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Sebmagic
172 abonnés
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1,5
Publiée le 3 mars 2011
Un film pas franchement exceptionnel. Les thèmes traités sont intéressants et méritent d'en faire un film. On a ici une sorte de Le Cercle des Poètes Disparus dans le monde des femmes, Julia Roberts tenant le rôle de Robin Williams. Sauf que cette fois-ci, nous sommes dans le domaine de l'art, en particulier de la peinture. Julia Roberts interprète Katherine Watson, une nouvelle enseignante aux méthodes peu orthodoxes dans les années 50. A une époque où les femmes avaient peu de droits et où les publicités s'avéraient horribles quand on les regarde à présent (en gros : une femme sert à faire la cuisine, le ménage, l'aspirateur est son meilleur ami), où les femmes ne devaient pas travailler une fois mariées, Katherine a quant à elle une vision de la société totalement différente. Tandis que Gilselle s'approche également de ce mode de pensée, Betty quant à elle trouve son professeur ridicule et s'amuse à lui manquer de respect. Joan tente de jouer sur les deux tableaux et se faisant médiateur. Le sujet est passionnant, Kirsten Dunst est excellente en véritable chieuse insupportable, tandis que Maggie Gyllenhaal est comme d'habitude magnifique et bourrée de talent. Malheureusement ce sont des deux seuls éléments du casting à rester crédibles. Julia Roberts, malgré tout le respect que j'ai pour cette actrice, ne sait jouer que la gêne ou la vexation et à force c'est énervant. On s'attache difficilement à elle. Quant à Julia Stiles, je l'ai trouvée largement meilleure dans Dexter. Ici, elle en fait dix fois trop. Tout ceci au coeur d'une intrigue qui finalement n'est pas tellement passionnante et s'essouffle vite. Dommage.
J'ai été déçue par ce film qui semblait à vu de son contenu et de son casting quelque peu attrayant. On s'attend à un film reposant sur des faits historiques qui sera mené par la splendide Julia Roberts, mais on tombe sur un film cucu-la-praline, contant la vie de jeunes universitaires, innocentes et écervelées. Trucmuche se marie et arrête ses études au plus grand regret de son enseignante (alias J. Roberts), Machine est entichée d'un homme qui en vérité ne l'aime pas, Bidule est amoureuse de son beau professeur d'italien et patati et gnagnagna et on s'ennuie, et on s'emmerde. Le type d'université dans lequel les filles se trouvent porte à lui-seul le titre du film, c'est bien peu développé, trop superficiel, peu intéressant. Notons tout de même la qualité de la mise en scène et de l'interprétation de la charmante Kirsten Dunst. Julia Roberts, on a déjà vu mieux.
Cette immersion dans l’Amérique des 50's est plutôt réussie et même si cette copie féminine du cercle despoètes disparus est évidente et donc manque de personnalité , l'ensemble reste plaisant à voir .
sité de Wellesley(où étudia Hillary Clinton par exemple).Une professeur d'art progressiste dans ses idées et son attitude encourage ses élèves conditionnées à en faire de même. "Le sourire de Mona Lisa"(2002) brille par son académisme révolu,mais pas désagréable,car Mike Newell emballe le tout avec son sens du romanesque et de l'inoffensive repartie. Julia Roberts est souveraine,dans un rôle où elle n'a pas à forcer son talent(et qui annonçait malheureusement sa traversée du désert...). Ce récit-choral s'attarde aussi sur les jeunes étudiantes,plus préoccupées à trouver le mari idéal qu'à affûter leur culture artistique. Kirsten Dunst en peste piégée,Julia Stiles partagée entre devoir et envie,Maggie Gyllenhall amoureuse transie et Ginnifer Goodwin idéaliste en manque de confiance,forment un quatuor cohérent et représentatif de la mentalité limitée des femmes de l'époque. La démonstration d'une société repliée sur elle-même et étouffante pour les femmes de l'époque est trop démonstrative pour qu'on y adhère. Pire,on a presque envie que ce féminisme soit étouffé dans l'œuf. Preuve de l'échec palpable des ambitions de départ.
