Il est frappant de constater que dès son premier film, les thèmes et obsessions de Miyazaki sont déjà tous là. Une horreur de la guerre et de ses ravages. Dans Nausicaa, le pacifisme des habitants de la Vallée du vent est récompensé. Les royaumes qui s'affrontent militairement semblent condamnés à l'autodestruction et leur surenchère les conduisent à utiliser une arme surpuissante déjà responsable de la dévastation du monde (de toute évidence réfèrence à la bombe atomique). Déjà des femmes fortes, la rivalité entre Nausicaa, en symbiose avec la nature, et Kushana, qui combat l'avancée de la fôret, faisant écho à Princesse Mononoke. On retrouve aussi l'intêret du réalisateur pour les communautés soudées et solidaires, souvent ouvrières. Le grand thème miyazakien par excellence, l'écologie, est déjà fortement présent aussi. Le bout de terre non contaminé étant pour les personnages de l'histoire le bien le plus précieux car indispensable à leur survie. De même, Nausicaa respecte et n'hésite pas à risquer sa vie pour toutes les créatures de son monde, même les plus repoussantes comme les énormes Oomu (qui me font penser aux vers géants de Dune). Miyazaki clame sa confiance dans la force de la nature, la fôret brulée renait de ses cendres et c'est dans le sanctuaire d'air pur sous la fôret toxique que né un nouvel espoir sous la forme d'un petit arbre.
Bien que j'adore le personnage principal le film ne m'a simplement pas plus c'est pas mon genre de film...C'est sombre incompréhensible l'univers est pas ouf l'histoire non plus on attends mieux d'un film ghibli
Les critiques l'ont érigé ces dernières années au rang de film immense, au côté des meilleurs Myazaki. Mais pour moi, la contradiction est immédiate. Si j'en viens à critiquer ce culte, c'est pour des raisons artistiques et éthiques, et non pour le plaisir du tournage. Si j'ai une vision moins enthousiaste que nombre de spectateurs, ça doit être en partie que j'ai commencé par la série manga sur papier : là, Myazaki déployait un récit d'une richesse et d'une ambition phénoménale, très innovant, quel seul un film de 4 heure, ou d'une moins une saga, pouvait restituer avec fidélité. Pour les besoins d'une adaptation d'une heure 30 sur l'écran, cette richesse et cette ambition ont été asphyxiées. Édulcoration totale d'un chef d'oeuvre imposant, ce premier succès de Myazaki est une sélection d'éléments de l'original papier, pas souvent les meilleurs, et une simplification des subtilités de l'original frôlant l'infantilisation. Très frustrant pour le lecteur, mais aussi de quoi se fâcher contre les producteurs, dont on se demande quel était l'intérêt artistique de réduire tout un univers à une poignée de personnages et quelques décors pas très détaillés : aucun bien sur, l'idée était purement commerciale, exploitative, et franchement artistiquement autant que moralement révoltante (imaginez vous donc les Misérables en un téléfilm d'une heure 30). Ne désavouons pas pour autant le résultat. Dessin-animé aux ambitions pauvres, mais d'une forme incontestablement réussie. Le dessin, bien qu'un peu daté, n'a pas été bâclé et permet un moment sans antipathie. Et surtout, on retrouve la sympathie des personnages de tous les camps, l'humour moderne mordant du réalisateur, les scènes originales, les petites idées de récit appréciables (bien que dans des dimensions limitées). Les qualités manquantes des animés japonais de l'époque (bon, j'avoue en avoir bien peu vu). Néanmoins, le talent, les ambitions et l'immensité visuelle Myazakienne sont ici confinés, emprisonnés, par les barreaux de la production et du budget, donc l'explosion attendue ne sort pas. Au contraire de Princesse Mononoké 13 ans plus tard, qui permettra au talent Myazaki de s'exprimer dans toute la démesure et la liberté sans limites, indispensables à leur auteur-réalisateur.
Une fois de plus, je reste enchanté face à une tel chef-d'oeuvre du grand Miyazaki. Ne perdez plus de temps, ils restent encore de bonnes choses dans ce monde animé de notre époque, Nausicaa en fait partie.
