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    La Malédiction
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    3,6
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    153 critiques spectateurs

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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Il ne fait nul doute que "La malédiction" se doit d'être classer parmi les plus grandes réussites des films qui font peur. La mise en scène de Richard Donner est remarquable et nous donne le droit de voir bon nombre de séquences mémorables - comme par exemple la séquence du suicide de la nourrice ou encore celle bien étrange de la mort du prêtre. La musique de Jerry Goldsmith est quant à elle bien effrayante et si le film est aussi sinistre, nul doute qu'il le doit beaucoup à la partition de ce brillant compositeur. Au niveau du casting qui est composé notamment de Gregory Peck, de Lee Remick ou encore de David Warner dans le rôle du photographe, il est tout simplement parfait. Difficile aussi de ne pas parler de la performance assez étonnante du jeune Harvey Stephens qui campe un Damien bien flippant. Bref, on est clairement en présence d'un classique du genre et il est d'ailleurs très difficile de trouver une oeuvre aussi effrayante sur la thème de l'Antéchrist, "L'Exorciste" étant le seul à mon sens qui arrive à le surpasser.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    En 1976, la carrière de Richard Donner est plutôt encalminée. A 46 ans, après avoir principalement œuvré pour la télévision, le futur réalisateur de « Superman » et de la saga « Arme fatale » vient d’essuyer deux échecs pour ses débuts sur grand écran. Le choc que fut en 1973 « L’exorciste » de William Friedkin arrivé après le non moins célèbre « Rosemary’s Baby » (1968) de Roman Polanski déclenche un enthousiasme des producteurs pour tout ce qui touche au surnaturel et au satanisme notamment concernant de jeunes enfants. L’idée du producteur Harvey Bernard de tourner un film autour du thème de l’Antéchrist soufflée par son ami Bob Munger n’a donc guère eu de mal à convaincre la Fox d’entrer dans la partie. C’est David Seltzer qui se voit confier l’écriture du scénario. L’ambassadeur des Etats-Unis à Rome et sa femme vont être victimes d’une manipulation lors de l’accouchement de cette dernière qui leur verra se voir confier le fils de Satan. Rien que ça ! C’est Gregory Peck alors sur le déclin qui endosse le rôle de l’ambassadeur après que William Holden, Charlton Heston et Roy Scheider se soient désistés. Son infortunée épouse est interprété par la trop sous-estimée Lee Remick. Les producteurs jouent sur du velours, les spectateurs étant à l’époque en demande pour aller frissonner dans les salles obscures. Pourtant, le film qui ne sort pas beaucoup des jalons posés par les films phares cités plus haut souffre grandement de la comparaison avec ses deux prestigieux aînés. Là où Polanski et Friedkin dans des styles très différents avaient su distiller une ambiance claustrophobe et malsaine pour l’un, terrifiante et mystique pour l’autre, Richard Donner frôle assez souvent le grotesque. Le jeune Harvey Stephens incarnant Damien inonde l’écran de grimaces outrancières qui donnent plutôt l’envie au spectateur de lui botter les fesses là où l’inoubliable Linda Blair (« L’exorciste ») faisait de la petite Regan une victime tout à la fois repoussante par ses outrances ordurières et bouleversante par son combat désespéré contre une force qui la submerge. Gregory Peck qui semble plutôt mal à l’aise dans un domaine que visiblement, il n’arrive pas à investir, paraît soudain vieilli et sans grande conviction. Heureusement David Warner solide acteur anglais qui interprète le journaliste cherchant à comprendre les événements morbides déclenchés par Damien et surtout Bille Whitelaw qui joue sa nourrice diabolique, viennent très avantageusement combler les manques d’une intrigue n’ayant pas vraiment d’ossature. Richard Donner à la caméra un peu flottante se contente de filmer assez platement les quelques moments forts constitués par les morts violentes qui jalonnent le film. A sa sortie « La malédiction » a recueilli un énorme succès sans aucun doute dû à l’appétit frustré du public qui n’avait pas eu grand-chose à se mettre sous la dent depuis la sortie de « L’exorciste » en 1973. Les années qui ont passé sont malheureusement impitoyable. Le film de Friedkin somptueux est devenu culte alors que l’on ne parle presque plus de « La Malédiction » qui se regarde désormais comme une petite série B sympathique mais sans âme.