Au début des années 2000, Mike Newell nous proposait une plongée au cœur d’une grande université pour filles dans les années 50 aux Etats-Unis. Ce film permettait de faire un état des lieux du chemin parcouru en un demi-siècle quant à la place de la femme dans la société occidentale.
Evidemment, on est dans un cas extrême puisque l’on évolue au milieu de filles issues de bonnes familles et donc d’un milieu particulièrement rigide et conservateur.
Néanmoins, c’est ce qui rend le film intéressant : la confrontation entre ces filles qui semblent avoir intégré le rôle que la société leur assigne et cette professeur d’histoire de l’art qui tente de les émanciper en est d’autant plus forte.
Forte mais pas caricaturale.
Car, ce que j’ai apprécié, c’est que le personnage incarné par Julia Roberts n’est pas une militante des droits des femmes mais une femme convaincue qu’à sa petite échelle, elle peut changer des mentalités. Je trouve que cela lui donne un côté beaucoup plus humain puisque l’on va pouvoir également s’intéresser à sa personne, à son vécu et à ses sentiments, tandis que si cela avait été une militante, son message politique aurait éclipsé le reste.
Julia Roberts a trouvé le ton juste pour son personnage. Elle parvient au travers de silences à faire passer autant de messages qu’à travers un dialogue bien ciselé. Elle incarne cette professeure avec beaucoup de retenue et sans l’idéaliser non plus. Elle a ses failles et elles ne nous sont pas cachées.
Quant aux autres actrices, il y a à boire à manger. Certaines m’ont convaincu, d’autres m’ont semblé surjouer leur rôle.
Je passerai rapidement sur la réalisation, très académique, mais comment en aurait-il pu être autrement vu l'époque et le sujet ?
Ce que je retiendrai du « Sourire de Mona Lisa », c’est ce film sans prétention, sur une professeure d’université qui a des choses à dire mais qui n’est un surhomme (une surfemme, je ne suis pas sûr que ça se dise) et qui fait face à ses doutes et à ses propres erreurs pour s’approcher le plus possible d’une forme d’épanouissement ou d’accomplissement de soi malgré les diktats de la société.
Un film avec un joli message et qui est agréable à regarder, en somme.
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12 423 critiques
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2,0
Publiée le 25 avril 2012
Un film surfait! Ce nouveau professeur qui essaie de modifier la routine d'un ètablissement de jeunes filles ressemble à s'y mèprendre au film culte de Peter Weir: "Dead Poets Society" avec Robin Williams. Du dèjà vu donc pour un système scolaire poussè à la caricature hollywoodienne! Mais il y a Julia Roberts, qui avec une simplicitè èvidente, dègage une èmotion, et plus particulièrement dans le final avec ses jeunes filles à vèlos, donnant du coup un joli moment! Mais cette comèdie / dramatique est trop politiquement correct pour pouvoir s'y attacher! De plus, l'histoire de "Mona Lisa Smile" ne brille pas par son audace et manque cruellement de passion! Les jeunes actrices sont biens (mention à Ginnifer Goodwin) mais fallait-il vraiment au britannique Mike Newell se risquer à pareille entreprise ? Peut-être car on sait que les amèricains excellent dans ce genre de film...
