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chrischambers86
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5,0
Publiée le 6 décembre 2013
Histoire d'amour par excellence, celle de "Romèo et Juliette" a inspirè maints rèalisateurs à des èpoques diffèrentes! Mais aucun metteur en scène n'a ètè aussi loin dans la magie et le romantisme que Franco Zeffirelli qui signe en 1968 une adaptation contemporaine du plus beau mythe amoureux de tous les temps avec deux jeunes stars immortels dont la lègende n'est pas près de s'èteindre! Certes, il est possible d'aimer dans cette nouvelle mouture, l'utilisation des dècors naturels, le charme des deux interprètes principaux, la joliesse des costumes, le veloutè des couleurs changeantes, les dialogues, monologues et rèpliques cèlèbres ( « Que le pèchè de mes lèvres...par tes lèvres soit effacè...» ) et la virtuositè de Zeffirelli dans l'utilisation de l'espace, du mouvement et des prises de vue panoramiques...bref une science du spectaculaire dèjà remarquable dans son film prècèdent: "The Taming of the Shrew". Mais ici, on est touchè par la grâce, d’un cinèaste qui a su rendre expressive la dèmarche gènèrale des deux jeunes acteurs qui ont quasiment l’âge similaire des personnages autant que de diverses èmotions qui passent constamment sur leur visage! Prise dans un mèandre de l'Adige, dans un site de collines, Vèrone est la plus belle ville d'art de Vènètie, après Venise! Le film est pourtant tournè dans une campagne italienne qui contraste à merveille avec le panorama de Vèrone en formant dans une impression de vèritè le cadre de la tragèdie de Shakespeare qui met en scène les amours contrariès de ces deux adolescents, issus de familles rivales: le drame eu lieu à l'èpoque où la ville ètait en proie aux luttes intestines opposant les guelfes auxquels appartenaient les Montaigus (Montecchi) et les gibelins, parti des Capulets (Capuleti). L'intense passion de Leonard Whiting (17 ans) et d’Olivia Hussey (15 ans), irrèellement jeunes et beaux à se pâmer, crèvent l'ècran en apportant une dimension mythique à "Romèo et Juliette" et en goûtant à plein le beau, le très èphèmère bonheur dans un cadre magique et inoubliable, de la procession des masques jusqu'à la scène terrassante du caveau des Capulet! Et puis qui d'autre que Nino Rota (dont le nom est indissolublement liè à celui de Fellini) pouvait signer une partition qui nous touche droit au coeur ? Le verdict est sans appel, c'est un chef d'oeuvre, le meilleur film de Franco Zeffirelli et la plus belle des adaptations de la pièce de Shakespeare entre passion dèchirante et beautè poignante, èlègance et sensualitè! Du grand, très grand cinèma...
Enfin une version crédible et réaliste de la très célèbre tragédie de William Shakespeare où on a plaisir à voir évoluer les comédiens dans des décors naturels, à les voir porter des costumes qui ne semblent pas tout droit sortis d'une buanderie et avec deux acteurs principaux qui à peu près l'âge de leurs personnages (on est loin des 70 ans au compteur qu'avaient Norma Shearer et Leslie Howard à eux deux dans la version de George Cukor!). Ces détails techniques mis de côté, il faut bien avouer que ce film est sublime, gorgé par beaucoup de lyrisme et d'émotions. Que la comédienne qui incarne Juliette, Olivia Hussey, est absolument adorable et que la musique plus qu'inoubliable de Nino Rota est magnifique et très poignante. Franco Zeffirelli a certainement réussi ce qui est de loin la plus belle et la meilleure adaptation de la pièce de Shakespeare.
Très bonne adaptation cinématographique de Roméo et Juliette qui est encore la meilleure à ce jour. L' interprétation des jeunes acteurs principaux et la reconstitution d' époque sont exemplaires.
Ce film est la meilleure adaptation cinématographique de la célèbre pièce de Shakespeare. Le texte est scrupuleusement respecté, la musique est belle à pleurer et la réalisation est impeccable. Mais la plus grande réussite tient en l'interprétation remarquable d'Olivia Hussey et Leonard Whiting dans la peau des amants de Vérone. Ils sont à la fois plein de douceur et de fougue. On ressort de ce film ému.
Ce n'était pas la première fois en 1968 que la célèbre tragédie de Shakespeare était adaptée pour le cinéma. Mais à cette époque, nul n'en avait aussi bien exploité la dimension romantique et magique que Franco Zeffirelli. Avant de réaliser le superbe Jésus de Nazareth, ce cinéaste de grand talent a su respecter parfaitement non seulement la trame mais aussi l'esprit du plus célèbre mythe amoureux de l'histoire. Sa réalisation est ici somptueuse, avec de magnifiques costumes et décors, soulignés par une excellente photographie et de très bons acteurs. Leonard Withing et Olivia Hussey sont tout simplement magnifiques et émouvants. Probablement le meilleur duo d'acteurs ayant pu incarner le célèbre couple d'amants maudits, d'autant plus qu'ils ont le même âge que celui de leurs personnages, ce qui était une première pour l'époque (avant, les acteurs et actrices interprétant Roméo et Juliette dépassaient allègrement la trentaine !). Pour ceux qui auraient des doutes, soyez tranquilles : toute l'essence de la pièce est conservée et le travail fourni par Zeffirelli se révèle largement préférable à celui de Baz Lhurman (même si sa version possédait également des qualités). Ce film reste sans aucun doute la meilleure adaptation cinéma du mythe de Roméo et Juliette.
