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Eowyn Cwper
121 abonnés
2 039 critiques
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2,5
Publiée le 30 janvier 2019
Julia Roberts est si connue, d'une part parce qu'elle n'a pas changé en quarante ans, mais aussi parce qu'elle a toujours l'air de se jouer elle-même. Pas avec le sourire de Mona Lisa toutefois, qui ne peut guère être aussi large que le sien. C'est avec prestance qu'elle endosse le rôle de la professeure dans une sorte de Cercle des Poétesses disparues ou la décennie d'après-guerre va être le témoin d'un virage éducationnel.
Prédestiné à Harry Potter par son côté littéralement vieille école, le transfuge de Cambridge qu'est Newell n'a pas grandes difficultés à arborer les couleurs conservatrices de Wellesley, même si ses actrices et son distributeur sont plutôt Columbia. Une colombe dont on aurait besoin pour adoucir le choc des générations, s'il avait été virulent ; en effet, il préfère se le réserver comme avant-garde, traitant comme sa vraie armée l'engagement féministe qui s'étale sur le scénario avant de jaillir au générique de fin sous la forme d'images d'archives rappelant la place aussi prisée qu'étroite occupée par les femmes dans les États-Unis d'avant le flower power.
L'enseignement filmique est aussi digne d'intérêt que ceux que sert le personnage de Roberts, mais pas aussi bon. Il y a des concessions par les facilités prises dans la formation des couples, leur dissolution, la méchanceté, voire l'apparition et la disparition de certains acteurs (l'absence prolongée de Marcia Gay Harden n'est pas pour rien dans ce sentiment). On se rattrape aux branches d'un dosage très pertinent dans les set-up / paybacks : les questions qui nous font garder le rythme sont toutes résolues, et à temps. Mais d'un autre côté, l'avance dans l'année scolaire de Wellesley est assez mécanique, en manque du charisme robertsien, et grince à la sélection élitiste des actrices principales, dont la sublime candeur insuffit à rendre l'image humaine à toute l'école.
Newell nous aura servi des gros plans de la personnalité, sans les détails nécessaires, au lieu du plan large, façon photo de classe, qu'il aurait fallu à son film engagé.
1953, époque a lequel les femmes n'étaient pas encore indépendantes, ou leur vie était dicté par un conditionnement présent dès leur enfance et ou elles n'étaient pas censés travailler une fois marié... On suit l'arrivé d'une professeur d'art dans une école pour filles, avec ses méthodes peu orthodoxes et sa vision "subversif" et avant gardiste de la femme et de son "role" dans la société, elle est la pour rappeler aux élèves de faire ce dont ils envient et de ne pas changer pour les autres mais elle va elle meme apprendre a faire face a ses propres préjugés au contact de ses élèves. Dans la meme veine que l'excellent "Le cercle des poetes disparus", ce film reste cependant un cran au dessous et n'est pas aussi poignant que ce dernier. On échappe pas a quelques clichés, un peu d'exagération dans certaines scènes ou personnages. Les actrices sont toutes excellentes, le thème est intéressant, il y a des réflexions sur l'art et notre manière de vivre cependant elles ne vont malheureusement pas au bout de la chose, néanmoins le film reste plaisant a voir et le message transmit reste d'actualité: "Changer pour plaire aux autres, c'est se mentir à soi-même " Bref un film a voir meme s'il ne révolutionnera pas votre manière de penser, mais putain qu'est ce qu'on aimerait que tous les profs soient impliqués comme ca dans leur boulot aujourd'hui...
Des excellentes performances de Kirsten Dunst, Julia Roberts et surtout Maggie Gyllenhaal qui m'a beaucoup surprise et une toile de fond intéressante sublimée par des décors réussis : un bon moment. Mais très vite, le spectateur s'ennuie et l'histoire tourne en rond. On attend déséspérement que le film décolle mais il restera plat et vide jusqu'à la fin, cousue de fil blanc. Une déception...
Le sourire de Mona Lisa n'est certe pas à ranger dans les chef-d'oeuvres du 7ème art et ceci pour plusieurs raisons : n'est-ce pas ennuyeux de voir un film sensé délivrer un message, c'est à dire nous montrer à quel point la libération des femmes fut lente et laborieuse dans les années 50 ansi qu'une réflexion sur l'art et les technique d'enseignement, mais qui au lieu de cela s'enfonce dans une lourde caricature qui semble de jamais avoir de fin? Ici les quelques traits d'humour nous agacent, l'héroïne "parfaite" nous énerve d'autant plus qu'elle se veut être la voix de la vérité et du savoir absolu, et les manifestations d'admiration de ses élèves (spécialement à la fin) font rééllement pitié. Le fond n'est pas mauvais, mais le réalisateur s'enfonce ici dans une pâle reproduction du "Cercle des poètes disparûs" version féminine, en ajoutant des couches et des couches, assomant le télespectateur et ne réussissant jamais à faire réellement mouche.
