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    Ces messieurs dames
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    3,9
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    25 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 202 abonnés 5 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2018
    Les trois sketchs sont vraiment savoureux avec une préférence pour le deuxième. Comédie italienne avec rythme, débit de parole assez impressionnant, grands discours et des hommes toujours galants à outrance !!!! On rigole pas mal.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Branle-bas de combat chez les bourgeois ! Où chacun à des cornes sur la tête. Qui dit comédie à sketches, dit inégale. C'est systématique. Sauf que celle-ci est bien plus pénible qu'inégale. Bavarde, cacophonique (à l'image du premier segment), bien trop longue et demandant bien du courage pour l'endurer jusqu'au bout. Alors oui, Germi tire au mortier sur la petite bourgeoisie de province italienne, les insultent pleuvent, les torgnoles partent facilement, ces messieurs ont la bave aux lèvres, ces dames sont affriolantes au maximum, mais ça ne suffit pas pour donner de l'intérêt. Je dois faire partie des rares personnes à n'avoir jamais aimé "Ces messieurs dames" et je l'assume. A chaque fois, je n'en retiens que Virna Lisi, belle à vous en rendre fou.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2018
    L’histoire originale de Pietro Germi et Luciano Vincenzoni, « Signore e Signori » se déroule dans la ville de Trévise et non en Sicile comme dans les deux opus précédents (« Divorzio all’italiana » et « Sedotta e abbandonata»). Elle se compose de trois sketchs où évoluent les représentants de l’ordre moral italien, à savoir : la bourgeoisie, l’église et la police. Les liens profonds qui unissent ces représentants de la cité sont la tartufferie et l’intérêt. Lubrique et financier pour les bourgeois, uniquement financier pour l’église et carriériste pour la police, tous à l’abri d’une presse corrompue et donc inoffensive. Pietro Germi, à la franchise et aux colères célèbres, cloue au pilori pendant près de deux heures le catalyseur de ces trois turpitudes, l’hypocrisie, qui même amenée au sommet est clairement le quotidien des protagonistes égoïste, lubriques, envieux et menteurs. Le premier sketch est une farandole hystérico vulgaire de cette bande de dépravés dont il serait fastidieux d’énumérer qui baise avec qui, tellement la liste serait longue. En la résumant à « tous avec toutes » le compte devrait être bon, à une ou deux exceptions près. Si le scénario est suffisamment drôle grâce à l’apport du fameux tandem Age et Scarpelli, l’ensemble rappelle le cinéma de Federico Fellini, la perspective en moins, le cynisme mais aussi la balourdise en plus. Heureusement les deux suivants atteignent les sommets. L’histoire touchante d’un amour véritable entre le malheureux Gastone Moschin et la sublime Virna Lisi, que les trois tenants de l’ordre moral s’efforceront de réduire à néant, pour être certain de ne pas sortir de la fange, du stupre, du mensonge et de la corruption au profit de la beauté et du véritable. Non mais ! C’est clairement le moins drôle des trois, mais c’est certainement le plus douloureux. Enfin dans le dernier, chacun des membres du groupe de salauds va profiter à son tour d’une candide paysanne de 15 ans !!!! Pas de chance, le juge, malgré la « compréhension » de l’église, et à l’opposé du pronostique des avocats, est bien décidé à les envoyer devant le tribunal pour détournement de mineure. Mais grâce à l’argent, dont quelques millions finiront dans les caisses de l’orphelinat catholique, tout est bien qui finit bien. Le plus drôle, mais aussi le plus abject des trois.
    En exceptant Gastone Moschin, Virna Lisi et Aldo Puglisi, le casting se composait d’acteurs peu connus. Néanmoins la direction précise du cinéaste amène l’ensemble au niveau souhaité. Malgré ce premier sketch un peu raté, les deux suivants méritent largement d’être visionnés. Palme d’or du festival de Cannes, ex-aequo avec « Un homme et une femme » de Claude Lelouch, sous les huées de critiques peu lucides. « Excusez-moi de vous avoir fait rire... » leur répliqua Pietro Germi.
    aaber
    aaber

    32 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2010
    Excellentissime ! Les Italiens sont-ils encore de gros veaux machos consternants ? Allez savoir... Dans le film, ils le sont, et bien abjetcs de surcroît ! Je ne comprends pas ta frénésie pour apprendre l'italien par Assimil, Camille !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2020
    …Bonsoir. La fin du titre n’arrivera qu’à la toute fin, comme s’il nous le fallait mériter, ce qui n’est pas incobérent vu à quel point le film est bavard en mots & en actions. Revenu de deux films en Sicile, Germi fait de Trévise le nouveau bouc émissaire de sa haine contre l’hypocrisie – trait commun à de nombreux cinéastes italiens mais que Germi a toujours traité à sa manière. Sauf ici où l’on pourrait dire aujourd’hui qu’il s’est fait un kif.