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Grand classique du cinéma d'horreur, "La malédiction", comme "Rosemary's baby", a quand même pris un gros de vieux. Le film et l'histoire n'en demeurent pas moins excellents, tout amateur de cinéma fantastique se doit de le découvrir.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    La malédiction est un film majeur dans la filmographie de l'honnête artisan Richard Donner et une pièce phare du cinéma d'horreur des années 70. Le cinéaste aborde d'une façon opposé à L'exorciste le thème de la possession démoniaque. Richard Donner privilégie plus l'effroi de l'ambiance au moyen d'une bande son assez terrifiante (remarquable musique de Jerry Goldsmith aux sonorités de G. Ligeti) et le découpage scénaristique (plus de linéarité par rapport au film de Friedkin). L'action, sans guère de temps mort, accumule les scènes autant effrayantes que gore mais, à l'opposé de l'Exorciste (au demeurant assez réussi), joue plus sur la discrétion des effets. C'est le cas des scènes où spoiler: sur les photographies apparaissent des informations sur la future mort des personnages
    . spoiler: La scène de la mort du prêtre est particulièrement signifiante
    . La photographie, fort réussi, est assez glaçante à l'image des lieux choisis pour l'action. Notons les belles interprétations du film dont celle de l'enfant, au sourire qui en dit long... Un film de genre vraiment réussi et qui n'a pas pris de ride. Le meilleur film du cinéaste.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Un film dans la décennie de L'exorciste et qui de part sa qualité, joue sur des thèmes différents, loin des images chocs, des scènes à sensations, ce film construit l'inquiétude à travers le quotidien. Il arrive des drames, qui pourrait être de simples faits divers, mais, si on relit les points comme dans ce jeu enfantin, on s'aperçoit que le mal est à la manœuvre. La distribution pour un tel film est inespérée, de Gregory Peck qui s'essaie encore une fois dans un genre nouveau, à Lee Remick, ou à Billie Whitelaw au regard terrifiant dont la présence suffit à créer l'angoisse, tous les acteurs joue de justesse, sans jamais vouloir impressionner, même le petit Harvey Stephens dans le rôle de Damien, enjôleur, on lui donnerait le bon dieu sans confession, mais il a le sourire sournois du bon petit diable.
    Est-ce vraiment un film d'horreur, certainement pas comme on peut l'entendre, mais il délivre son lot de superstitions, de croyances, de suspens, de mystères, et de questions existentielles. La force de ce film, et la raison pour laquelle il a traversé les décennies, c'est son traitement, comme un thriller, presque comme un histoire vraie, et du coup on y croit fermement et on est happé jusqu'à la fin, d'ailleurs, elle ouvre la porte sur une suite, mais ceci est une autre histoire.
    Retrouvez moi en live sur YouTube, sur la chaine: on se fait 1 toile.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2018
    Ce film d'épouvante est un classique qui a malgré tout mal vieilli de nos jours. 3/5. Cependant si vous aimez le genre, le scénario est plutôt bien ficelé et pourra effrayer un public passionné. ----Août 2018----
    Chaill
    Chaill

    19 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    A voir pour la culture cinématographique... Dommage que ce classique de l'épouvante n'ait eu droit qu'à un remake bancal, car son scénario béton mériterait une relecture digne de sa qualité avec les moyens de mise en scène actuels. Un ambassadeur s'aperçoit que son fils (qui n'est pas le sien comme on l'apprend au début) est ni plus ni moins que l'antechrist. Plutôt que d'enchaîner les scènes-chocs via l'enfant et son effrayante nounou, l'histoire devient une investigation du père (G.Peck, 60 ans mais tout de même remuant, et quelque peu inhabitué aux films horrifiques, et ça se voit...) aidé d'un photographe pour percer jusqu'au bout le mystère de cet enfant maléfique. L'ambiance générale est tendue et pesante, aidée en cela par la musique glauque de J. Goldsmith et ses chœurs; quelques scènes sont à couper le souffle, notamment les mises à mort. En fait le seul défaut du métrage est sa quarantaine bien tapée...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2006
    Produit à l'époque où le Diable faisait recette au cinéma, le film de Donner évite l'écueil du plantage à partir d'un scénario pourtant faiblard.