Finie la rigolade pour Hayao Miyazaki, après un premier film sympathique où il a pu faire ses armes, il réalise ici son premier grand film en adaptant le manga qu'il avait créé et signe avec "Nausicaä de la vallée du vent" une œuvre qui impose définitivement ses thèmes : la femme comme héroïne, le message écologique, l'univers singulier un peu rétro (mais ici un peu moderne) et la poésie omniprésente. Tout a une signification et tout geste a ses conséquences, parfois catastrophiques. Il plonge le spectateur dans son univers et le lui fait accepter avec une aisance incroyable, tout bon conteur qu'il est. Et le reste (décors et personnages) n'ont plus qu'à exister au cœur d'une histoire pleine de rebondissements et toujours émouvante.
On retrouve ici les bases qui constituent aujourd'hui l'univers du maitre de l'animation japonaise dans ce qui reste son 1er grand succès public.Derrière les aventures de cette petite fille qui lutte pour préserver la vallée de son enfance, il faut également voir une jolie fable écologique a propos des hommes, de la pollution qu'ils engendrent et des conséquences de celle ci sur notre environnement.Parmi les thèmes chers au cinéaste ,il y a bien sur les enfants en héros principaux ,les animaux étranges comme cet écureuil/renard compagnon de nausicaa ,la vieille sorcière ou encore le monde de l'aviation ultra présent ici.Graphiquement c'est moins aboutie et détaillé que ses dernières oeuvres mais il faut dire que ca date de 1984 , la musique manque aussi de puissance et de lyrisme comparée aux opus plus récents.
La meilleure histoire raconté par Miyazaki (influencé dans les premières minutes par Star wars, on croirait). C'est une fable écologique avec pas mal d'évènements et de situations très prenantes. Graphiquement réussi (moins que des animations plus récentes technologie oblige). Beaucoup d'action mais plusieurs moments de poésie également, je peux dire mon préféré du cinéaste mais je dis cela à chaque nouveau que je vois.
Encore une fois un film jamais vue du célèbre Miyasaki dont j'ai pu apprécié une nouvelle fois au cinéma. Et une nouvelle fois cela ce concentre sur l'Homme et ses effets néfaste sur la terre qui fait tout pour se défendre et un être tente de tout faire pour réconcilier tout ce monde. C'est jolie, simple mais efficace. On est entrainé par cette belle aventure du début à la fin. Et l'animation rappel bien les dessins animés de mon enfance (le film étant de 1984).
Un des premier Myiazaki, Nausicaä de la vallée du vent aborde des thèmes qui lui sont précieux. La grandeur de l'univers et de l'inconnu, le pessimisme ambiant sur l'espère humaine et l'innocence propre à chacun. Des thèmes qui restent donc tout à fait d'actualité malgré que ce film date de 1984. La maîtrise visuel et le coté enchanteresque sont moins prononcés que sur ses autres oeuvres. Cependant le plaisir est toujours de mise. Myiazaki commence là sa longue ascension vers la gloire.
Un très bon film de Miyasaki qui nous délivre un message écologique. Cependant j'ai trouvé le film un peu long et l'animation a un peu vieillit... Cependant il est toujours très agréable de voir une oeuvre du maître Miyasaki.
Dans ce deuxième long-métrage d'animation signé par Miyazaki, on trouve en germe tous les thèmes qu'il développera dans la suite de sa carrière : la folie guerrière des hommes, les menaces écologiques, la forêt et ses esprits, les machines volantes... S'y ajoutent une dimension messianique et un message à la portée universelle. Côté image et musique, le film a un peu vieilli et souffre par ailleurs de quelques baisses de rythme. Mais tous les bons ingrédients sont là : lyrisme, poésie, action spectaculaire. L'imagination est déjà au pouvoir.
Une fable écologique captivante par la densité de sa narration ainsi que par la beauté de son animation. Comme dans tous ses films, Hayao Miyazaki y met en scène une belle galerie de personnages pittoresques dont dominé comme à son habitude par un personnage féminin fort et attachant à savoir l'adorable et courageuse princesse Nausicaä. Certaines séquences sont très impressionnantes à savoir notamment la charge finale des «Ômus» vers la Vallée du vent. Pour moi une excellente oeuvre du maître de l'animation japonaise.