Quatre étoiles pour attirer l'attention sur un film injustement dédaigné par la critique. Le sourire de Mona Lisa est en effet très différent du film de Peter Weir, Le cercle des poètes disparus , à la copie duquel on a voulu le reduire, et ce en raison du sujet réel du film, bel et bien féministe, ouh, le gros mot que voilà... Ce film, certes classique dans sa forme, présente avec une élégance teintée de cruauté et de mélancolie la difficulté pour les femmes d'exister, dans une société dédiée à l'homme et à sa réussite. Pas de discours manichéen ici, des constats et des situations présentées avec respect, pour un message clair adressé aux femmes : celui de ne compter que sur elles-mêmes et sur leurs propres ressources, morales et financières, ainsi que de ne pas céder aux illusions de l'amour, qui se présente sous les traits séduisants du prince charmant et se transforme rapidement en crapaud bardé d'appareils électro-ménagers : l'anti-Blanche Neige, en quelque sorte... Ce film est utile, parce que fort rares sont les occasions de voir évoquée la condition féminine et le jeu de cartes truqué dès le départ qui est offert aux petites filles dans ce monde d'hommes, ainsi que la façon dont elles pourront tirer leur épingle de ce jeu. Le film présente de beaux portraits féminins, ce qui n'est pas si fréquent non plus, et n'esquive pas la part de souffrance inhérente à tout choix de vie. Joli personnage de femme libre, incarné par une Julia Roberts sobre et convaincante. Ne partez pas avant la fin du générique final, composé d'images de pubs des années 50, exaltant la "Femme", fée du logis et déesse de la beauté : rien n'a changé sous le soleil, hélas... De nos jours, la femme est présentée par les publicitaires davantage selon une esthétique de film porno : quelle évolution, n'est-ce pas ?...
Ce film passablement jugé par les critiques, est à mon avis décrié à tort. En effet, certains le qualifieront basssement de Cercle des poètes disparus au féminin. Mais c'était tout simplement son but ! En effet durant toute la durée de préparation de ce film, toutes les critiques ont employé ce qualificatif pour en résumer l'idée sans même avoir visionner quelques rushes au préalables. Comment reprocher à un film d'être trop près de ce à quoi on voulait le rattacher ? Quoi qu'il en soit, ce film à quelques points communs avec celui qui fit la gloire de Robbin Williams, mais là où les critiques n'ont pas cherché à aller, les spectateurs peuvent le faire. Certes il s'agit une fois encore d'un professeur qui cherche à pousser ses élèves à s'affirmer. Mais la grosse différence vient du fait que le film de Peter Weir s'attachait à pousser les jeunes hommes à s'affirmer contre leur parents et contre les traditions, alors que ce film de Mike Newell montre comment un professeur avant gardiste pousse ses élèves à s'opposer à la société, et prône une idée totalement féministe.Le jeu des actrices est certes très simple, mais cette simplicité ne s'allie-t-elle pas avec les personnages incarnés ? On ne peut attendre de Julia Roberts de jouer un rôle comme celui de Katherine Watson de la même manière qu'elle a pu le faire dans Erin Brockovich. Julia incarne parfaitement son rôle de professeur tout comme Kristen Dunst et Julia Stiles celui des élèves. Mention spéciale à Maggie Gyllenhaal, à Ginnifer Goodwin et à Marcia Gay Harden qui font toutes trois avec les trois grandes actrices précédentes une performance très remarquée. Pour finir, on peut dire que ce film de femme n'est pas forcément pour les femmes et permet de réfléchir à la condition féminine en regardant les 50 ans parcourus depuis l'intrigue du film et en émettant un commentaire : soit on trouve que le chemin parcouru est immense, soit on se rend compte que malgré quelques apparences, la condition féminine n'a pas tellement évolué depuis 1954. A vous de choisir...
un assez bon film plutot efficace de la veine du Cercle des poètes disparus ou de Will sans jamais vraiment attendre la perfection qui font de ces films des grands film. L'histoire se revele être moins interessante. Mais garde un certains charme grace à ses nombreuses grandes actrices qui sauvent le film. Aussi un bonne reflexion sur les droits et les devoirs de la femmes dans les années 1950. A voir.
Très bonne interprétation pour toutes les actrices, très convaincantes, particulièrement Kirsten Dunst. Julia Roberts a rendu son personnage très attachant, et toute féministe se rangerait à ses côtés. La femme des années 50 y est bien caricaturée, sans excès. Le fim est sympathique à voir.