    Mais le talent est là pour compenser.
    Casting superbe et efficace, réalisation sobre mais qui fait mouche à tout les coups (la scène de la chute de Lee Remick, par exemple, est absolument remarquable), musique superbe (une messe noire dantesque qui reçut un oscar! Bravo M. Goldsmith!)... Donner convie tous les éléments nécessaires pour que que la sauce prenne. Et ça marche! L'angoisse monte crescendo et le Fils de Satan nous met le grappin dessus pendant tout le film.
    Un film indémodable, indécrottable, à voir et à revoir.
    Amateurs de gore bourrin et d'angoisses au rabais (cf.le remake de 2006), passez votre chemin.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Le succès rencontré par "L'exorciste" a été si conséquent qu'Hollywood n'a pas tardé à suivre le filon des films surnaturels traités avec réalisme. Dans le lot, "La Malédiction" est un des plus connus et certainement l'un des meilleurs. Habile réalisateur, Richard Donner s'empare du scénario original de David Seltzer et traite cette histoire sans jamais verser dans la surenchère. Tourné comme un thriller dans une photographie froide typique des années 70, "La Malédiction" voit l'ambassadeur américain de Londres et sa femme confrontés à leur enfant adopté qui n'est autre que l'Antéchrist, né la sixième heure le sixième jour du sixième mois ! Prenant peu à peu conscience de l'attitude étrange et inquiétante de leur enfant, le couple tâche de trouver une solution pour faire face mais leur quête s'avère ardue car ceux qui s'approchent trop près de Damien meurent dans des circonstances spectaculaires (avec décapitation, pendaison ou empalement à la clé). Bercé par l'inquiétante musique de Jerry Goldsmith et interprété par un Gregory Peck vieillissant inédit dans ce genre, "La malédiction" sait ménager ses effets, s'entourer de solides seconds rôles (Lee Remick, David Warner, Billie Whitelaw) et offrir un spectacle glaçant jusque dans son dénouement.
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2018
    Damien le petit démon !
    Entrainant, mais sans être horrifique, ni véritablement surprenant en quoi que ce soit de nos jours, "La malédiction" (tout comme "L'exorciste" ou "Amityville la maison du diable" par exemple), faisait partie des prémices de ce registre surnaturel et démoniaque porté au cinéma, et tant convoité par la suite. "La malédiction" faisait certainement plus d'effets à l'époque qu'aujourd'hui, tant ses nombreux successeurs (qui ont malheureusement parfois tendance à se copier les uns les autres) revisiteront ce schéma en rajoutant toujours un peu plus d'originalité ou d'effets-spéciaux.