Un film très bof bof. Seul les rôles de Julia Roberts et Julia Stiles nous font rester jusqu'à la fin. Les autres personnages sont peu travaillés et sans aucune aucunes profondeur. (**)
Un film ricain, avec en tête d'affiche Julia Roberts et Kirsten Dunst, pour nous faire la morale sur l'évolution de la condition féminine. Autant dire que la peur m'habitait lors des premières minutes. Et pourtant, c'est une bonne surprise. Les répliques sont assez cinglantes, le contexte historique est bien rendu, le personnage principal est touchant, le pessimisme ambiant n'est pas pour me déplaire, enfin l'ensemble se suit avec grand plaisir. Bien sûr, on pourra toujours faire la mou et regretter le côté caricatural du film. Une institution pour jeunes filles de la haute avec une directrice qui semble avoir un manche à balai dans le cul, des pensionnaires si prudes que la simple vue des testicules pendants d'un chien les ferait tomber dans les pommes, des hommes aussi sexistes que volages. Les scénaristes n'ont pas fait dans la demi-mesure, ils s'en sont donnés à cœur joie dans la surenchère. Malgré tout, "Le sourire de Mona Lisa" reste un cas d'école et un très bon film.
Film très plaisant à suivre avec un très bon casting, interprétation superbes de toutes! , hall, s sont excellentes et font vraiment tout le film. Tout repose sur leur interprétation. L'époque et les valeurs sont très bien décrites et chaque point de vue: le moderne et le classique sont aussi très bien expliqués. La difficulté de faire évoluer les consciences, les moeurs pour cette prof nous captive du début à la fin. CE personnage est très intéressant et profond, on s'attache vite à elle qui a des convictions mais également pas vraiment sûre d'elle. Le scénario se rapproche par moment à celui du "Cercle des poètes disparus". A voir!
"Le sourire de Mona Lisa" est sans conteste le pendant féminin du "Cercle des Poètes disparus". Katherine Watson débarque de sa chaude Californie pour enseigner lHistoire de lArt à Wellesley, une université au traditionalisme revendiqué que je trouve vomitif. Conditionnement idéologique, système destructeur dambition pour jeunes filles modèles, lélite des femmes au foyer (et femmes au foyer de lélite) sort de Wellesley et perpétue le processus en y envoyant ses propres filles. Accueillie plus que froidement par ses apprenties épouses parfaites, le professeur aux idées larges ne se démonte pas et donne à sa manière un grand coup de pied dans la fourmilière. Introduire un peu dArt Moderne au programme permet logiquement délargir leur conception des choses. Voilà donc du Soutine et du Pollock livré en pâture à ces esprits bridés et réticents. Le débat qui se lance spontanément ne fait pas très naturel mais il fallait bien montrer aux spectateurs que lhéroïne parviendrait à tirer quelques choses de ces ptits monstres. Quelques étudiantes sont humainement bien plus intéressantes que Betty, je pense surtout à Connie et Giselle. Quand pour certaines le "sois belle et tais-toi" docilement accepté devient un insupportable "sauve les apparences et accepte ta vie de merde", lhorizon dévoilé par Miss Watson prend toute sa signification. On aurait presque envie de dire merci Katherine Watson, merci pour tes élèves, mais nom dune pipe que ce fut laborieux ! De bonnes actrices, le sourire de Julia Roberts et le savoir-faire de Mike Newell font passer la pilule, notamment durant la dernière partie qui bien que sirupeuse savère vaguement émouvante. Au final le film est plutôt moyen mais il aurait pu être pire avec un tel sujet. Dépeignant de façon crédible l "american way of life" dil y a cinquante ans, le film délivre un message plus progressiste quil nen a lair par moments. Des images darchives très pertinentes illustrent dailleurs le début du générique de fin.