Roméo & Juliette (1968) est une énième adaptation de la célèbre pièce de William Shakespeare où la magie et le romantisme nous emportent jusqu’à la toute fin de ce drame sentimental (et ce, même si on en connaît l’issue fatale). Tourné en décors extérieurs et intérieurs, l’ensemble est de toute beauté, il en va de même pour les comédiens, à savoir la ravissante Olivia Hussey (âgée de 16 ans) aux côtés de Leonard Whiting (17 ans quant à lui). Des interprétations justes, des rivalités et des scènes d’action crédibles, on est vraiment très loin des précédentes adaptations et encore plus comparé à la plus récente, à savoir celle de Baz Luhrmann : Romeo Juliette (1997) avec Leonardo DiCaprio. Une énième version qui capte notre intérêt aussi facilement alors que l’on connaît chaque recoin de ce drame, cela prouve que Franco Zeffirelli a fait du très bon travail (d’ailleurs, ses deux Oscars viennent le confirmer !).
"Roméo et Juliette" n'est pas la meilleure pièce de Shakespeare pourtant elle reste la plus populaire et la plus adaptée au cinéma, c'est que l'histoire des deux jeunes amants de Vérone n'a cessé de faire rêver générations après générations, assurant l'immortalité à ce grand génie de la littérature anglaise qui savait manier sa langue avec tant de pureté. En effet ce qui élève forcément le film à un niveau supérieur est la langue de Shakespeare, simple et magnifique... Les répliques nous reviennent en mémoire avant même que les acteurs parlent et c'est avec un extrême plaisir qu'on les entend les déclamer, avec charme, candeur et naturel. Les acteurs sont d'ailleurs extrèmement bien choisis et constituent la deuxième force du film : visages innocents, lumineux et une Juliette rayonnante, pas très grande, brune, un peu ronde mais parfaite pour le rôle. La célèbre scène du réveil des amants est magnifique, il semble que deux anges dorment dans un décor aussi blanc que leurs âmes. Enfin Zeffirelli ne nous prive pas du plaisir de la couleur locale et de la comédie : Vérone apparaît bouillonnante de vie comme ses personnages, couleurs, cris, rixes et passions s'y mélangent le tout extrèmement bien filmé. Il se risque même jusqu'au grotesque avec le personnage de la nurse et effectue des parrallèles entre la relation qui unit Roméo et frère Laurent et Juliette et sa nurse. Bref, toute l'essence de la pièce est conservée et se révèle beaucoup plus agréable que cette surrenchère inutile que nous servira Lhurman quelques décennies plus tard.
Un film enfantin, presque naïf. Au moins le propos de l'auteur est respecté. Il y a vraiment cette exaltation de la jeunesse. Cependant ce n'est presque pas de l'amour, une forte amitié en vérité. Quelques scènes belles et émouvantes mais on ne peut éviter l'ensemble un peu poussif car certains personnages, même parmi les héros sont parfois ridicules. Il y a ces beaux costumes et une reconstitution parfaite.
Somptueux film plein de charme comme ses jeunes acteurs (Olivia Hussey est une délicieuse Juliette), usant magnifiquement de Vérone, costumes et musique très réussis. Très beau film qui manque peut-être juste un peu d'émotion.
Sortie en 1968, cette adaptation de la célèbre tragédie de Shakespeare est un petit bonheur de mise en scène, et si les décors et costumes ont un peu vieilli, ils n’en dégagent pas moins un air pittoresque et charmant. Dans le développement de son récit, le cinéaste Franco Zeffirelli nous rappelle que Roméo et Juliette est davantage une comédie dans sa première partie, avant d’évoluer en romance (et quelle romance !) puis de se terminer dans le drame absolu connu de tous. Par souci de réalisme, le cinéaste fit le choix judicieux de confier les rôles des amants de Vérone à deux acteurs adolescents (superbes Leonard Whiting et Olivia Hussey), qui donnent une fraîcheur inédite au film. En dépit de leur innocence et de la pureté de leur amour, ils seront les premières victimes de la violence imposée par le monde des adultes, symbolisée ici par l’affrontement séculaire et absurde entre les familles Capulet et Montaigu. Ce long-métrage rythmé et agréable bénéficie en prime d’une magnifique musique signée Nino Rota.
Deux choses placent le Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli légèrement au-dessus du niveau habituel de ce genre d'adaptations académiques qui cherchent simplement à gommer les dissonances dues au changement de support tout en traduisant le plus littéralement possible l'oeuvre d'origine. La première est le jeu de ses deux jeunes comédiens, et tout particulièrement d'Olivia Hussey, qui ajoute à sa beauté irréelle une fougue revivifiante. S'il lui arrive aussi, tout comme à Leonard Whiting, d'être un peu maladroite, ses petits excès s'intègrent à merveille au récit, en sonnant comme des brèches ouvertes par le surplus d'une émotion que la jeunesse des amants leur interdit de pouvoir juguler. Le film arrive alors par moments à cette impression juvénile de construire à chaque instant la période la plus faste de sa vie, de désirer ressentir au plus fort avant que l'âge ne fasse son effet et que cette euphorie ne se brise. Le second gros plus est la musique exceptionnelle du grand Nino Rota, plus belle encore que l'actrice dont elle éclaire encore davantage le visage, si cela est possible. Académique mais propre, et parfois inspiré, ce Roméo et Juliette est un beau film, qui aura été assez iconique pour décourager tout autre réalisateur de s'intéresser à la pièce de Shakespeare jusqu'à ce que Baz Luhrmann s'y colle près de trente ans plus tard.