Le film danimation sur nos écrans date en fait de 1984, cest le deuxième film de Myazaki. On y retrouve certains de ces thèmes plus appuyés notamment en ce qui concerne lécologie et un message de paix lié à la pureté de NAUSICAÄ princesse de la vallée du vent (doù le titre du film) qui va essayer de faire coexister des peuples toujours en guerre en plus dêtre menacés par lavancée dune forêt toxique. Princesse mais pas de Prince charmant. Nausicaä est à lâge de ladolescence de par ses formes mais a un visage denfant. Intelligente, remplie dun cur pur qui lui permettra dapporter la paix sur Terre, elle nhésitera pas à se sacrifier dans un rôle christique qui lui permettra une résurrection. Mais limportant nest pas là. Il est plus dans la transformation de ce personnage, thématique que lon retrouvera dans les films suivants. En tout début, elle perd son père et se lance dans laventure, mieux quun Tintin. Elle aurait dailleurs un côté garçon, aventurier qui laisse ses attaches en étant sûr de revenir au point de départ, la source. On notera labsence de la mère mais la présence de la grand-mère. Du film de Myazaki, il émane une poésie issue de son auteur qui a adapté sa propre bande dessinée. Ce nest pas un hasard, si lon apprend que le réalisateur japonais est né en 1941 et a dû fuir sa ville natale, Tokyo sous les bombardements américains. Le film est empreint dans certains passages que ce soit visuelles ou sonores des années 70, lourd pour le côté synthé de Joe Hisaishi dont le style qui saffinera (notamment chez Kitano), psychédélique dans certains moments qui contraste avec le dessin plus classique et dans la robe mini de la Princesse. Un auteur qui imagine un animal appelé le renard-écureuil a par ce simple détail une imagination fertile dont la structure scénaristique ne fera pas défaut. Plus de 20 ans après sa sortie au Japon, le message est toujours et encore plus dactualité. Lémotion et la poésie resteront, elles à jamais.
Miyazaki, encore et toujours ! Que dire d'une telle oeuvre ? Premier film qui va réellement lancer la carrière du réalisateur et contribuer à la création du studio Ghibli en 1984, "Kaze no Tani no Naushika" reste l'un des contes oniriques que, personnellement, je préfère ! Je me souviens l'avoir vu il y a une dizaine d'années, lors de ma période "manga-fan" et que même sans sous-titrage, j'avais adoré ! Ecologie, Amour, Paix, Respect... tous les thèmes chers à Miyazaki sont transposés sur grand écran. 1984 ? 22 ans d'ancienneté ?... Et pas une ride, comme dirait la pub pour L'Oréal. C'est LE COUP DE COEUR cinéma de cette année et c'est à déguster sans aucune modération. Attention tout de même ! Ça beau être distribué par Disney (je ne polémiquerai pas dessus...) mais, personnellement, je le déconseille aux moins de 8 ans.
J'avais lu le manga Nausicaa des années avant de le voir animé sur grand écran... il n'échappe pas à la règle, le bouquin est meilleur que le film (mais le bouquin est fabuleux).<br> Ceci dit, il arrive faire tenir 7 tomes dans un seul film, en remaniant profondément les rebondissements du scénario, et le résultat est très cohérent (contrairement à la fin d'akira, par exemple).<br> On retrouve bien sûr tous les thèmes qui sont chers à Myazaki, avec sa façon de l'aborder - et quand on connaît, on adore.<br>
Cependant, on sent que pour ce film, les musiques datent, les graphismes un peu aussi... même si parfois on est bluffé devant certains paysages, monstres ou avions si originaux. L'innocence de Nausicaa, le caractère des adversaires ou des paysans est à la limite entre le poétique et le dessin animé pour enfant. C'est ce qui l'empêche d'avoir la note maximale.<br> <br> On retiendra surtout l'univers merveilleux, "post-apocalyptique" mais plein d'espoir malgré tout, une représentation intelligente de la nature, un traitement juste de la violence des hommes face à ce qu'ils ne maitrisent pas (les insectes, hideux non pas parcequ'ils sont nuisibles, mais parce qu'ils sont trop différents) - et la voie qu'ouvre Nausicaa, pour dépasser le schéma de pensées des clans (maintien à l'écart / contrôle / destruction) : l'apaisement, le respect, l'amour. c'est si bête... mais ça touche juste.
