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🎬 RENGER 📼
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4,0
Publiée le 23 septembre 2009
Quant Lucio Fulci se lance dans le western spaghetti, cela donne avant tout, un film ironique à deux sens, à savoir que par moment, c’est volontaire et qu’à d’autres moments, c’est involontaire de la part du cinéaste. Rarement on ce sera amusé devant un western, qui ce veut très sérieux au premier abord, mais qui en réalité, cache pas mal de petites perles humoristiques, que ce soit au niveau des situations, des dialogues ou des scènes d’actions où sauts périlleux s’alternent avec les gun-fight (la dernière séquence est mythique). Mais à part le côté comique du film, il est important de signaler les excellentes interprétations des comédiens où se côtoient à la fois, Franco Nero (dans le rôle titre), George Hilton (en frère alcoolique et hilarant), Tchang Yu (l’entrepreneur de pompes funèbres Chinois qui ne jure que par Confucius) et l’un des personnages phare de ce western, le sadique Nino Castelnuovo (qui incarne Johnny, l’homme au fouet). Un western hors du commun qui d‘amblé, attire notre attention, avec cette chasse à l’homme qui n’est pas sans rappeler Les Chasses du comte Zaroff (1934). Amusant et passionnant à la fois, on découvre ici une autre image du réalisateur gore, grand habitué des films d’épouvante !
Bien qu'un cran en dessous des meilleurs Corbucci (Grand Silence, Django) à cause d'un script un peu trop prévisible et incrédible ça reste de la belle ouvrage grâce à une mise en scène aux petits oignons (admirable composition des cadres, subtils mouvements d'appareils) et le duo de frères revanchard Hilton/Nero.
Pas grand chose à sauver dans ce sous-western spaghetti. Le scénario est particulièrement basique, très prévisible. Les personnages sont manichéens, les dialogues dignes d'une cour de collège, la noirceur de l'ensemble maladroite et artificielle. La boucherie finale nous apprend qu'on peut tirer quinze coups avant de recharger son revolver qui ne devrait compter que six cartouches. On notera aussi au passage que les hommes de Scott sont tués presque tous avec six balles alors que la première est mortelle. Un gâchis de munitions alors que les deux frères ne tiraient pas une brouette pleine de cartouches derrière eux, me semble-t'il... Le sadisme de la scène où Franco Nero se fait fouetter par le fils de Scott est là aussi ridicule et n'apporte rien au film. La musique ne mérite guère plus d'attention. A oublier...
On retrouve dans ce film tout les ingrédients du western spaghetti: vengeance, violence sadique, morts à tout va... Malgré quelques défauts (scénario sans originalité, certaines longueurs...), "Le temps du massacre" s'avère être un bon divertissement, notamment grâce à quelques scènes biens senties (la scène du fouet, l'attaque du ranch) et au charisme qui se dégage des deux protagonistes principaux.
Je ne connais pas bien Fulci, mais bon ce western avait l'air sympatoche… Bon j'espère que les films d'horreurs de Fulci sont mieux… Au début on a un western un peu classique avec un mec solitaire qui rentre chez lui et tout appartient à un type qui semble assez cruel. On a cette figure du méchant bourgeois sans pitié. Et puis on se rend compte que c'est un peu plus subtile que ça. Que le mec n'est pas ce qu'il semble être. J'ai trouvé ce mini twist pas inintéressant, mais ce qui me pose problème c'est qu'il ne se passe pas forcément grand chose. Certes ce n'est jamais chiant, mais aucune scène n'est transcendée, aucun gunfight qui ne fasse vibrer, aucun personnage inoubliable… pas même le "Junior". Ce film n'offre finalement rien que je n'ai déjà vu ailleurs (et en mieux). Mais bon, ce n'est pas déplaisant et on a droit à quelques plans du charismatique Franco Nero. Donc ça passe. Mais question mise en scène je trouve que Fulci n'arrive pas à le mettre en valeur comme a pu le faire Corbucci. Et ceci sans forcément parler de la photo assez banale, voir laide ou bien du montage très sec, qui enchaîne les scènes de façon parfois assez surprenante. On n'a pas ici un film très abouti. Regardable, certes… Mais bon… On a fait bien mieux dans le genre.
Avec la superbe chanson du générique, on s'attend à visionner un western tout aussi efficacement conçu que ceux de Leone ou encore de Corbucci. Hélas, cette chanson est à peu près l'un des rares points positifs de ce western peu entraînant, reposant sur un scénario des plus banals, une histoire de vengeance des plus routinières. Niveau acteur, rien d'inoubliable. Franco Nero, qui s'est déjà mieux illustré dans les westerns de Corbucci, se révèle inhabituellement fade pour cette fois. Georges Hilton, dans le rôle du frère porté sur la boisson et visiblement mentalement dérangé, s'avère plutôt irritant. Quant au méchant, il sombre assez vite dans la caricature. Le twist spoiler: où le héros apprend que le méchant est son frère, amené sans doute pour tenter de relancer de l'intérêt, n'est absolument pas convaincant. En dehors de deux ou trois scènes (dont celle avec le fouet, et la fusillade finale), ce western n'a vraiment rien de marquant.
En dehors de ceux de Leone certains westerns italiens méritent amplement notre attention dont ce savoureux Le Temps du massacre ; si le scénario est plutôt basique il est parfaitement mis en scène par un Lucio Fulci très inspiré par le sujet utilisant une bonne dose de sadisme avec le personnage de Johnny qui chasse un homme avec une meute de chiens qui se bat au fouet avec l'héros. Ce dernier est incarné à la perfection par le charismatique Franco Nero qui a comme acolyte son frère alcoolique pas si paumé que cela. Puis le final jouissif nous offre de superbes fusillades, c'est le temps du massacre.