Ce film joui d'une belle image, d'actrices exceptionnelles et d'un sujet fort intéressant. Mais il aurait pu être meilleur si ce même sujet avait été mieux exploité. Avec ce long métrage, on plonge dans les années 50 et la place de la femme dans la société durant cette époque avec pour toile de fond l'Art. Les personnages principaux ont tous un rôle et une analyse de la situation différente: Julia Roberts "révolutionnaire", Kirsten Dunst "traditionaliste", Maggie Gyllenhaal "rebelle" etc. C'est appréciable mais un peu caricaturale à certains moments. Comparé Aux cercles de poètes disparus, version féminine, on y retrouve les mêmes codes, mais avec l'émotion en moins; ce qui en fait un film en dessous de "sa référence". J'ai tout de même pris du plaisir à le regarder jusqu'au bout même si j'aurais aimé une autre fin. Un bon film néanmoins.
J'adore ce film et tous ceux qui aiment les histoires de profs qui ont tenté de révolutionner le monde de l'éducation aimeront ( Le cercle des poètes disparus, Esprits rebelles, Le + beau métier du monde etc... ). Là ce qui est intéressant en plus, c'est que le film pose la question " qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? ", c'est une question difficile car on rencontre encore aujourd'hui énormément de réfractaires à l'art moderne et à l'art contemporaine ( même si ces expression ne veulent pas dire grand chose étant donné la diversité des mouvements artistiques ;o) ) !
De ce remake du Cercle des poètes diparus, Julia Roberts se laisse voler la vedette par trois jeunes actrices d'exception. Non excempt de réflexion, il en ressort des moments de pure et de sincère émotion mais qui font sans cesse penser au film de Peter Weir.
En forçant la comparaison, « le Sourire de Mona Lisa » ressemble de loin au pendant féminin du «Cercle des Poètes Disparus». Féministe avant l’heure, Julia Roberts est plutôt attractive en enseignante en histoire de l’art au sein d’une prestigieuse école pour jeunes filles au début des années 50. Malgré un sujet bienveillant et engagé, le film de Mike Newell manque d’attractivité, obstrué par d’inodores rengaines romantiques.
Je l'ai enfin vu ^^. L'histoire n'est certes pas très originale (beaucoup de clichés puisque c'est ce que le film est censé critiquer), mais c'est bien tenu tout du long. Et j'adore Wellesley, j'ai toujours voulu y aller juste pour voir, mais bien sûr je n'ai jamais eu l'occasion... Et que dire à part que j'adore ? Julia Roberts est bien dans le rôle, une femme à fort caractère, Kirsten Dunst par contre est un peu moins crédible je trouve et c'est bien dommage (j'ai du mal à l'imaginer dans le rôle d'une épouse...). Par contre grand coup de foudre pour Maggie Gyllenhaal. Je l'aimais déjà beaucoup mais elle était vraiment géniale ^^, une légèreté dans sa présence qui fait plaisir à voir. Des tableaux assez intéressants
Avec un casting aussi prestigieux, il était impossible d'obtenir un mauvais film. Et en effet, Le sourire de Mona Lisa n'est pas déplaisant; Cependant, il est loin d'être véritablement captivant. Certes, Julia Roberts est toujours aussi sublime et convainquante et Kirsten Dunst, Julia Stiles et Maggie Gyllenhaal sont épatantes, mais le rythme du film est irrégulier et comporte quelques longueurs, ce qui risque de susciter un sentiment d'ennui chez certains. Les idées du sexisme et de la situation des femmes dans les années 50 sont intéressantes, mais ne sont pas assez développées. Le personnage de Julia Roberts en professeur subversif, fait bien évidemment pensé à celui de Robbin Williams dans Le cercle des poètes disparus, mais se révèle plus difficile à cerner. La musique en contre-partie est magnifique; Rachel Portman compose une BO envoûtante et choisit des interprètes de marque! Le sourire de Mona Lisa est un beau film, interprété à la perfection et dans la lignée du Cercle des poètes disparus. Cependant, il est loin d'être à la hauteur du film de Peter Weir dont il s'inspire. Mike Newell a signé jusque là des oeuvres assez moyennes , espérons qu'il nous étonnera pour Harry Potter et la coupe de feu.
Je suis plutôt agréablement surpris par ce film. Evidemment, le scénario comme la mise en scène sont très conventionnels, Mike Newell oblige. Néanmoins, les réflexions sur l'art, la place de la femme dans les années 50 et la difficulté de faire un choix pour sa vie sont assez intéressants. De ce point de vue, c'est largement plus réussi que pour le récent "Une éducation". Mais le gros "plus" du film, c'est évidemment son casting : Julia Roberts donne ici la réplique à de jeunes actrices qui auront (ou qui ont déjà, depuis 2002) sa carrure.