    Audrey L
    Audrey L

    634 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Faites des gosses, qu'ils disaient... La Malédiction est un film d'épouvante culte des années 70, avec Gregory Peck et au scénario qui lorgne du côté de L'Exorciste (de trois ans son prédécesseur). Un autre sale gosse démoniaque qui veut tuer papa-maman (et la Terre entière, au passage). Disons-le de suite : le film a pris un petit coup de vieux (très mal fait, surtout spoiler: la tête décapitée par la vitre
    ), et ne fait pas vraiment peur aujourd'hui. Mais étrangement, ce côté désuet et ce calme horrifique forment un charme certain, et nous concentrent davantage sur l'enquête pour connaître les origines de ce Mal mystérieux qui touche l'enfant et comment s'en débarrasser. On s'amuse à penser aux futurs Destination Finale (où le personnage sait à peu près comment il décèdera, ce qui augmente la tension) car ici on trouve déjà les photos du polaroid qui montrent la forme que prendra la mort imminente d'une personne. Le jeune acteur qui joue Damien (Harvey Stephens) est convaincant (il minimise les indices qui nous prouveraient qu'il est bien un Démon, ce qui nous met le doute). Si vous en avez l'occasion, on vous conseille l'édition collector du DVD, qui compte deux documentaires passionnants sur le tournage du film. Si vous n'avez pas pu trouver pareille édition, voici ce qu'ils contiennent : le premier se concentre sur la conception du film. On apprend ainsi que le petit Harvey Stephens a été retenu au casting car il a détruit l'entrejambe du réalisateur en "jouant la colère" de façon démentielle - parfait pour le rôle -, que la scène de la chute sur le parquet s'est faite à l'horizontale (ils ont clouté le parquet sur un mur et ont poussé l'actrice sur un chariot roulant) avec des sardines peintes en rouge, les scènes avec les babouins ont nécessité de mettre le "chef de la bande" à l'arrière de la Ford pour rendre maboules les congénères, que la fin a été retournée pour "sauver" l'enfant (dont le sourire n'était pas prévu, qui a finalement été gardé et est devenu l'image-clé du film)... Le second documentaire nous a donné des sueurs froides, étant la liste des catastrophes arrivées sur le tournage, réputé "maudit" : deux voyages en avions de l'équipe qui ont été foudroyés, un troisième qu'ils ont décommandé car "plus de places" et qui finalement s'est écrasé en fin de piste de décollage, des séquences au zoo avec des lions où le gardien s'est fait dévorer par ses bêtes (les séquences des lions n'ont pas été gardées dans le film, par respect), le truquiste en charge de la décapitation du film qui perd sa petite amie juste après le tournage dans un accident de voiture...par décapitation (et, selon le réalisateur, au niveau d'un panneau "66,6 km"... On ne sait pas si c'est vrai, mais son histoire est bonne pour le feu de camp avec des copains). Ce petit docu nous a fait tirer sur notre col quelques fois. Quant au film, on suit l'enquête avec plaisir, à défaut d'avoir peur, La Malédiction parvient donc à s'extirper du simple copier-coller de L'Exorciste pour créer sa propre histoire de gamin démoniaque (Damienaque, oui).
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    A mi-chemin entre "L'exorciste" de William Friedkin pour son scénario autour d'une menace démoniaque ancestrale et "Rosemary's baby" de Roman Polanski pour son atmosphère lourde, anxiogène et paranoïaque, un long-métrage qui s'inscrit dans la lignée exacte du cinéma d'épouvante des années 70 mais qui n'atteint que rarement la maestria des classiques du genre à cause notamment d'une intrigue qui manque de puissance narrative et d'un rythme assez lent. Quelques séquences très prenantes avec une mise en scène plus suggestive que démonstrative, un casting de fière allure avec l'immense Gregory Peck dans un rôle différent de ses standards habituels ou encore le charismatique David Warner. Un ensemble globalement satisfaisant mais pas aussi mémorable que les oeuvres majeures dans le domaine de l'horreur.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Aux prémices d'une carrière qui allait flamber par la suite, Richard Donner sortait de l'ombre avec ce film d'épouvante devenu classique. Peu d'hémoglobine mais beaucoup de maîtrise formelle sur un sujet dont on ne comptera plus les déclinaisons ultérieures: l'imagerie et la musique nimbent l'ensemble d'une religiosité très appuyée, la tension monte crescendo et les acteurs sont impeccables de justesse (jusqu'au gamin dont la moindre expression faciale suscite le malaise). En dépit d'une fin un peu lapidaire dans son dénouement, le film remplit son objectif.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Davantage connu pour ses blockbusters, Richard Donner a tout de même fait un détour par la case horreur. Un détour plutôt réussi d'ailleurs. Le film a certes vieilli mais il conserve une ambiance gênante et angoissante.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2021
    Un film très vieillissant. L'histoire qui manque de rythme reste très basique mais garde le mérite d'être un des premiers du genre. Après la bande son est excellente et les acteurs charismatiques.
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