Décidément, ils étaient incorrigibles ces réalisateurs de spaghettis. Lucio Fulci ne déroge pas à la règle avec "Le temps du massacre". Le démarrage promettait d'être alléchant mais on assiste, encore une fois, à une banale histoire de vengeance basée sur un scénario rudimentaire agrémenté de sauce tomate. Un certain nombre de scènes invraisemblables parsèment cet illustre navet. Les revolvers (armes à barillet pour les néophytes) sont transformés en kalachnikov, au regard du nombre de balles tirées. Le frère ivrogne (George Hilton), à l'aspect de débile mental, réalise des exploits en abattant les hommes de Scott dans une position acrobatique sur son cheval. Tom Corbett (l'autre frangin) joué par Franco Nero, se fait lacéré le visage par Johnny Scott, le fils du propriétaire terrien et cinq minutes plus tard, il apparaît frais comme un gardon, prêt à partir à l'assaut. Quant au fils Scott, le sadique au fouet, avec son air d'homosexuel refoulé, il se délecte dans une violence purement gratuite. A part cela, vous passerez une soirée dilettante sans vous creuser les méninges.
Je découvre encore la filmographie extensive de Lucio Fulci, m’attaquant cette fois à son premier western spaghetti. Et à en croire les spécialistes, ce fut également son premier film violent, quelques années avant qu’il ne se lance dans le giallo puis qu’il devienne le parrain du gore. En effet, comme son titre à peine racoleur le suggère, « Tempo di Massacro » est un film cruel et sans humour. Ca démarre par une courte chasse à l’homme oppressante et sadique. Puis on assistera à quelques exécutions expéditives, une scène de torture au fouet, et des fusillades sans pitié ! Néanmoins on est loin d’un simple étalage de violence. La réalisation de Fulci est souvent inspirée, jouant tout autant avec les regards de ses personnages qu’avec de jolis paysages (bien que l’on oscille régulièrement entre plaines verdoyantes et environnement aride, chose pour le moins surprenante !). Fulci se permet même quelques audaces, avec un mini plan séquence au sein de la sempiternelle rixe de saloon. Le film comporte en outre un protagoniste intéressant, campé par un bon Franco Nero. Un orpailleur appelé à revenir dans sa ville, mais ignorant pourquoi, et découvrant qu’un grand propriétaire a fait main basse sur toute la région. L’intrigue se veut mystérieuse et ne révèlera qu’au dernier moment la raison de sa convocation… sauf que celle-ci est semi-convaincante, et fait un peu retomber le soufflé. Par ailleurs, je ne peux m’empêcher d’exprimer quelques petites déceptions sur le récit. spoiler: Cette histoire de chasse à l’homme ne sera plus jamais évoquée passé le générique, alors qu’elle était très séduisante, tant sur le papier que visuellement ! Et le film ne dira jamais ce qu’il advient du blondinet, amant implicite du méchant dérangé.
Mais avec en prime sa BO sympatoche, « Tempo di Massacro » demeure un western spaghetti très appréciable, qui n’a pas à rougir face à la concurrence.
Un western spaghetti inégal , avec des personnages bien dessinés , une lumière et une ambiance travaillée . L'ensemble monte avec recherche vers l'acmé finale , un peu décevante cependant . Le tout est parsemée de trouvailles intéressantes et se laisse suivre sans déplaisir , pour une œuvre qui ne se débarrasse pas tout à fait de sa révérence envers les modèles américains .
Un petit western spaghetti de lucio fulci avec le très mauvais acteur franco nero(django)une sorte de sous terrence hill.La seule chose à retenir de ce film est le personnage sadique avec son fouet hormis cela c'est prévisible et basique.
"Les colts chantèrent la mort, et ce fut...Le Temps du Massacre". C'est par cette phrase que débute ce western italien mis en scène par Lucio Fulci. Si l'histoire n'apporte rien au genre, le réalisateur, fidèle à sa légende, s'autorise des péripéties gores peu communes dans le western (1966), et presque dix ans avant "Les quatres de l'apocalypse" qui repoussera les limites. Franco Nero est particulièrement mis en valeur, et aussi monolithique soit-il, il demeure moins fade que dans l'excellent "Django". Au final, le film est bien mené et comporte suffisamment de scènes "choc" et de personnages marquants pour maintenir l'attention et passer un bon moment. Une bonne pioche entre deux Sergio Leone !
Un western spaghetti qui débute avec une chasse à l’homme organisée par une bande d’affreux desperados ayant pour chef un brun en costume clair avec à ses côtés un blond en costume sombre, moi ça me plait. Au casting, un héros de poids, Franco Nero, jamais vraiment expressif comme dab, mais un beau gosse, et qui tout le premier tiers du fim se retient. Le réalisateur, Lucio Fulci s’approche, sans les atteindre, des standards imposés par Sergio Leone dans le genre. La scène de bascule dans le saloon est plutôt bien filmée et celle du fouet au ranch d’une violence extrême. Même si l’on comprend vite la nature des rapports entre Tom Corbett (Franco Nero) et le patriarche Scott (Giuseppe Addobbati), l’histoire parvient à garder un bon rythme et une bonne tension. Mention spéciale à la bande originale qui mélange pop, boléro, symphonie, harmonica …, à Tchang Yu, une sorte de couteau-suisse chinois, facétieux et mercantile et à Guy Hilton, beaucoup plus expressif et impliqué que Franco Nero. Dans un genre, le « spaghetti » où il est, au combien, facile de faire la fine bouche, « Le temps du massacre » sort du lot.
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