Je ne connaissais Miyasaki San de nom uniquement, puis j'ai eu l'occasion de voir le Voyage de Chihiro quelques jours avant la sortie de Nausicaä et la ce fut le coup de foudre. Un univers alambiqué, fortement écolo. Un vrai régal de voir tout ça. Et Nausicaä ne déroge pas aux principes du Maître. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre du point de vu technique, Nausicaä commence à accuser son âge. Il n'en reste pas moins très interessant. Du grand art, oui oui.
Décue... Decue d'avoir vu un manga insipide et sans charme, qui a si mal vieilli. En plein milieu de la seance, j'ai demandé pour rire a un ami: "mais il date de quand ce film??"... il m'a repondu 1984. J'en conviens, a cette epoque, il a pu faire un tabac, mais il est dommage de le passer maintenant dans les salles, sans raviver les couleurs ni retoucher la bande son. Un manga qui donc aurait pu plaire, mais trop fade pour aujourd'hui. Autant ressortir ses anciens episodes de pokemon ou d'hamtaro, ils contiennent sans doute plus d'energie!
le romantisme du chateau ambulant, la fantasmagorie de Chihiro, la simplicité de Totoro nous amènent a voir ce Nausikaa.Le constat est hallucinant. Nausikaa possède déjà toute la maturité de l'oeuvre de Miyasaki,toute sa poésie, en fait toute sa vérité.
Bon, daccord, le graphisme nest pas au niveau de celui de Chihiro mais, vu le temps qui sépare les 2 films cest tout à fait normal et pour ce qui est de lhistoire et de la réalisation, Nausicaa est lun des meilleurs films de Miyazaki. Les principaux thèmes de son uvre comme le respect de la nature ou la nature violente de lespèce humaine, sont déjà là et je nai pas vu passer les 2 heures du film.
Adaptation très partielle et de commande par Miyazaki de son propre manga, "Nausicaä" est un peu comme "Akira" d'Otomo : la version très (trop?) allégée d'une histoire bien plus riche, mais recelant malgré tout des trésors d'animation. Il est regrettable que nous n'ayons pas connu ce film à son époque, quand l'animation et les bruitages n'avaient pas encore pris un coup de vieux certain. Le néophyte doit en tenir compte, sans écouter le dithyrambe de la presse officielle, toujours aussi peu mesurée dans un sens ou dans l'autre. Pour ma part, j'accorde 4 étoiles sans problème, parce que je n'ai pas honte des années 80, parce que Nausicaä préfigure déjà Mononoke, parce que malgré sa prétendue "longueur", il ne me fait pas bâiller comme Chihiro ou Kiki, surtout parce qu'il nous faut de cette veine d'humanisme héroïque et naïf pour gifler cette époque de cynisme puant.
Miyazaki à peu près à ses débuts sur grand écran. Adapté de son manga, NAUSICAA DE LA VALLEE DU VENT n'était jamais sorti en France. Cette année, il nous arrive en salles obscures.
Que dire? Le voir en 1984 ou en 2006, c'est pas la même chose: le film a bien mal vieilli et n'a peu ou prou été remasterisé ( image trouble, vibrante parfois ), le manque de budget est évident; la plupart des plans utilisent une bonne partie de personnages ne bougeants pas, les bruitages sont dignes d'un Zelda sur NES ( pas, coups d'épée... )... Par contre le doublage est plutôt bon ( mais préferez-le en VO japonaise ).
Le film n'en est sinon que peu touché, on y trouve les prémices du grand Hayao Miyazaki ( champion toutes catégories du box-office nippon ). NAUSICAA n'est pas un film facile, il n'est pas un film pour enfant, au-delà de l'image d'objet de culte qu'il donne dans la presse, il est une fable futuriste écologiste ( là encore les prémices d'une carrière axée sur le bien être de la nature ), profonde, violente, complexe et bien écrite. Les musiques sont merveilleuses, le film dispose de scènes d'antologie... Mais un énorme défaut subsiste à ce beau tableau: la lenteur. NAUSICAA est très long, 1h56, c'est bien trop.
Bilan: on aime bien, mais ce Miyazaki là n'est pas encore celui -fabuleux- qu'on a connus ensuite ( -- depuis -- ).
Même si visuellement (et notamment sur le plan de l'animation)ce "Nausicaa" a bien vieilli, il n'en a pourtant pas perdu son charme irresistible. On en ressort même admiratif, constatant le talent unique qu'a le maître Miyazaki pour faire de l'onirique et du magique avec un univers aux antipodes même des codes en vigueur. Du bon spectacle dont on ne se lassera jamais.