    Le film se donne pour credo de doter tous ses personnages de cornes : une stratégie triviale mais efficace quand il s’agit de s’attaquer aux… démons de la nation. Étude (endiablée donc) de la frivolité du groupe, l’œuvre n’a pour limite que la taille de la foule dont elle est en mesure d’explorer les vices. À cette fin, le casting était déjà large, mais le réalisateur s’est permis de constituer trois sketchs histoire de varier les points de vue – une technique qui se voulait révélatrice des intrications du cercle d’amis mais qui révèle finalement surtout que l’histoire est en circuit fermé.

    Conséquemment, si Mesdames et messieurs est un amusement doux-amer constant, il est aussi très long. Germi a perdu de vue dans la dérision & l’autodérision que sa création n’était pas immunisée à être imbue d’elle-même : trop pris par son idée & ravi par la possibilité de laisser ses acteurs en roue libre, il me semble avoir été aveuglé par la fluidité de son tournage : flux tendu de moqueries où, il faut bien l’avouer, sont saisies les institutions avec une facilité grisante (je n’ai jamais vu une police aussi réactive), le film assomme même si l’on connaît la propension italienne à mettre – beaucoup – de mots sur tout.

    On sera rassuré par le fait que Germi n’était pas insensible à l’effet que pouvait produire son opus : très vulgaire comme s’il se faisait l’exutoire de lui-même, il met en scène un “emm***eur” (confer les sous-titres) dont le seul défaut est… qu’il parle trop, justement, & le personnage le plus attachant survit à sa propre histoire grâce aux boules Quies. La franchise germienne n’est donc pas totalement absente.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2009
    Qui a dit que les "vieux" films étaient lents et ennuyeux? Voici le tonitruant "Ces messieurs dames", au rythme effréné (on pense au "Fanfaron" de Dino Risi) et à la critique acerbe des petits notables de province. C'est de la comédie italienne, certes (un peu bavarde), mais "Signore & signori" vaut le détour puisqu'il ressort sur grand écran. Entre sauteries et coucheries, ces bourgeois-là sont à la fois sympathiques mais tellement grotesques, avares et immondes (lorsqu'ils draguent, ils ne distinguent même plus une gamine d'une femme). Les femmes, elles, ne sont pas en reste, puisque lorsqu'elles ne sont pas cul-bénies ou avares, elles sont nymphomanes... De ce tas-là, tentent de sortir Osvaldo et Miléna (la très belle Virna Lisi). Savoureux!
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    13 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2009
    Un petit chef d'œuvre féroce, du cinéma à l'italienne cruel envers une certaine société bien-pensante, avec parfois un ton et une musique qui fait penser à Mocky quand il est en forme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 juillet 2015
    Pietro Germi déplace son observation de la méridionale Sicile (Séduite et abandonnée, Divorce à l'Italienne) à la septentrionale et riche Vénétie (la ville de Vérone ou de Trévise, ce n'est pas clair) catholique et industrieuse, qui ne dédaigne pas pour autant les moments de détente. Mais attention, rien à voir à voir à la dolce vita romaine, bien plus décadente et mistérieuse. On s'amuse, oui, mais d'abord on travaille (le pharmacien, le médecin, le commerçant de chaussures, etc,.) et surtout on essaye de faire de l'argent, désormais la valeur suprême.
    Danse ce contexte Germi nous donne un portrait au vitriol mais pas dépourvu de tendresse d'une certaine bourgeoise, pas forcement représentative mais réelle, et surtout encore d'actualité.
    Aidé par cast d'excellents comédiens très complices et en pleine forme, méconnus en France mais pas en Italie, sauf la très belle Virna Lisi, le film est magnifiquement filmé, en noir et blanc, dans un rythme endiablé soutenu par la très belle musique de Piero Piccioni.
    Il s'agit là d'un des meilleurs exemples de la comédie italienne, on rit, amèrement, A voir, bien entendu.
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2009
    Une reprise nécessaire pour ce chef d'oeuvre. Une critique de la petite bourgeoisie de province radicale et extremement drôle. A voir en cet été de cinéma creux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Hilarant. J'ai eu un plaisir fou à regarder ce film. À VOIR!!!
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