pour mieux comprendre, mais l’envie n’y est pas. Cela reste un beau film, intelligent, avec une belle complexité de sentiments mais trop malmené pour être bon, vraiment dommage.
A en voir les commentaires ce film ne laisse visiblement pas indifférent soit on adore, soit cela nous laisse perplexe, je suis de cette deuxième catégorie de gens.
le film de l'histoire est segmenté en deux parties ou trois selon la manière de voir les choses :
L'instant présent que vit Joel et clémentine , c'est à dire les moments pré-lobotomie et post-lobotomie, et l'entre deux ou les deux tiers du films sont concentrés : la lobotomie.
Avec les souvenirs ensevelis de Joel qui se désagrègent petit à petit malgré sa tentative infructueuse à l'issue inévitable de contrecarrer les plans des docteurs.
J'ai pas adhéré à ce passage du film, et malheureusement c'est la partie centrale du film ou tout le scénario se met en éveil, sans mauvais jeu de mot. J'ai préféré la fin et le début du film. Sans doute trop saugrenue ou loufoque pour moi
La performance d'acteur de Jim Carrey à contre-courant de ce qu'il est sur grand écran et une totale réussite
le film de l'histoire est segmenté en deux parties ou trois selon la manière de voir les choses :
L'instant présent que vit Joel et clémentine , c'est à dire les moments pré-lobotomie et post-lobotomie, et l'entre deux ou les deux tiers du films sont concentrés : la lobotomie.
Avec les souvenirs ensevelis de Joel qui se désagrègent petit à petit malgré sa tentative infructueuse à l'issue inévitable de contrecarrer les plans des docteurs.
J'ai pas adhéré à ce passage du film, et malheureusement c'est la partie centrale du film ou tout le scénario se met en éveil, sans mauvais jeu de mot. J'ai préféré la fin et le début du film. Sans doute trop saugrenue ou loufoque pour moi
La performance d'acteur de Jim Carrey à contre-courant de ce qu'il est sur grand écran et une totale réussite
On retrouve Jim Carrey après l'incroyable "The Truman Show" dans une oeuvre dont il est coutumier du fait. En effet, "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" rentre dans la même catégorie de film avec son scénario complètement insolite. Un film qui ne ressemble à aucun autre donc, bouleversant de sincérité grâce à ses 2 exceptionnels acteurs. Il y a tout d'abord ce ton nostalgique qui s'éprend de nous, incarné notamment par Carrey et mis en valeur par une bande originale bouleversante, qui reste plusieurs jours en tête. Certaines restent littéralement figées (sur la glace, sur la plage...) et constituent une belle photographie d'ensemble. Au final, une grande histoire d'amour se dégage, et l'on ressent nous-même que les 2 protagonistes sont faits l'un pour l'autre.
Excellent film. C'est originale, émouvant, poignant, et tout simplement génial.
J'ai été très très déçue en voyant ce film qui s'annoncait pourtant bien avec les acteurs fabuleux que sont Jim Carrey et Kate Winslet. C'est un film vraiment trop torturé pour être agréable à regarder ! Je n'en garde pas un bon souvenir et j'irais même plus loin en disant que ce film est un navet malgrès l'avis contraire que les gens semble avoir pour ce film !
Ils se rencontrent, s’aiment, puis elle ne le reconnait plus, car elle a demandé à une officine de l’effacer de sa mémoire. Il demande un traitement équivalent, puis pendant le traitement, tente de revenir sur cette décision.
Cela commence par une bonne scène de rencontre où c’est elle qui drague, et où les deux acteurs sont épatants. Puis vient le générique, puis apparaît l’officine qui efface la mémoire. A partir de là avis de tempête : il faut subir presqu’une heure et demie de clips répétitifs mélangeant double vision, souvenirs déformés, frasques des opérateurs de l’officine, le tout en séquences accélérées, extrêmement fatigantes, inutiles, et redondantes, car il faut moins de cinq minutes pour comprendre le dilemme du personnage, auquel se superpose d’ailleurs assez rapidement le dilemme du spectateur : vais-je suivre jusqu’au bout cette succession en boucle d’images exaspérantes et vides de sens ? Final un peu plus apaisé, bienvenu, comme l’effet de l’aspirine sur un mal de tête. Ce film est expérimental, la mention devrait être indiquée sur l‘affiche au même titre que les recommandations concernant les mineurs. Et à chacun son métier : que ce créateur de pub télévisées se contente de faire de la réclame.
