Encore un film -du même réalisateur- où je reste sur ma faim en me disant « mais c’est tout !? Où est la suite ». On nous décrit un univers où on nous explique une petite part et tout le reste où on a des questions du pourquoi du comment des sorcières n’est pas évoqué. C’est frustrant. Alors oui le film n’est pas là pour ça, et le sujet du changement, de la difficulté de la vie à surmonter est bien abordé. Mais pourquoi donc une fillette de 13 ans doit se démerder toute seule simplement parce que c’est une sorcière. Pourquoi ?
J'ai aimé sans plus, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et c'était assez prévisible, cela reste mignon à regarder mais je n'ai pas été transcendé énormément par ce film.
Même si ce film n'est pas un des plus connus de Miyazaki, il n'en reste pas moins très plaisant et poétique comme le reste de sa filmographie. Malgré son scénario que certains qualifieront de "simple", il reste très sympathique à regarder !
Miyazakiki. Je dois bien admettre qu’il me reste quelques films de Miyazaki à voir. Kiki est le 5ème long métrage de son auteur et n’a connu une exploitation en salle qu’en 2004 soit 15 ans après sa sortie initiale (d’où une affiche en référence à Chihiro). Kiki est une jeune sorcière qui, à l’âge de 13 ans, quitte son foyer familial pour vivre sa vie et exercer sa magie dans le vrai monde. Elle part donc à la ville avec son chat Jiji. Gagner son indépendance ne va pas se faire en un jour. Voici une chronique de la vie ordinaire d’une jeune sorcière. Fort heureusement, on est loin de l’imaginaire Harry Potter et ce ton frais est fort appréciable. Les personnages sont fins, attachants et drôles, le chat Jiji en particulier. On suit les doutes de cette jeune demoiselle et comprend que ses pouvoirs dépendent grandement de sa confiance en elle. Ado, elle va donc devoir s’accepter telle qu’elle est et accepter que le monde ne tourne pas exactement comme elle le voudrait. Contrairement à d’autres films de Miyazaki, il y a moins de profondeur de réflexion ici. De fait, c’est un film plutôt léger et ça en fait un visionnage de pure détente. On regrettera peut-être une fin un peu vite expédiée à laquelle il manque une véritable conclusion. Du côté de l’animation, c’est sublime, comme d’habitude. Ça bouge dans tous les coins et les jeux de texture sont bluffants. En bref, une bouffée qualitative d’air frais et d’évasion qui fait grand bien par ces temps troubles.
Que dire de plus ? Un film de 1989 qui mets a terre n'importe quelle Disney ou autre film d'animation sorti en 2020. Incomparable vous me direz. J'ose la comparaison car face à tant de talent scenaristique, de mise en scène, de dessin, de mis en son, on est abasourdi par l'émotion. Le beauté de l'émotion, voilà le rôle premier de son univers.
La petite sorcière de Miyazaki n'a pas attendu la venue d'Harry Potter pour briser un mythe désuet et sordide et en proposer une réactualisation moderne aux enfants. Sans autres effets spectaculaires que d'épisodiques envolées sur un balai (mais quelle émotion !, le film brode une peinture du passage de l'enfance à l'âge adulte avec un aplomb et une intélligence inédits en animation. Ce 4ème film des studios Ghibli est l'un des plus beaux voyages auxquels le déssin animé nous ait conviés.
"Kiki la petite sorcière" est un Miyazaki relativement simple, de quoi faire l'unanimité auprès du grand public. En effet, là où certaines de ses œuvres peuvent paraître élitistes, "Kiki la petite sorcière" sera lui très accessible, ne proposant pas spécialement d'univers torturé ou d'idées déjantées. Un côté un peu plus enfantin se dégage de ce récit, aux codes un peu plus classiques, incluant même un sidekick en la présence du chat noir.
Lorsque l'on découvre l'animé Kiki, le premier mot qui nous vient est : mignon. Tout fleure bon la tendresse, l'enfance qui s'émancipe pour atteindre le stade suivant de la maturité, la poésie propre à tout film de Miyazaki. Le personnage de Jiji, le chat à la voix éraillée et suraiguë, est très drôle (pour avoir rencontré le doubleur français, ce rôle lui a tenu à cœur, et cela se ressent dans l'excellent doublage). On regrette seulement une certaine lenteur, une intrigue "plus calme et prosaïque" qui peut paraître moins inspirée pour les fans de Miyazaki, et surtout une fin très prévisible et plutôt digne d'un Disney... Dommage car cela dénote sur l'ensemble du film qui était jusque-là très "mignon", encore une fois. La musique est bonne, l'image impeccable (on ne croirait jamais qu'il date de 1989 !), on aura attendu 2004 pour voir arriver ce très beau petit film en France. Parfait pour les enfants, surtout pour la morale d'indépendance et de mise en avant des héros féminins, le film égayera une soirée en famille, ou même entre amis si vous partagez la fibre Miyazaki. Subjectivement pas le meilleur de la filmographie impressionnante de ce maître de l'animé, à cause du manque de folie créatrice et de sa fin plate, mais qui ne manque absolument pas de qualités, à commencer par ses personnages attendrissants et sa réalisation très en avance sur son temps, avec une belle morale.