Cela commence par une bonne scène de rencontre où c’est elle qui drague, et où les deux acteurs sont épatants. Puis vient le générique, puis apparaît l’officine qui efface la mémoire. A partir de là avis de tempête : il faut subir presqu’une heure et demie de clips répétitifs mélangeant double vision, souvenirs déformés, frasques des opérateurs de l’officine, le tout en séquences accélérées, extrêmement fatigantes, inutiles, et redondantes, car il faut moins de cinq minutes pour comprendre le dilemme du personnage, auquel se superpose d’ailleurs assez rapidement le dilemme du spectateur : vais-je suivre jusqu’au bout cette succession en boucle d’images exaspérantes et vides de sens ? Final un peu plus apaisé, bienvenu, comme l’effet de l’aspirine sur un mal de tête. Ce film est expérimental, la mention devrait être indiquée sur l‘affiche au même titre que les recommandations concernant les mineurs. Et à chacun son métier : que ce créateur de pub télévisées se contente de faire de la réclame.
"Eternal sunshine of the spotless mind"(2004)est émouvant et déstabilisant,virtuose et amer.C'est l'histoire d'amour universelle dans toute sa splendeur,auquel le scénariste-fou Charlie Kaufman donne toute sa saveur.C'est pourquoi ce film garde toujours une place à part pour moi(et pour beaucoup d'autres j'en suis sûr),tant sa mise en scène inventive sert son propos.Jim Carrey et Kate Winslet,couple inoubliable ici,sont utilisés dans de originaux contre-emplois.Lui,de zébulon,devient terne et maladroit.Elle,de cérébrale,devient débridée et lunatique.Sur un coup de tête,Clémentine décide d'effacer Joël de sa mémoire.Quand il l'apprend,Joël,tente de faire de même pour ne plus souffrir.Mais lorsque les employés de Lacuna investissent son esprit,il prend conscience qu'il aimera toujours Clémentine,et que même si leur amour est explosif,il vaut la peine d'être vécu.Les scènes oniriques se bousculent,les bâtiments s'écroulent autour de Joël et Clem qui veulent échapper à la disparition de leur relation.Prises séparément,chaque scène est mythique et poétique.Michel Gondry,d'une créativité sans limites,réussit aussi à donner de l'épaisseur aux personnages secondaires,dont celui de Kirsten Dunst,géniale en secrétaire amoureuse de son patron,écoeurée d'apprendre une terrible réalité.Les souvenirs sont impérissables,les amours aussi...
Jim Carrey campe une excellente histoire d'amour !!! Un chef d'oeuvre !!! Michel Gondry est un réalisateur de génie ( The Green Hornet , L'écume des jours ) !!! Kate Winslet est aussi sublime dans que Titanic !!! Mark Ruffalo ( Avengers ) est un excellent acteur !!!
NeoLain
L'amour toujours ? On oublie tout et on recommence ? Pour ceux qui se poseraient la question, "Eternal sunshine of a spotless mind" est un vers extrait du long poème «Eloisa to Abelard» d'Alexander Pope (1688-1744), et dit par la réceptionniste du docteur Mierzwiak (magnifique et émouvante Kirsten Dunst) qui accueille les patients venus se faire «refaire» la mémoire. Le sujet de science-fiction (un médecin a mis au point une technique permettant l'effacement à la carte de la mémoire) n'est ici que le prétexte à une profonde et délicate réflexion sur la rencontre et la séparation, l'amour et l'illusion, la mémoire et l'oubli, qui nous touchera tous. La construction du film, basée sur la technique du flash-back, peut perturber au début, mais il suffit de se laisser porter par l'émotion pour que l'histoire devienne lumineuse. Quant aux acteurs, ils sont magnifiques : Jim Carrey qui surprendra nombre de ses détracteurs et certains de ses admirateurs, Kate Winslett, mais aussi tous les autres rôles, ceux que l'on dit seconds, mais qui donnent toute la subtile richesse du film. Une histoire dont vous ressortirez ému et imprégné pour longtemps.