Ce quatrième long-métrage d'animation des studio Ghibli, réalisé par Hayao Miyazaki et sorti en 1989 n'est pas mal du tout. L'histoire est adapté du livre homonyme de Eiko Kadono mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrais pas comparer les deux œuvres sur le plan de la fidélité. C'est en tout cas l'histoire ici d'une petite sorcière de 13 ans qui part s'installer en ville afin de parfaire son apprentissage. Bon, c'est le quatrième film des studios Ghibli que je vois et je dois dire que c'est, pour l'instant, celui que j'aime le moins. Pour autant, je reconnais ses qualités et je ne le dénigre absolument pas mais, comparé aux autres (les trois premiers en fait), je le trouve moins pertinent. Effectivement, les autres étaient également bien évidemment destinés à un jeune public mais malgré tout, nous avions un sous-texte très adulte qui rendait la chose intéressante. Ici, nous avons tout simplement un film d'animation au scénario plus ou moins original qui ne comporte pas vraiment de sous-texte destiné aux adultes. Bien-sûr, l'animation reste excellente, de même que la B.O., comme dans tous bons films du studio. Mais malgré tout, je regrette qu'il n'y ait pas un scénario peut-être un peu plus étoffé. On en ressort pas complètement émerveillé quoi, l'histoire est sympa mais sans plus. Bon, même si ce n'est, à mon sens en tout cas, le moins abouti pour l'instant du studio, "Kiki la petite sorcière" reste dans l'ensemble un film d'animation très agréable à suivre.
Dessin animé mignonnet mais un peu mou sur les bords ! Le début est sympa, les aventures de Kiki aussi car il ne lui arrive que des mésaventures dans son boulot de sorcière-livreuse mais dans l'ensemble, l'histoire manque de profondeur & de relief ! Je m'attendais à une intrigue un brin plus palpitante m'enfin ! Il n'empêche qu'on passe un bon moment avec Kiki alors c'est pas 'rave ! Hein Kiki c'est pas 'rave ?!!!!
Un conte que l’on regarde avec ses yeux d’enfant. C’est si naïf, si gentil, si frais et si beau. Y a-t-il héroïne plus pure que Kiki ? Même dans ce monde idyllique, certains personnages nous montrent les traits les plus vils de leur personnalité et ce contraste entre Kiki et d’autres enfants moins gentils marque durablement les esprits. Un film qui véhicule de nombreux principes d’éducation sans contenir de lourdeur moralisatrice et qui surtout est intemporel : je l’ai vu 20 ans après sa sortie au Japon et j’ai déjà hâte de le montrer à nouveau à ma fille dans quelques années.
Ce film est souvent considéré comme mineur dans la filmographie de Miyazaki. Et pourtant... Si le réalisateur met de côté ses thèmes de prédilection, il fait de Kiki la petite sorcière une ode à la réalisation de soi et un film très agréable à regarder et à entendre de par sa mise en scène et sa musique. Proche de Mon voisin Totoro dans le sens où c'est le quotidien de l'héroïne qui est mis en avant pour raconter une histoire, on suit le parcours initiatique de Kiki avec plaisir, compassion et amusement. Car en effet, ce que vit Kiki après avoir pris son envol (au propre comme au figuré) pour acquérir son indépendance et trouver sa voie, représente avec une grande justesse la réalité d'une séparation d'un enfant de son cocon familial, des espoirs et des doutes quant à la réalisation de ses projets, à l'accomplissement de soi et à l'intégration sociale dans un lieu étranger. Comme dans toutes les oeuvres de Miyazaki, on retrouve des personnages positifs et attachants, en particulier Kiki, Jiji le chat et Tombo. Kiki la petite sorcière est un beau film, un air de fraîcheur qui transmet de belles valeurs. Un petit bijou.
Voici un dessin animé japonais qui prend la forme d’une quête initiatique, celle d’une adolescente s’opérant tout en douceur. Car finalement, il n’y a pas de vrai danger pour cette jeune sorcière de treize ans qui s’émancipe, juste des préoccupations de son âge ! Elle aura d’ailleurs tôt fait de retrouver confiance en elle en fonction des gens qu’elle rencontrera ! Et comme souvent chez Miyazaki, la galerie de personnages est intéressante et comporte son lot de modèles positifs, ici des femmes indépendantes. Mais on y retrouvera également des engins volants et de folles cavalcades, péché mignon du réalisateur pour ceux qui se rappellent de la série « Sherlock Holmes » ou encore de « Porco Rosso » ! Moins puissant que « Le voyage de Chihiro », avec moins d’enjeux que dans « Ponyo sur la falaise » mais avec autant de magie et de bonhommie que dans « Mon voisin Totoro » ce qui lui confèrera un côté « film sympa à regarder en famille » !
Hayao Miyazaki revient avec un joli film spécifiquement destiné aux plus jeunes car plus linéaire et moins torturé que les autres œuvres du studio Ghibli. On tombe rapidement sous le charme de cette histoire simple et pleine de tendresse, parfaitement illustrée par des dessins magnifiques et débordants de couleur. Le talent de Miyazaki réside dans sa capacité à se renouveler tout en jouant toujours sur les mêmes thèmes: la nature, l’enfance, la magie, l’aviation…Malgré toutes ces qualités, Kiki La Petite Sorcière possède néanmoins un coté gnan-gnan assez rare pour ce studio et qui pourra rebuter certains spectateurs.