ffred
Encore mieux la deuxième fois ! Jamais revu depuis sa sortie en salle. Voilà un film qui se bonifie avec le temps. Quel scénario magnifique (Oscar 2005) ! Tellement de mélancolie, de poésie et d'amour. Une mise en scène virtuose, une interprétation exceptionnelle. Et quel casting : Kate Winslet, Jim Carrey, Kirsten Dunst, Mark Ruffalo, Elijah Wood et Ton Wilkinson ! Un chef d'œuvre déjà culte.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Un titre qui laisse autant part à la suggestion ne peut émaner que d'un esprit fécond, un artiste du septième art plus qu'un cinéaste au sens propre. Michel Gondry est un de ceux là, au même titre que Stanley Kubrick ou encore Darren Aronofsky avec son phénoménal Requiem for a Dream. Il y en a d'autre, mais c'est un peu au cinéma indépendant que l'on songe en visionnant ce genre d'oeuvre. Une histoire d'amoure des plus complexe entre deux êtres diamétralement opposés. Au point de non-retour où l'un comme l'autre ne voient pus que des mauvais côtés à cette relation, ils entreprennent par un étrange procédé expérimentale, de supprimer un à un chaque souvenir de leur relation. Mais la flamme se ravive à mesure que remonte le temps, leurs batifoles, leurs instants magiques, leurs disputes...jusqu'à leur rencontre. Pourquoi vouloir effacer de si belles pensées alors que le bonheur est encore à portée de main! Un scenario alléchant sur le papier, mais qui au montage se révèle beaucoup plus décousu et trituré. Question de goût me direz-vous. Il est vrai que de part son originalité et son traitement hors du commun, ce film a tout du parfait chef d'oeuvre. Néanmoins, il faut s'accrocher pour en saisir pleinement l’essence. A tel point qu'on s'égare parfois au milieu de ce tumulte émotionnel qui, à mon sens, perd en intensité là où il devrait nous faire fondre. C'est déstabilisant. Une mise en scène pour le moins inventive qui sert son propos avec une drôle de décadence, et où l'amour à deux facettes devient une tendance universelle. On y retrouve un Jim Carrey beaucoup plus terne qu'à la normale, en compagnie d'une Kate Winslet lunatique et imprévisible. Un couple improbable, mais qui ne laisse pas de marbre. Pour cause, on demeure captivé par ce déferlement sentimentale à contre courant, un peu barré, pour ne pas dire masochiste. L'esprit créatif bouillonnant de Gondry et sa touche poétique nous disperse aux quatre vents. Difficile de juger objectivement d'une telle oeuvre. Je conseil donc de la vivre pleinement. 3,5/5
Quand deux esprits inventifs que sont celui de Charlie Kauffman et celui de Michel de Gondry s'allient pour faire un film voici le résultat. Eternal Sunshine of the Spotless Mind est film d'une incroyable inventivité,tant sur le fond que la forme. Il donne conscience que les souvenirs sont l'une des choses essentiel que possède l'homme et que les effacer n'arrange absolument rien.
T-Tiff
Voilà un film qui se détache par son originalité, sa qualité, et sa modestie. "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" ne fait jamais dans l'excès, parfaitement dosé. Il est certain que mélanger science-fiction et comédie dramatique n'est vraiment pas facile et assez rare, mais le film s'en sort merveilleusement bien. Michel Gondry réalise avec brio cette suite de petits souvenirs tous émouvants et jamais répétitifs. L'histoire suit son cours tranquillement, laissant au spectateur la possibilité de profiter dans chaque scène du talent de Kate Winslet mais surtout de Jim Carrey, qui impressionne dans un rôle très différent de ce qu'il fait d'habitude. Quelques seconds rôles sont également intéressant, comme Tom Wilkinson, Mark Ruffalo et Kirsten Dunst. Mais, la plus grande réussite du film est son scénario, très bien écrit qui mêle parfaitement drame et science-fiction. C'est notamment la fin, un peu prévisible malheureusement, qui séduit beaucoup. "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" est certainement l'un des meilleurs films de 2004.
Pour son deuxième long-métrage, Michel Gondry nous livre une aventure humaine sans pareille. Co-écrit avec son fidèle acolyte Charlie Kaufman, le clippeur s'offre un casting de luxe (Jim Carrey, Kate Winslet, Elijah Wood, Tom Wilkinson, Kirsten Dunst et Mark Ruffalo) et sort un véritable chef-d'œuvre où un homme décide d'oublier son amour perdu en se faisant extraire ses souvenirs par le biais d'une compagnie spécialisée. Mais durant l'effacement de sa mémoire, notre héros va découvrir qu'il l'aime toujours et ne veut pas l'oublier. Commence alors une aventure onirique déjantée dans les confins du subconscient... À partir de là, on sombre dans le Gondry tout craché, le réalisateur s'en donnant à cœur joie pour mettre en scène des situations extraordinaires où la pupille n'a pas le temps de comprendre ce qu'il vient de se passer, au même titre que notre pauvre héros perdu dans ses songes. Déplacements spatio-temporels bluffants, incrustations inouïes des personnages dans un autre décor, effets de profondeur déstabilisants et autres folies visuelles tirant plus du génie que de la folie, les trouvailles de Sieur Gondry sont époustouflantes, apportant sa patte indéniable à un film déjà bien imprégné de son imagination fracassante. Pour l'aspect visuel, c'est beau et chaque scène délirante est justifiée par cette intrigue magnifique et complexe interprétée avec justesse par le toujours aussi touchant Jim Carrey et l'imprévisible Kate Winslet. On est de suite absorbés par cette histoire fantasmée de tous... Car qui n'a jamais rêvé d'inventer une machine capable d'effacer les souvenirs les plus douloureux, ceux d'un être cher qu'on a malheureusement perdu ? On prendrait hélas aussi le risque d'effacer les plus beaux moments. Et ça, notre héros ne veut pas. Il s'en rend compte durant le processus et va alors inconsciemment se battre pour préserver l'amour de sa vie, la cachant dans des souvenirs où elle n'apparaissait alors pas, affrontant la science par le biais de l'amour. Ce scénario dingue et unique, accompagné des performances inoubliables des interprètes et la mise en scène unique de Michel Gondry font d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind son plus beau film et un chef-d'oeuvre à classer parmi les plus belles histoires d'amour au cinéma.
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